lundi, novembre 27, 2006

Les meilleurs pires

Je suis encore plus ou moins cloué sur mon jeu.

Mais par contre je ne veux pas que mon blog meurt complètement alors en attendant de voir un film vraiment inspirant je vous offre le palmarès des meuilleurs pires. Ou encore la réponse à la question qu'on me demande pas exactement souvent: c'est quoi tes pires films.

Star Trek V:
dans Star Trek V: The Final Frontier l'équipage de l'Enterprise nous amène à "La frontière de l'univers" où ils rencontrent une grosse face bleue qui est potentiellement Dieu. Chemin faisant ils rencontreront des dialogues exécrables, des situations emmerdantes et une morale à la gomme sur le suicide assisté.

La seule vertue que ce film peut avoir c'est qu'il permet de mieux apprécier les autres films de la franchise. oui, même Star Trek Nemessis et Star Trek Insurection. Ces deux derniers films avec Star Trek Generations se méritent une mention honorable de mauvaisitude.

Highlander II:
J'ai adoré le premier Highlander quand je l'ai vu. Même en le revoyant aujourd'hui et en me rendant compte que c'était pas si bon que dans mon souvenir j'ai quand même trouvé le film cool. J'avais mis la barre haute pour ce film.

En plus c'était le premier que j'allais voir "dans la grand ville" (je venais de déménager à Québec à l'époque). Quand je repense à quel point ce film est excécrable j'ai presque envie de pleurer. Et quand je vois ce qui s'est fait avec la franchise depuis (Highlander III et IV et les séries télé Highlander the Series et Highlander: The Raven) je me demande pourquoi je continue d'aimer le cinéma de genre fantastique/Science fiction.

Highlander II est de loin la pire suite qu'on peut faire à un film. Il vient détruire toute la mythologie créée dans le premier film (la planète Zeist! la planète fucking Zeist! AARGH!)mais en plus gagne le prix pour "la manière la plus pas rapport de ramener un personnage mort dans le premier film".

Quand un film comme Highlander II sort sur nos écran, Jésus pleure un peu.

Lost Highway
2 heures de zigonnage de pas rapport. Mais c'est par David Lynch alors si on est un snob pour les films c'est bon. Ben l'empereur est nu mesdames et messieurs et le film est mauvais. Plein d'images fuckés, de personnages vaguements suréels et plusieurs questions sans réponses (il s'est passé quoi mercredi? pouquoi la cabane dans le désert explose à l'envers? c'est qui le bonhomme chauve qui ne cligne jamais des yeux? pourquoi j'ai payé pour voir ce film?) ne font pas un bon film.

Le pire c'est qu'après avoir vu ce gaspille de celuloïde, la fille assise devant moi a déclaré à ses amis qui sembaient aussi perplexes que moi: "moi, j'ai tout compris". Ce serait presque drôle si elle n'en avait pas dormi le trois quart.

Underworld et Van Helsing
Ces deux films sont rassemblés car ils sont coupables des mêmes crimes contre les cinépiles: ils ont pris un genre que j'aime et l'on tellement surfait que j'avais du mal à le supporter. Et les deux mettent en vedette Kate Beckinsale.

Les fans du mythe du vampire ou de loups-garous devraient s'abstenir de regarder ces deux films. Cet avertissement compte double pour les suites de ceux-ci.

Batman Forever
Je suis allé voir ce film au ciné-parc à sa sortie. J'avais adoré ce que tim Burton avait fait avec la franchise de Batman et une ère de films de super-héros pas trop mauvais semblait commencer. Et puis la franchise est passée à Joel Schumacher.

Entre la Batmobile en carton, les néons roses et la face de Val Kilmer en carton je ne sais pas ce qui m'a le plus "turné off". Mais c'était assez pour que je n'aille même pas voir la suite: Batman and Robin. En entrevue Joel Schumacher disait qu'il rappelait constemment à ses acteurs qu'ils ne faisaient un film mais une bande dessinée. Le résultat final fut la mort de la franchise jusqu'à ce que Batman Begins vienne la faire renaître de ses cendres.

Showgirls
Comment autant de nudité peut générer un film aussi médiocre. Showgirls gagne l'honneur du seul film dont je suis sorti de la pojection avant la fin. Un moment donné, j'en pouvais plus. J'ai fini par voir la fin quand le film passait à la tivi et je suis content d'avoir prit un break de 2-3 ans entre le début et la fin du film. Ça m'a permit de me refaire des défenses mentales.

C,est tout pour tout de suite. Je vais essayer de penser aux films que j'ai vu que j'ai aimé pour un prochain billet si je reste silencieux aussi longtemps

mardi, novembre 07, 2006

maudits MMORPGs

J'ai négligé mon blog depuis quelques temps. C'est à cause d'un MMORPG. Un Massivelly Multiplayer Online Role Playing Game. C'est un jeu joué en ligne par plusieurs personnes en même temps.

J'ai toujours un peu rit de mes amis qui perdaient leur vie sur ces jeux. Je les imaginaient regardant leur écran béatement à cliquer de temps en temps pour commencer un combat tout en se faisant enquiquiner par des débutants criant à tout vents "Does anybody have a magic sword?" (quelqu'un aurait-il une épée magique). J'étais loin de me douter que l'image que je m'en faisait n'était pas loin de la réalité. Par contre j'étais loin de me douter à quel point c'est du crack virtuel ces jeux.

