mardi, juillet 26, 2005

hmmmm.... remplissage

Jusqu'à date, je m'étais retenu de faire du remplissage avec des tests stupides qui ne veulent rien dire...

...
...
jusqu'à ce que je trouve le test qui m'a appris que je suis à 59% Evil genius.

I am 59% Evil Genius.
Deceitful & Crazy!
Evil courses through my blood. Lies and deceit motivate my evil deeds. Crushing the weaklings and idiots that do nothing but interfere in my doings.

The Aristocrats

Dans le cadre du festival juste pour rire, je suis allé voir la première canadienne du film The Aristocrats.

Ce film raconte l'histoire d'une blague, une blague si vulgaire qu'elle n'est jamais dite en public. Cette blague est une sorte de poignée de main secrète/rite de passage chez les humoristes anglophones qui se la racontent en coulisse généralement avant de monter sur scène. La blague est simple: un type entre chez agent afin de vendre son numéro mettant en vedette sa famille (insérer description de l'acte qui comprend généralement de nombreuses descriptions d'actes très hard d'inceste et de bestialité). L'agent abasourdi demande à la famille comment ils appellent ce numéro et il répondent "The Aristocrats". Cette blague, qui a l'air bien anodine dite comme ça, est racontée dans le film par une brochette de comédiens assez connus.

Mais on ne fait pas que raconter la blague, on en discute aussi. Les comédiens parlent de la première fois qu'ils/elles l'ont entendu, des légendes qui ont grandi autour de cette farce, de tel ou tel comédien qui pouvait sortir 5 ou 6 versions toutes plus longues et plus dégueulasses les unes que les autres.

Le film a été fait sur un budget microscopique sur une caméra à l'épaule et aucun des participants n'ont été payé pour leur rôle dans ce documentaire (selon les dires du réalisateur qui était dans la salle). Malgré cela, les valeurs de production sont assez bonnes. On a un bon montage, on ne s'écarte pas trop du sujet, plusieurs anecdotes sont assez drôles.

Mais le film demeure tout de même un documentaire. C'est difficile de faire lever les foules avec ça (sauf si vous vous appelez Michael Moore et que vous êtes un expert en présentation créative de la réalité, mais ça, c'est une diatribe pour un autre texte). Le sujet est d'une légèreté sans bornes mais c'est quand même un documentaire.

J'ai somme toute bien aimé le film mais il y a quand même quelques points que j'ai trouvé un peu moins chouettes. Par exemple: on parle souvent des excès de Chevy Chase ou Jerry Lewis dans leur version de la blague mais on ne passe pas ces comédiens en entrevue. On passe par contre plusieurs comédiens moins connus qui gagnent leur pain en écrivant des monologues pour d'autres comédiens plus connus. Certains sont rigolos mais d'autres le sont moins.

J'ai quand même été surpris à au moins deux reprises. Premièrement: Bob Saget, le papa dans l'émission Full House, est loin d'être aussi propret qu'on pourrait le croire en le jugeant sur ses performance dans cette émission et dans America's funniest home video. Deuxièmement, Andy Dick m'a fait rire. Je l'ai toujours trouvé exécrable mais les détails qu'il a rajouté à la farce m'ont fait m'esclaffer de même que son explication de pratiques sexuelles obscures (comme le Dirty Sanchez, le Rusty Trombone et mon favori: le Strawberry Shortcake) que je ne crois pas être en mesure de convaincre ma fiancée d'essayer avec moi.

Je donne finalement 3 ninjas à The Aristocrats, mais ce sont des ninjas qui ont un numéro du tonnerre qu'ils appellent: les aristocrates. Je vous conseille d'attendre la version DVD du film par contre. Certains comédiens sont mentionnés dans le générique n'ont pas pu être inclus dans le film original mais le producteur laissait entendre que ceux-ci seraient peut-être dans la version DVD. Je suis bien curieux d'entendre la version de l'incontournable Ron Jeremy qui aurait fait un poème qui ne serait pas piqué des vers.

Pour ce qui est de la discussion qui a suivi le film par les producteurs et quelques artistes venus spécialement pour la première montréalaise, je donne 1 ninja. Ce ninja se pointe, prend 2 ou 3 questions et fout le camp pour aller prendre un verre sans rien dire de bien intéressant.

