mercredi, juin 06, 2007

Une heure plus tard dans les maritimes… jour 1

C’est parti, on est en vacances. Malgré le fait que j’ai grandi en voyant les lumières du Nouveau-Brunswick au loin, je n’y étais jamais allé… jusqu’à aujourd’hui.

Ben là on y est, Mariko et moi. Et la première chose qu’on s’Est rendu compte c’est que c’est pas parce qu’on a besoin de vacances au PC que les sites touristiques vont nous accommoder. Le premier stop sur notre itinéraire était le jardin botanique d’Edmunston. Le chemin pour s’y rendre était super bien indiqué mais nous avons appris que le site ouvre le 10 juin. Comme il n’est pas question qu’on s’incruste dans les alentours d’Edmunston pour 5-6 jours, notre premier stop est un échec total.

Presto nous nous rendons à notre deuxième arrêt : Grand Falls pour voir… ben… la grande chute. C’est dans un petit motel local que j’écris ces quelques lignes. Nous avons vu la chute et c’est plutôt bien. Nous passons la nuit ici et nous l’exploreront plus en profondeur demain. Probablement que nous prendrons quelques photos.

La route a été bonne mais notre interlude à Québec m’a permis de faire le Montréalais en moi. Nous sommes arrêtés dans un somptueux Ashton parce que quand on fait de la route vite est mieux que bon. Mais les tounes qui passaient à la radio étaient dignes des années ’80-’90 profondes. Des hits comme « Arrête de boire » de RBO ou « YMCA » de Village People m’ont rappelé la vielle farce qui stipule que si on te donne 1 an à vivre, va à Québec parce qu’avec leur dix ans de retard sur Montréal ton année va se changer en 11 ans.

Autre petit point rigolo, le séchoir à main dans la salle de bain du Ashton était ridiculement puissant. Au point où la chair sous vos mains est poussée sur le côté par le souffle. Pour une raison obscure ça m’a fait pensé que les gens de Québec ont besoin des gros gadgets puissants pour se prouver qu’ils peuvent avoir des affaires autant sinon plus big qu’à Mourial. Évidemment, je ne n’adhère pas à cette théorie mais je suis maintenant curieux de faire un tour circonspect des salles de bain de la capitale.

Dans mon cœur et dans ma tête j’écris ces quelques lignes à 19h50 environ. Mais la phrase magique que Radio-Can a martelé émission par émission vient de me frapper pendant que je regarde l’horloge de mon motel. Ici nous sommes une heure plus tard. Ça me fait doublement étrange parce que j’ai grandi à une longitude un peu plus à l’est mais jamais je n’ai eu à ajuster ma montre entre mes périples Montréalo-gaspésiens. Je suis donc officiellement jet-laggé.

Décidément, je me dépayse d’un rien.

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