J'ai passé un nombre d'heures ÉNORME depuis 2-3 semaines sur ces trucs. Au point où mes activités de temps libre ont énormément souffert. J'ai donc manqué quelques films au cinéma que je voulais voir. Je n'ai pas peint quelques figurines que je voulais peindre. Je n'ai pas lu de bouquins qui m'interessent. Je n'ai pas écrit mon texte qui discrdite la théorie de l'existence du Manitoba.

Quand je contemple tout ce que je n'ai pas fait, je suis impressionné. Et pourtant même en écrivant ces lignes je pense à quel point je veux jouer. Le fait que je DEVRAIS travailler a aussi frôler mon esprit comme ironique dans l'écriture de ce texte prétexte à procrastination.

Le pire c'est que j'ai emberlificotté ma femme dans ce jeu et elle est tout aussi accro compulsive que moi. Résultat: l'un comme l'autre accorde seulement le temps minimum pour les tâches ménagères. Résultat de cela: notre frigo était pratiquement vide jusqu'à hier, la vaisselle s'empille et l'inspiration de ce billet: je suis à travailler à la maison et je n'ai rien de propre à me mettre. J'ai mis hier ma chemise de "jour officiel du lavage" mais nous avons tous les deux procrastiné. Je devrai passer donc une partie de la journée "topless". Tous ça à cause d'un jeu.

Chérie, si tu lis ces lignes au bureau aujourd'hui, ne t'en fait pas. Je vais faire un peu de lavage dans la journée alors nous pourrons jouer à Dofus ce soir bien peinards. Par contre j'insiste pour prendre une pause en fin de semaine pour aller voir Night of the Living Dead 3D. Non, non! J'insiste. On ne peut pas manquer la convergence de deux phénomènes des belles années des films d'horreur comme ça: Night of the Living Dead et un film 3D dans la même salle. J'ai un orgasme de geek juste à y penser....

lundi, octobre 23, 2006

Pris pour acquis

Je me suis rendu compte de quelque chose de troublant aujourd'hui. J'ai une relation avec un paquet de gens qui me prennent pour acquis. C'est sur que pendant longtemps je n'ai pas vraiment porté attention à eux non plus pendant plusieurs années, mais je trouvais depuis peu que je commençais à les comprendre.

Mais ça m'a frappé comme une tonne de brique. Oh! bien sûr je me suis rendu compte que tous ce qu'ils me racontaient allait de l'éxagération au mensonge éhonté en passant par les sophismes grossiers au réaregement des faits pour qu'eux paraissent bien. Mais jamais à date je ne m'était senti exclu, que mes sentiments comptait pour des clopinettes.

C'est là ou j'en suis dans ma réévaluation de ma relation avec les politiciens.

Bien sûr, je fait partie d'un segment de la population qui les attirent: le segment qui vote. Mais jamais ils ne prennent soin de me souligner à quel point je suis spécial et qu'ils ne veulent pas me froisser.

Je me souviens quand tout le monde avait droit à cette ingratitude institutionnalisée. Quand les aveugles et les noirs côtoyaient les sourds et les Indiens. Aujourd'hui on oserait pas dire aucun de ces épithètes aux électeurs. Les aveugles sont devenus non-voyants, les noirs Afro-Canadiens, les sourds malentendants (impliquant vaguement que ceux qui n'a pas le sens de l'odorat sont des malodorants) et les indiens sont devenus des autochtones.

Puis les groupes sociaux se sont mis de la partie. Les homosexuels sont devenus des gais, lesbiennes et trans-genre. Les hippies sont devenus des écologistes. Les immigrants ont tous maintenant un pays d'origine et ont tous leur communauté propre (au lieu de tous venir de la Zimportie (la place d'où viennent les Zimportés)). Même les gens qui refusent de voir la réalité en face sont devenus des "Créationistes".

Depuis les élections de 2000 en plus les femmes se sont mis de la partie. Tous les discours politiques s'adressent maintenant aux Canadiens, Canadiennes ou Québécois, Québécoises.

Moi je suis un homme blanc. Je n'ai pas mon euphémisme à moi pour me définir. Et en politique c'est souvent "on me condescent donc je suis". Je décide donc de partir un mouvement. Afin d'avoir mon euphémisme à moi je ne suis plus blanc mais bien Euro-Canadien. Les séparatistes peuvent devenir des Euro-Québécois si ça leur chante, moi je prendrai Euro-Canadien pour l'instant étant donné la géographie courante lors de l'écriture de ce billet.

Nous pourrions avoir nos associations, nos parades, avoir une case à cocher dans les formulaires d'assurance-emploi pour la section "faites-vous partie d'une des communautés suivantes". Ce serait glorieux. En plus, j'aurais enfin l'impression que les politiciens s'occuppent de moi car ils auraient peur de me froisser s'ils m'adressent le mauvais patronyme.

Bout de crisse! j'en demande pas tant que ça. Les femmes de ménage sont devenues des intervenantes à domicile. Me semble qu'une société qui en est rendu à appeler ses femmes de ménages des "Intervenantes à domicile" devrait être ouverte à ce simple caprice.