Pour un exemple de ce que peut avoir la farce, essayez ce lien (AVERTISSMENT: CE SITE EST EN ANGLAIS ET CONTIENT DU MATÉRIEL QUI RISQUE DE VOUS CHOQUER)

jeudi, juillet 21, 2005

une petite pause du chiâlage

Faites-vous plaisir, rigolez un brin en allant voir Stuff on my cat.

Amateurs de chien s'abstenir.

mercredi, juillet 20, 2005

Tiens! un bas! Et si nous nivellions vers lui?

Quand je lis une ânerie comme ça, je tombe en bas de ma chaise.

Ça fait plusieurs fois que j'entends des trucs du genre. On ne donne plus de notes aux étudiants au primaire: trop de stress pour performer. On ne fait plus redoubler les cancres, trop dommageable pour leur dévelloppement. Tim Horton fait une ligue pour apprendre à jouer au soccer aux jeunes de Montréal mais on ne compte pas les points, car l'important c'est de s'amuser. Tout ce charabia me rend dingue et me fout la frousse d'avoir des enfants.

Nous encourageons de plus en plus nos jeunes avec du renforcement positif: on leur dit qu'ils sont spéciaux, qu'ils sont uniques et ce même s'ils sont fantabuleusement ordinaires. Je veux bien comprendre que c'est difficile d'être objectif quand on a le fruit de notre union sur la selette. Mais bordel de merde, des fois nos enfants ont besoin d'un coup de pied au cul pour se rappeller que tout ne leur est dû.

J'ai entendu dans un reportage récemment que la nouvelle vague aux États-Unis c'est d'empêcher les jeunes de jouer à "la tag". En effet la traditionnelle tag était trop compétitive et certains enfants se sentent brimés d'être moins rapides que les autres. On joue maintenant à Cercle d'ami. Un jeu qui consiste à choisir un élève et tous les autres lui font un compliment afin de monter son estime de lui.

Et maintenant les 'échecs' seront appelés des 'succès reportés'... ... ... je suis littéralement incapable d'adresser une énormité aussi horrible.

J'ai grandi dans les années '70-'80, j'ai été un de ces enfants qui n'étaient pas bons à la tag, ni au ballon-chasseur, ni à la plupart des sports de la cours de récré. Même aujourd'hui, je manque de coordination générale ce qui fait que je sais que je ne suis pas fait pour la vie d'athlète professionnel. Mais dans la classe, excusez mon manque d'humilité, j'étais bon. Ma confiance en moi, je l'ai bâtie autour de ma réussite scolaire, que je sois incapable de faire une passe décente au voley-ball ne m'a jamais nui (sauf quand j'ai joué au voley-ball).

Quel genre de monde s'attend-t-on de voir les enfants d'aujourd'hui évoluer demain? S'ils n'ont jamais connu l'échec (pardon, le succès reporté), comment comprendront-ils que dans certains aspects de leur vie ils devront être meilleur ou mourrir?

Imaginez un monde ou on ne compare jamais personne entre eux de peur d'érafler leur estime d'eux.
  • Fini les couples de belles filles et beau gars. Les couples seront maintenant choisis au hasard et afin de ne pas encourager un sentiment de jalousie, les couples seront refaits à chaque 2 semaines.
  • Plus besoin de présenter une soumission compétitive lors d'un appel d'offre, suffit seulement de mentionner qu'on aimerait faire le projet et qu'on attend depuis longtemps depuis notre dernier contrat donc logiquement on est dû.
  • Au lieu de chanter Simply the Best, Tina Turner devrait chanter Simply Average
  • Fini les meilleurs salaires pour les gens les mieux qualifiés, on va prendre la masse salariale et la diviser également entre tous les membres du personnel d'une entreprise. Imaginez un peu l'hopital où le concierge et le docteur font le même salaire.
  • Dans les tournois, les équipes vont remplacer le chant traditionnel "Nous autres on est champion-champion, eux autres sont champignons" pour scander à la place "Nous autres on est correct-correct, Eux autres ils sont corrects".
Je ne peux pas voir comment les jeunes seront en mesure de compétitonner à l'échelle globale quand ils devront affronter d'autres gens qui eux auront appris de leurs 'succès reportés' car eux ils auront appris que réussire c'est bien mais rater, c'est mal. Comment nos jeunôts se remetront-ils de la première fois qu'on leur refusera du crédit, un poste alléchant, une promtion, etc.