Alors, qui est avec moi?

mardi, octobre 17, 2006

The Grudge 2

Jai passé mon vendredi 13 à aller voir Open Season. Pour me reprendre, je suis allé voir un film qui est SORTI un vendredi 13, The Grudge 2 (Rage meurtrière 2) .

TG2 raconte l'histoire de la soeur de l'héroïne du premier film. Aubrey part donc au pays du soleil levant pour récupérer sa soeur qui est à l'hopital. blah-blah-blah elle rentre dans la maison hantée et se fait tourmenter par l'esprit blah-blah-blah. Non, l'histoire n'est pas interessante.

Pendant ce temps, une famille américaine commence à s'entredéchirer pendant que des écolières nippones se font tourmenter par le fantôme dans la maison. Mais ces parties là ne sont pas intéressantes non plus.

juste pour compliquer l'affaire, on ne sait pas laquelle des histoires est l'histoire principale. Le film passe d'un groupe à l'autre et comme il y a beaucoup de victimes à buter, on ne passe pas trop de temps à présenter des personnages.

Je pense que la meilleure manière de réparer ce film aurait été de laisser tomber toute la partie avec la soeur de Sarah Michelle Gellar parce que franchmement, c'était la moins intéressante des 3. Mais discerner laquelle des partie était la moins intéressante était assez difficile.

Le résultat final est un assemblement de creshendos dans la musique du film pour nous faire sursauter. Mais ce qui entoure les sursauts, c'est de la shnoutte. Mais pas complètement quand même. Certaines images sont assez inquiétantes mais elles ne valent pas à elles seules le prix de l'entrée.

Je donne donc à The Grudge 2 un petit ninja seul. Ce ninja trouve que 95 minutes c'est long pour juste en venir au fait que les prochains films de la frnachise seront filmés aux States parce que c'est moins cher que de filmer au Japon.

samedi, octobre 14, 2006

Reviendu au bercail

Je suis de retour à la maison.

ça aura été un beau voyage. On eu le temps de voir
- Central Park
- Le musée d'histoire naturelle
- Time Square
- Le métro
- Le Metropolitan Museum of Art
- 2 pièces sur Broadway
- Un club de comédie typiquement New Yorkais
- un film
- à quel point c'est épuisant marcher toute la journée avec un sac à dos rempli de trucs de touristes.

Je pense quand même qu'on aurait pu rester plus longtemps car on a pas eu le temps de faire quelques activités qu'on voulait faire (aller faire un tour sur le Staten Island ferry entre autre).

Chemin faisant j'ai pu apprendre plusieurs leçons de la vie.

Première leçon: amener son passeport aux States c'est important si on ne veut pas se faire chicaner par le type à la frontière. À la frontière canadienne le garde était pas moins "stuck-up" et ne nous a pas fait la morale. Il n'a même pas checké nos bagages.

Seconde leçon: Après 4 jours aux États-Unis je suis écoeuré de voir de la bouffe. Ils en mettent vraiment beaucoup dans les assiettes et même moi qui a une bonne fourchette j'en ai plein le derrière de bouffer.

Troisième leçon: Si je me fie aux statues au Metropolitan les Indiens (comme dans "j'ai des hindous dans mon jardin", pas Amérindiens) aiment les femmes avec des seins vraiment ÉNORMES. Si j'étais légèrement plus célibataire j'irais presque confirmer de visu cet état de choses. Car si ces statues s'approchent de la réalité il y a plein de perverts qui perdent leur temps ici.

Quatrième leçon: La ville de New York poste la liste des "droits des passagers de taxi" dans tous les taxis. Afin de les lire pour qu'elles reflètent la réalité, il faut utiliser un ton sarcastique. Par exemple: "Les passagers ont droit à un trajet silencieux sans klaxon ou radio" ou "Les passagers ont droit à un chauffeur qui respecte le code de la route", etc.

Cinquième lesson: C'est vraiment amusant d'avoir le poweur de la langue étrangère (tm). C'est cool de voir un vendeur nous harceler en anglais, switcher en français pour discuter de sa proposition sans qu'il puisse intervenir dans les discussions et reswitcher pour donner notre réponse.

Sixième lesson: J'ai vraiment trippé quand pour la première fois de ma vie j'ai pu faire une réservation au nom de "Luc Tremblay" et être certain d'être le seul qui a fait une réservation à ce nom probablement dans toute la semaine.

Septième lesson: New York c'est gros en ta'. Il faut définitivement plus de 4 jours pour tout voir.

Huitième lesson: Si ta chambre donne sur un autre mur de l'hotel, ferme tes stores. Les voisins peuvent te voir de leur chambre.

Neuvième lesson: Faut pas appeller pour prendre les messages en chemin quand tu reviens. Il y a des bonnes chance qu'au moins un des messages sur ton répondeur te fasse royalement chier.

Dixième lesson: Si je vous set de guide et que je dis "essayons le chemin à gauche" sans trop savoir, prenez la droite. Au cours du voyage j'aurais épargné des heures de déambulations si j'avais suivi ce simple conseil.