Toute cette valse des mots où on refuse d'appeler un chat un chat n'est pas sans me rappeler 1984 de George Orwell. Dans ce livre, le gouvernement essaie d'abrutir la population en éliminant graduellement des mots de la langue anglaise, empêchant ainsi les membres de la population d'exprimer des concepts trop complexes. Au moins, Big Brother avouait ouvertement vouloir subjuguer la population. Ces groupes de professeurs à la gomme eux vont hypocritement subjuguer la relève "au nom des enfants".

Scotty has been beamed up.

Aujourd'hui le 20 août à 5h30 James Doohan, mieux connu pour son rôle de Scotty dans Star Trek, est mort.

http://www.startrek.com/startrek/view/news/article/12920.html

Kushiel's Dart

Maintenant que j'habite dans la banlieue et qu'il n'y a plus de cinéma à distance raisonnable, je lis beaucoup plus que pendant les derniers mois. Le dernier livre que j'ai complété s'intitule Kushiel's Dart de l'auteure Jacqueline Carey.

Le livre raconte l'histoire de Phèdre, une fille qui est élevée depuis son plus jeune âge pour devenir une pute. Mais attention, pas n'importe quelle sorte de péripatéticienne à 2 dollars, mais plutôt une servante de Namah. En effet, Phèdre a grandit dans une civilisation où la prostitution est vue comme un métier parmi tant d'autres et il y a même parmi les siens une certaine noblesse à vendre son corps. C'est doublement noble pour Phèdre car elle est marquée du sceau de l'ange de cruauté.

En effet, elle arbore une marque à l'œil appelée par son peuple le dard de Kushiel. Cette marque la désigne comme une anguissette, un terme qui semble être synonyme avec masochiste. Phèdre tirera donc une certaine satisfaction sexuelle quand elle reçoit de la douleur.

En plus d'être une escorte de luxe pour les nobles, Phèdre est formée par son proxénète pour être une espionne hors pair. Elle utilisera donc tous ses charmes pour espionner au compte de son patron qui joue son propre jeu politique. L'univers de Phèdre sera renversé sans dessus dessous quand son patron sera assassiné et qu'elle sera plongée dans une intrigue politique qui menace la couronne du royaume de Terre d'Ange.

L'action se déroule dans une Europe fictive où les personnages principaux sont du nord de la France et on mentionne l'équivalent des Goths, des Celtes, des Romains, des Perses, des Gitans et des Juifs.

À vue de nez, et en se fiant à la couverture qui promet "une histoire érotique", on serait en droit de penser que ce livre n'est rien de mieux qu'une grosse histoire de cul. Et on aurait tort. J'ai lu ce livre à la recommandation d'un confrère de travail, et je ne le regrette pas.

Oui, il y a des scènes de baise. Oui, Phèdre nous propose une nouvelle utilisation du "corps" diplomatique quand elle part en ambassadrice. Mais à part quelques extraits, on n'entre jamais dans des scènes vraiment explicites. Surtout, on ne tombe pratiquement pas dans ces euphémismes saugrenus que les auteurs de livres roses peuvent nous servir pour désigner les divers organes et actes sexuels. Il y en a quelques-uns mais j'ai déjà lu/entendu plus ridicule (comme le fourreau de velours pour désigner un vagin ou encore le tuyau de chair pour parler d'un pénis).

Le rythme du livre est assez soutenu et on ne se retrouve pas avec un bouquin lent dont l'action tient dans 2 ou 3 chapitres à la fin. Les personnages principaux ont une vie bien remplie et on a du mal à déposer le livre tant on veut savoir ce qui va se passer.

Une seule ombre au tableau, le livre n'est pas complet en soi. La porte n'est pas qu'un peu ouverte à une suite et on reste sur notre appétit à la fin du premier tome. Ce n'est pas une critique trop grande car l'auteure nous propose un bouquin assez chouette pour qu'on veuille lire le second livre.

Je donne à ce livre 4 ninjas mais ils sont prêts à faire pas mal ce que vous voulez pour le bon prix. Je recommande ce bouquin mais prenez garde, ça m'a prit quelques chapitres pour m'habituer au langage parfois un peu fleuri de l'auteure.