Onzième lesson: Des jambières de hockey peuvent vous rendre la vie franchement agréable lorsque vous allez voir un show à Broadway et que vous êtes assis haut. Si vous faites 5'10" et plus, vous devriez en mettre dans vos bagages juste au cas.

Douzième lesson: 4 déjeuners à New york dans 4 restaurants différents m'ont prouvé une chose: les américains sont incapables de servir des roties chaudes. Et des roties à Temprature et Pression Normale (TPN) c'est pas les gros chars. Par contre ça donne une vision de la famille américaine qui prépare toutes ces toasts du mois un diamanche bien tranquile pour en avoir pour tout le mois et s'assurer qu'elles sont bien tièdes. juste à l'idée qu'on serve des toasts froides doit faire se retourner Cora de chez Cora Déjeuners dans sa tombe (si elle est morte... ou gothique).

Sommes toutes un beau petit voyage. Court et légèrement éreintant. Nous allons sûrement retourner dans la grosse pomme un de ces quatres. Mais pas avant d'avoir fini de digérer les quantités gargantuesques de bouffe qu'on a pu nous présenter.

jeudi, octobre 12, 2006

voyage de noce en marikovision 2

voici un second texte de Mariko pour vous.

Moi ça va attendre à demain. trop fatigué... Mais Avenue Q c'est vraiment chouette.

Deuxième journée
Je prend du retard puisqu'au moment d'écrire ces lignes, la troisième journée de notre périple dans la grosse pomme s'achève.
Je me suis habituée à notre chambre austère et ordinaire. On s'y fait notre petit nid, à force de rester ici 4 nuits. Au moins on a la paix.
Hier donc, nous sommes allés déjeuner au Manhattan Diner, qui est le restaurant associé de l'hotel et aussi le plus près. Mon omelette au "fromage américain" (processed cheese orange pas très goûteux) n'était pas très bonne, même avec du sel et poivre (je ne voyais pas ce que j'aurais pu y ajouter... du sirop de poteau?). Lucre non plus n'a pas trippé fort fort sur son repas. Nous n'y retournerons donc pas.
Dans l'avant midi, nous sommes allés visiter Central Park. Si j'avais eu des souliers adéquats pour la marche, j'aurais beaucoup aimé. C'est très intéressant d'être dans autant de belle nature... tout en sachant que gros boulevard entoure le parc. Nous n'avons pas essayé les tours de calèche (qui doivent j'en suis sûre coûter une fortune). Peut-être demain...
Dans le parc, j'ai trouvé comique l'annonce "SVP, pas de sport, juste de la relaxation et de la lecture". Surtout, la même affiche autorisait la rêverie (daydreaming). J'ai trouvé que c'était un clin d'oeil rigolo.
Notre visite au American Museum of Natural History fut intéressante pour les énormes squelettes de dinosaures. J'avais tellement mal aux pieds, encore une fois, que je n'ai pas pu tout apprécier à sa juste valeur je crois. Constat général... ça coûte cher! Surtout la nourriture. Il faut leur donner ça qu'ils en donnent en quantité industrielle pour se rattrapper.
En revenant le soir, nous n'étions pas sûrs de ce que nous voulions faire. Un très amical vendeur nous a accosté pour nous offrir des billets 2 pour 1 à un comedy club pas loin de notre hotel. C'est celui où Seinfeld faisait ses stand-ups des deux premières saisons de son émission, apparamment. Nous avons accepté (pourquoi pas!) et le vendeur s'est montré vraiment super sympathique quand nous l'avons recroisé pour aller souper. Ne lui demandez pas de se souvenir comment prononcer Marie-Eve par contre, c'est un peu trop pour lui! (Made... Mag... Madive?)
C'est lui qui nous a recommandé l'endroit où nous sommes allés souper, un resto chinois-espagnol. Oui,oui, vous avez bien lu. C'était bon mais encore une fois en trop grosse quantité.
Le comedy club (deux consommations par personne obligatoires) était amusant. Pour le prix, il y avait beaucoup de comiques, certains vraiment drôles, certains vraiment plate. La moitié de la salle était occupée par un groupe d'ado canadiens en field trip alors ils ont cassés du sucre sur "notre" dos pas mal.
En somme, une bien belle soirée!

mercredi, octobre 11, 2006

ze voyage de noces parte tou

Aujourd'hui nous sommes allé en chasse d'un endroit où transformer nos piastres canadiennes pour des dollars amerloques. Je dois avoué que j'ai une attaque de logique qui m'a coûté un bon détour. J'ai pensé: Central Park est tout prêt, c'est un gros aimant à touristes, on y trouvera sûrement un bureau de change.

Grossière erreur que tout cela. Nous sommes parti à l'aventure dans l'idée de trouver un bureau de change en vitesse pour ensuite aller au Musée d'histoire naturelle. Grand mal nous en prit. Mais j'y revient plus tard, tout d'abord j'aborderai le dépaysement culinaire.
Nous sommes allés déjeuner au coin de la rue dans un resto nommé "Manhathan Diner" où j'ai appris qu'au states
1- les canadiens ont leur bacon et
2- les américains ont leur fromage.
Pour le bacon canadien, c'est du bacon de dos. Mais le fromage américain c'est des tranches de fromage équivalent au Singles de Kraft. Moi à leur place je collerais le nom d'un pays que je déteste sur un fromage d'aussi piètre qualité. Mon déjeuner m'a aussi introduit à un phénomène que je n'avais jamais vu: les roties servies à température de la pièce. Et plutôt que la sempiternelle confiture de fraises ou de framboises servie au Canada, c'est de la gelée de raisins qui vient avec les toasts froides. Pour les curieux la gelée de raisin contient:
- Jus de raisins
- Sirop de maïs à haute teneur en fructose
- Sirop de maïs tout court
- pectine et acide citrique

Oui, vous avez bien lu: on a mis du sirop de maïs 2 fois plutôt qu'une. On avait définitivement peur que quelqu'un pense que ça puisse être santé.
Un autre petit truc, je n'ai pas eu de sirop d'érable avec ma gauffre mais un "pancake syrup" qui redonne au sirop de poteaux ses lettres de noblesse. Lisez plutôt les ingrédients:
- Sirop de maïs
- Colorants de caramel
- saveurs artificielles
Le pire c'est qu'a priori j'aime bien le sirop de maïs mais celui qui vient avec ma gauffre me fait grincer les dents.
Puis vint le dîner. Nous nous sommes rendu à la cafétéria du musée d'histoire naturelle où on m'a servi des trucs pas possible. Les pires coupables dans la section "crimes contre la gastronomie" ce sont les croquettes de dinosaure.

Ces infâmes croquettes, servies à température de la pièce (of course), n'ont des dinosaures que la saveur paléolithique. C'est difficile de faire de la viande de poulet croustillante mais parbleu! Ils ont essayé.

Dans le chapitre "l'ironie est une dûre maitresse" les ailes de poulet qui sont servient vienne avec de la sauce au fromage bleu. Chez-nous le fromage bleu est un peu plus "haut de gamme" mais ici il est servi avec le junk food le plus junk que j'ai vu depuis longtemps.
Un autre truc (qui est venu dans l'assiette de ma femme cette fois) c'est le cornbread. Le cornbread c'est comme le cousin chien sale du gâteau éponge. Ça ressemble au gâteau éponge, ça a la texture du gâteau éponge mais ça goûte ce que le gâteau éponge gouterait s'il avait une dent contre l'humanité. Nous avons donc laissé l'énorme bloc de cornbread dans notre assiette mais de toutes façons avec les portions colossales qu'on nous avait servi on avait de la bouffe de trop.
D'ailleurs, partout où nous allons les portions sont énormes. C'est presque impossible de finir notre assiette dans les restaurants que nous fréquentons.

Assez parlé bouffe, Parlons plutôt de notre journée. Comme je l'ai mentionné plus haut nous sommes parti en quête d'un bureau de change. Ma première erreur de la journée fut de regarder dans "Le guide du routard" pour voir où je pouvais trouver ce service. Le fâmeux guide nous réfère en début de bouquin à la section par quartier pour savoir où trouver ce genre de choses. Je vais donc voir à la section "Adresses utiles" du Upper West Side et on m'indique que dans central park on trouve 2 "visitor centers". Le premier dans le Belvedere Castle et le second au Dana Research Center. Un petit coup d'oeil sur la mappe m'indique que le Belvedere Castle est plus proche alors j'essais de m'y diriger.

MAriko et moi n'avons pas fait 2 pas dans le parc qu'on croise un hurluberlu qui faisait son jogging à reculons en regardant par dessus son épaule de temps en temps. Ça s'annonçait bien. Ça m'A aussi rappelé que quand j'étais au CEGEP à Québec un des étudiants avait l'habitude d'aller faire son jogging sur les plaines d'Abraham à reculons aussi. Mais lui les gardes du parc l'ont averti qu'il y avait eu trop de plaintes et qu'il devait cesser.

À vue de nez j'opte pour la rue qui descend dans central park et je pars en quête. Seconde erreur: je tourne à droite dans un sentier qui a l'air d'aller dans la bonne direction. J'entre donc dans "the Ramble". Une sorte de forêt dans cetral park où les oiseaux et les écureuils peuvent se promener bien tranquilles tout en écoutant les bruits des sirènes et klaxons.

Je me retrouve après une bonne marche sur la 5ième avenue. Un plan qu'on ne retrouvait pas de l'Autre côté du Parc me montre que si j'avais tourné à gauche j'aurais trouvé Belvedere Castle en quelques minutes (au lieu de quelques heures). 5 minutes plus tard nous nous retrouvons donc à Belvedere Castle et misère de misère, la visitor's center est un genre de centre d'interprétation. Donc pas de bureau de change. Mettons que je ne portait pas l'auteur du guide dans mon coeur à ce moment précis.

Tant qu'à retourner à l'hotel, Mariko et moi optons plutôt pour un arrêt au guichet automatique pour retirer quelques sous et nous allons quand même au musée d'histoire naturelle.
Je dois avouer qu'entourer de dinosaures, mon enfant interne était VRAIMENT émerveillé. J'ai pu voir les restes des squelettes de bebittes qui ont peuplé mon enfance. Nous avons aussi pris le temps de visiter quelques autres salles mais nous n'avons pas tout vu. Certaines salles ne nous intéressant tout simplement pas.