La Lune vue par Google

Pour célébrer l'alunissage, google a créer la page suivant s'inspirant de de son site qui permet de voir des image sattelites de la terre.allez ici (moon.google.com) et surtout, n'oubliez pas de faire le grossissement maximal sur l'un des site

lundi, juillet 18, 2005

Fantastic Four

On dirait que j'ai du mal à suivre les gros hits cette saisonet c'est avec presque 2 semaines de retard que je critique le film Fantastic Four.


Fantastic Four raconte l'histoire de 4 astronautes qui se font bombarder de rayons cosmiques et qui gagne ainsi des pouvoirs. Dans la version cinéma on en a profité pour ajouter un cinquième astronaute afin de ne pas avoir à expliquer trop dans le détail les origines du Dr Doom. Nos cinq larrons reviendront donc sur terre arborant un kyrielle de pouvoirs. Richard Reed (Mr Fantastique) peut allonger son corps à volonté. Susan Storm, la femme invisible, peut devenir invisible (vous ne l'auriez jamais deviné) et peut aussi créer des champs de force. Son frère, Johnny Storm (alias la torche humaine) peut voler et recouvrir son corps de feu. Ben Grimm, la chose, se transforme en pierre humaine et devient super-fort, super résitant et super orange. Le dernier lascar, Viktor von Doom (alias Viktor von Doom) se change en homme de métal et contrôle l'électricité.

J'aimerais pouvoir dire que j'ai aimé ce film. À défaut de cela j'aimerais pouvoir dire que je l'ai détesté avec une passion frôlant la folie mais ce film m'a laissé tellement indifférent que je suis un peu décontenancé.

Je vais donc essayer de critiquer comme je peux un film qui ne m'a absolument pas marqué.

L'histoire: que dire de l'histoire. C'est sûr que je ne m'attendais pas à de la grande trame dramatique mais je m'attendais au moins à autre chose que: 4 personnes avec des supers pouvoirs glandent à rien foutre dans leur appartement jusqu'à ce que le méchant décide de faire quelquechose. Quand un film compte 2 scènes dans une salle de bain, on sait que les auteurs cherchaient du matériel comique et n'en trouvaient pas.

La trame sonore: Il devait sûrement y avoir de la musique pendant les scènes mais rien qui n'accroche l'oreille. Rien non plus qui ne l'arrache. Je serais probablement incapable de sifflotter le thème musical même si on m'offrait 1 millions de dollars tellement il n'est pas mémorable.

Les dialogues: on tombe un peu plus dans le pas très bon ici. Mais c'est quand même un film de super-héros donc les répliques kitchs étaient attendues. J'ai toujours détesté la BD des 4 fantastiques pour cette habitude excécrable de certains personnages d'avoir une phrase qu'ils devaient dire à chaque épisode ("It's clobberin' time" pour la chose, "Flame On" pour la torche humaine, etc.)

Le jeu des acteurs: Du meilleur au pire on retrouve Ben Grimm, Johnny Storm et une troisième position difficile à séparer entre Dr Doom, Sue Storm et Reed Richards. Pas que l'acteur qui joue Johnny Storm soit si bon que ça mais c'est que les trois derniers sont si horribles que c'est difficile de faire pire.

On a d'un côté Mr Fantastique qui n'a jamais l'air d'avoir d'émotions. De l'autre, Dr Doom qui en a trop. Et au milieu Sue Storm qui n'a rien de brillant à dire ou à faire mais qui a quand même un décolleté plongeant.

Les effets spéciaux: assez chouettes. Je dirais même très bien. Du véritable bonbon de yeux (traduction libre de Eye Candy)

Je pense que je vais donner 2 ninjas à ce film, mais ces ninjas sont assez fantastiques pour quatre. Allez le voir, vous aurez probablement comme moi tout oublié du film le temps de vous rendre austationnement. Sauf peut-être le décolleté de Jessica Alba...

vendredi, juillet 15, 2005

Harry Potter

j'ai vu un article sur le site de la BBC qui m'a fait bien rigolé.

http://news.bbc.co.uk/1/hi/england/lincolnshire/4682519.stm

Selon certains parents, donc, Harry Potter serait 'le mal'. Ils ont sûrement raison puisque même Benoît XVI semble abonder dans le même sens. Est-il nécessaire de souligner qu'il est infaillible?