Pour finir la journée nous sommes allé voir un spectacle de comédie à 2 coins de rue d'ici. DAns un club où apparemment Jerry Seinfeld aurait filmé ses monolgues durant la seconde saison de son émission. Plusieurs comiques. Certains très drôles, d'autres plutôt poches. La salle était remplie à moitié de canadiens de je ne sais trop où en voyage pour l'école. Nous avons donc eu droit à plusieurs jokes aux dépends des canucks. Petit point d'intérêt public: même si on peut légalement faire entrer "seulement" 173 personnes dans le club où j'étais ce soir,l'avertissement du service d'incendie new-yorkais au musée nous indiquait que 202 personnes pouvaient "fitter" dans les toilettes des dames. Je sais que les femmes aiment aller à la salle de bain en gang mais COME the f*ck ON!

Par contre avant d'aller au spectacle nous sommes passé à la pharmacie car j'avais besoin de comprimés pour le mal de tête. J'ai remarqué que plusieurs items sont gardés derrière le comptoir aux états-unis et les clients doivent demander pour certains items qui me semblent anodins. Des items comme du lubrifiant style KY ou des tests de grossesse. Mais malgré mes meilleurs efforts je n'ai pas vu dans l'étalage où le client doit demander spécifiquement certains items ce qu'il veut de condoms. J'ai presque le goût d'y retourner demain pour voir où sont cachées les capotes.

Et en revenant à l'hotel je décide de lire le livre qui décrit les services et frais de l'hotel. J'y apprend que le bureau de change le plus proche se situe à 2-3 coins de rue. Donc toute l'épopée Central Parkesque aura été ultimement pour rien. Au moins ça m'aura permis de voir qu'il n'y a pas que des corbeaux comme oiseaux à New York.

La lune de miel par Mariko

Un peu comme j'ai fait pour Malphas, je vous présente un billet de ma chère et tendre épouse. Ce billet sera donc en Mariko-vision


Premier jour de notre voyage à New York! Deux gros points négatifs seulement, j'y reviendrai,
Étant une touriste qui s'assume et sortant du pays pour la première fois, j'ai pris plusieurs photos du voyage en cette première journée... et je suis sûre que ça va continuer!
Mon premier américain fut un jeune douanier avec tout du jeune patriote qui aurait pu partir à la guerre pour se battre pour sa patrie, ou Bush. Je l'imagine très bien avec sa femme qui l'attend à la maison avec ses deux enfants en bas âge et un drapeau sur la façade de la maison. Je ne sais pas pourquoi il m'a fait penser à ça... peut-être l'uniforme. Enfin bref, il était cute et sympathique quand même alors mon premier américain "en personne" ne fut pas trop rébarbatif,
Le voyage de mon côté se résume à dormir, manger... et admirer le paysage. Faut donner ça à Elvis Gratton, ils l'ont tu l'affaire les amaricains. Du moins, pour les autoroutes vers NY! Superbe nature tout au long du chemin, beaucoup plus qu'au québec, avec un terreplein entre les deux voies large comme un petit parc... Wow!
Côté restaurant fast-food sur la route, on n'est pas super bien tombé. Un KFC et une crèmerie. Mon constat: le junk food goûte meilleur au Canada.
J'imagine que Lucre va déjà vous parler de la radio chrétienne sur le chemin (et les menaces de perdition des enfants par l'halloween). Je vais donc sauter tout ça.
Premier point négatif: le quartier de notre hotel fait dur et est relativement loin de notre profit (10-15 minutes de taxi pour aller à Broadway, etc.).
Deuxième gros point négatif: je considère que l'on s'est fait fourrer pour notre chambre d'hotel. Hotel Belleclaire = shitty room and no service.
Passé l'ascenseur d'un pied et demi par deux pieds, sans exagération, des murs jaunes sales nous mènent vers notre chambre (c'est labyrinthique).
Notre chambre est minuscule. Il n'y a aucune décoration sauf un gros miroir posé par terre. La fenêtre mène sur... un gros mur de briques. Les murs de la salle de bain sont laids et sales. La télévision fonctionne mal. Et ça nous coûte en moyenne 300$ par nuit ici. On s'est fait fourrer. GRRRRRRR
Ah oui et il ne faut surtout pas oublier le forfait internet que l'on paie et qui ne marche qu'une fois sur deux...
Ceci dit, assez pour les points négatifs.
Nous sommes allés manger chez Niko's Mediterranean sur Broadway et je n'avais jamais eu une assiette aussi bien présentée. J'ai pris du saumon qui m'a été servi sur une planche avec des légumes grillés et des pommes de terre délicieuses. hmmm
Hier soir, nous sommes allés voir Spamalot (parodie de Quest for the holy grail des Monty pythons). C'était bon mais pas à se pitcher sur les murs. Le quartier des théâtres m'a fait tripper par contre! Les panneaux d'affichage lumineux partout, les lumières, l'ambiance... wow!
Les gens de New York sont plutôt friendly de façon générale... sauf quand on est en taxi. Je me sentais dans un film lorsque nous sommes montés dans notre premier taxi... Les klaxons, l'agressivité, le traffic... ouf! Je suis contente de ne pas être Newyorkaise. En fait, j'aime la ville, sous beaucoup d'aspects c'est plus beau que Montréal mais juste pour le traffic, je ne voudrais jamais vivre là...
Voilà en résumé ma première journée.

mardi, octobre 10, 2006

Ze Voyage de noce, parte wonne

Puisque 7h45 AM c'est beaucoup trop tôt pour se retrouver au centre-ville de Montréal en trimballant tous nos bagages dans le transport en commun, nous avons opté, chérie et moi, pour l'option "prendre notre auto" pour se rendre dans la grosse pomme. Évidemment c'est plus une aventure pour moi que pour chérie qui elle n'a pas de permis et qui peut dormir tout le long mais quand même.
Le voyage s'est donc déroulé sans anicroches majeures. Sauf qu'on s'est fait grondé à la frontière car nous n'avions pas de preuve de citoyenneté et nos papiers d'identification canadiens n'ont pas complètement convaincu le garde. Le pire c'est que j'avais mon passeport tout prêt pour le voyage et c'est la seule chose que j'ai oublié.
Pour une raison obscure (je blâme le stress) j'ai passé le voyage a avoir une envie de pisser absolument horrible. J'ai dû faire au moins 5 ou 6 pauses pipi dans un voyage de quelques heures. Généralement quand je pars pour ma Gaspésie natale j'arrête 2 ou trois fois sur un voyage de 12 heures.
Avant de partir pour New York j'avais lu un peu des guides sur la vie des touristes dans la grosse pomme. Mais il y a un truc essentiel auquel je n'avais pas pensé. Il faut avoir de l'argent américain quand on roule sur leurs routes sinon on a l'air d'un con au péages. En fait, ce n'est pas que je n'y avait pas pensé mais c'est que je n'ai pas eu le temps de passer au bureau de change. Je suis resté surpris quand je suis embarqué sur la thruway New-Yorkaise avec mes billets Canadiens en poche seulement. Si ça vous arrive comme moi, ne vous en faites pas il y a quelques haltes sur la thruway qui ont des guichets qui permettent de retirer un peu de fric. Mais n'oubliez pas d'en prévoir pour les ponts pour entrer à Manhatan. C'est définitivement une mauvaise idée de faire comme j'ai fait (prendre la première sortie et faire la chasse à la banque).
Nous sommes donc arrivés à New York vers les 16h30. J'avais la trouille de rester pris dans le légendaire traffic New Yorkais. Peur qui s'est avérée inutile car il n'y avit pas de traffic près de mon hotel. En fait j'ai j'ai eu plus de difficultés à traverser Montréal que d'entrer à New York.
Après nous être enregistré à l'hotel nous nous sommes tapé un souper dans un resto méditéranéen tout près de l'hotel. Puis, nous avons essayer de voir un spectacle à Broadway. Nous n'avions pas de billets, juste une adresse approximative des théâtre que nous voulions voir. Après avoir manqué notre coup pour trouver la salle qui présentait Avenue Q, nous nous sommes rabattus sur Spamalot ( une adaptation pour la scène de Monty Python: Quest for the holy grail). La pièce était chouette mais je déconseille aux gens qui font plus 5'7" de s'assoir au balcon. Ma femme, qui a cette taille, était assez bien assise alors que du haut de mes 5'10" j'avais les bancs dans la rangé devant moi qui creusaient des trous dans mes tibias. J'ai passé la pièce dans une quête pour une position confortable. Cette quête s'est avéré plus que futilie.
La pièce quant à elle était correcte. On reprenait les scènes que les fans du film adorent, on a changer certains personnages et l'ordre des scènes et on a fait une fin qui faisait un peu n'importe quoi. Mais de toutes façons, juste voir Broadway tout illuminé la nuit vailat le déplacement. La lumière était comme en plein jour. Les néons m'ont presque aveuglé.
Sauf que le prix que j'ai payé pour voir ces lumières c'est une ride de taxi New Yorkais. Avis à ceux qui sont nerveux en auto: prenez le temps de vous familiariser avec le transport en commun. Mon échantillon de 2 chauffeurs n'est sûrement pas représentatif mais câlisse! ils sont malades dans la tête! À eux deux ils m'ont convaincu de m'acheter une carte Metropass. Je suis persuadé que le stress occasionné par une ride en taxi new yorkais fait perdre au moins 24 heures de votre vie.
Au moins ma chambre d'hôtel va me forcer à sortir un peu. Qualifier cette chambre d'austère serait le sous-entendu du siècle. La chambre est à penine plus grande que ma chambre à la maison sauf que pour y demeurer 4 jours je paye presque l'équivalent de 2 paiements d'hypothèque. Au moins j'ai une salle de bain privée qui est presque aussi grande que la chambre elle-même. Je n'ai pas de place pour me prélasser mais j'ai tout le loisir de m'étendre pour faire un numéro 2.
Au chapitre des chocs culturels, ma femme et moi nous sommes tapés une partie de voyage à écouter un preacher bien enflammé nous convertir à Jésus. Pour ceux qui voudraient m'offrir un cadeau de mariage et qui ne savent pas quoi, le site de l'émission nous présente un choix de littérature qui pique mon intérêt. N'hésitez donc pas à m'offrir Protecting your teen from today's witchcraft ou encore Satan:the deceiver.

lundi, octobre 09, 2006

Trop tardpour Tijuana


Malré le très abordable ticket à 216.20$, j'auraimis trop de temps à me brancher pour partir pour Tijuana.