Moi, je n'aime pas Harry Potter. Je ne le trouve pas méchant, je le trouve antipatique. En plus, il évolue dans un monde tout-à-fait incohérent. Remarquez que je base mon opinion sur ce que j'ai vu des films, ne réussissant pas à me résoudre à lire les livres.

Premièrement, on voit que Harry a passé les onze premières années de sa vie torturé psychologiquement et même parfois physiquement par son oncle et sa tante. Sa chambre consiste en un placard fermé sous les escaliers, il doit faire constemment des travaux ménagers, il n'est pas battu mais on sent qu'il n'y a pas très loin de la coupe au lèvres. On sait de plus que ses amis savent le traitement qu'il subit aux mains de sa famille adoptive. Pourtant personne ne lève le petit doigt pour le sauver. Ni ses amis, ni les responsables de son école ne sont foutus de simplement appeler les départements britaniques d'aide à la jeunesse.

Deuxièmement, on retrouve l'école où la majorité de l'action se trame. On a beau dire, c'est à onze ans qu'on force ses enfants dans les mondes des sorciers à choisir leur profession future. S'ils décident d'aller à l'école 'normale' un avenir morne de moldu les attends. sinon ils iront à Poudlard où il deviendront sorciers. Mais que fait-on de ceux qui abandonnent à mi-chemin. Ceux qui se rendent compte à 18 ou 20 ans que leur vie résidait plus dans le monde des moldus. Ils veulent devenir avocats ou encore docteurs. Ben ils peuvent oulier ça.

Pendant qu'ils apprennent leurs cours de potions et de défense des forces du mal, les petits étudiants apprennent les rudiments du calcul, de l'histoire et de leur langue parlée et écrite. C'est difficile de changer de carrière quand ton niveau de connaissance de l'anglais (ou du français), des maths et autres matières scolaires s'arrêtent à celles d'un enfant de onze ans.

Onze ans, c'est l'équivalent québécois d'une cinquième année. Donc, selon l'Unesco, les étudiants de Poudlard sont probablement considérés comme illetrés. Même Céline Dion s'est rendue en secondaire trois et elle ne pourra jamais se faire passer pour la lame la plus affutée du tirroir à couteaux. Imaginez si elle avait arrêté ses études au primaire.

Cette carence académique est peut-être la raison pourquoi les méchants du monde de JK Rowling sont si niais. Moi, à la place de Voldemort, j'aurais montré aux gens qui entourent Harry Potter que l'amour des parents ça laisse peut-être des cicatrices en forme d'éclair mais un calibre .38 ça laisse des trous que la médecine moderne à du mal à reboucher.

Évidemment je passe sous silence le gros du texte de Rowling qui laisse sous-entendre qu'on peut sorcier et cool ou moldu et insignifiant. Les moldus sont en effet décris comme étant sans intérêt, mesquin et un peu stupide. Comment ensuite expliquer à un enfant qui lit la série qu'il n'est pas sorcier mais qu'on l'aime quand même...malgré tout.

Évidemment, toutes ces critiques serait inutiles si au moins "l'oeuvre" de JK Rowling avait un tant soit peu d'originalité. Mais en 3 films ou me sert la même putain d'histoire, je ne trouve pas qu'il y a de quoi fouetter un chat.

"Mais les livre de Harry Potter amènent les enfants à la lecture". J'avoue, ça c'est un argument de taille. Mais quand j'aurai des enfants, je les initierai à la lecture avec des oeuvres bien mieux écrites, plus originales et tout aussi appropriées pour des enfants. Les chroniques de Narnia viennent à l'esprit, tout comme les livres mettant en vedette Tiffany Aching de Terry Pratchett. Je commence à avoir hâte que JK Rowling finisse son prochain livre. Au moins, on entendra plus parler de Harry pour un bout. Jusqu'à ce qu'elle se mette à laisser son nom à des séries de livres écrits par un paquet d'auteurs et qu'elle fasse de Harry Potter une franchise qui sera si mercantile et de si piètre qualité qu'elle donnera aux romans harlequin leurs lettres de noblesse.