La température était clémente, la mariée superbe et le marié suffisemment ajeunt pour réciter ses voeux.

Les commentaires positifs sur la noce sont venus de tous les côtés de la famille et le party a levé pas pire sans qu'il n'y ait de batailles.

Je ne veux pas me vanter mais je crois que c'est une des plus belles noces que j'ai eu le loisir de voir dans ma vie.

mardi, octobre 03, 2006

Maurice Richard

Bon, je suis en vacacnes, j'ai le temps de rattrapper le bloggage que je n'avais pas encore eu le temps de faire.

Voici donc la critique de Maurice Richard que j'ai écrit pour La revue de Terrebonne. Mais comme 200 mots c'est très court, j'ajoute les bout que j'aurais mis si j'avais eu la place. Afin de discerné l'original de la version "web enhanced", mes modifications sont en italique et en rouge.

Maurice Richard (5 Popcorns sur 10)

Pour ma première critique, j’ai décidé d’y aller avec un film qui discute d’une icône de la culture québécoise. J’ai nommé : Maurice Richard.

"Maurice Richard" raconte le début de la carrière du Rocket. Le film couvre la période de 1937 à l’émeute de 1955 et se concentre sur la discrimination que Maurice a subie dans la LNH. Malheureusement, on ne touche as la période où Maurice a joué avec son frère. D'ailleurs, malgré une grande place laissée à son beau-frère et son beau-père on ne mentionne presque pas la famille de Maurice.

Il est difficile de vendre un film sur le Rocket. C’était un homme de peu de mots, alors les dialogues sont peu nombreux et minimalistes. Donc, pas de grandes citations mémorables.

C’est un drame biographique, alors il n’y a pas de grosses scènes d’action avec des effets spéciaux. Donc pas de finale où Roy Dupuis doit sauver Selma Hayek d’une araignée mécanique gigantesque.

Il reste le hockey. On reprend les buts mémorables du Rocket le plus fidèlement possible. Et pour faire plus réaliste on enrôle des joueurs de hockey professionnels pour jouer sur la glace. Mais je ne connais du hockey que le nom des équipes et les résultats des quelques derniers matches pour pouvoir jaser avec les gars au bureau, j'ai probabelemnt manquer plusieurs occasions de faire "wow! c'était le numéro X du Y: Machin Truc!". C'est presque désolant de voir que ma fiancée pouvait reconnaître plus de joueurs de hockey que moi. Mais elle, c'est une fan. Les jours de gros match c'est moi qui doit amener bière et pretzels afin que madame puisse se tapper une soirée bien assise devant RDS.

Le film fera par ailleurs vibrer votre fibre nationaliste. Quand Maurice dénonce haut et fort le sort des Canadiens-français dans un monde essentiellement dominé par les anglais, on se souvient, le temps d’un film, de l’époque pas si lointaine où les francophones étaient souvent considérés comme des citoyens de seconde classe. C'est un peu ce qui a fait la force du film au Québec. Mais c'est malheureusment ce qui va probablement nuire au film sur le marché international. Ce sera difficile pour un public français de comprendre le contexte culturel de la Grande Noirceur au Québec. Le défi sera encore plus grand dans les marchés où l'intérêt pour le hockey pourrait vendre le film mais où le contexte culturel est encore moins connu. Je pense ici à des pays comme la Russie ou la Finlande ou n'importe quel pays où les Canadiens de montréeal recruttent ces temps-ci.

Une mention spéciale doit être faite aux maquilleurs et au directeurs. Dans certaines scènes Roy Dupuis ressemble à s'y méprendre à Maurice Richard. Il a la tête du chevreuil appeuré qui regarde les lumières venir sur l'autoroute quand il joue le Rocket en entrevue.

En bout de ligne, il est assez ironique que le film nous rappelle un temps où les joueurs de hockey devaient avoir un boulot de jour pour payer leurs factures alors que s’il jouait aujourd’hui, Maurice ferait probablement assez de fric pour acheter l’usine où il était machiniste.

Je donne donc à Maurice Richard 2 ninjas et demie. C'est bon si vous êtes un francophone qui a grandi avec les histoires de Maurice Richard plein les oreilles ou encore si vous êtes un immigré récent au Québec et que vous voulez comprendre un peu plus la culture Québécoise. Sinon, je ne vois pas vraiment quel intérêt quelqu'un pourrait trouver au film.

Percé on the Rock

Parce que je suis Gaspésien et parce que mes amis aiment mes critiques, ils m'ont offert gracieusement de visonner Percé on the Rocks, un film de Gilles Carle qui date 1964. En échange, je devait en faire une critique dithyrambique. Voici donc cette critique.

Percé on the Rocks (PotR) est plus qu'un court métrage de l'ONF. C'est une saga multimédia qui stimule tous les sens. L'action de cette frasque épique se passe dans le bucolique village de Percé où l'on retrouve le Rocher éponyme.

Tout d'abord ce film est un incontournable. On parle de Gille Carle ici. Un pionnier du cinéma québécois qui nous offert des chef-d'oeuvre comme La Guêpe et La Postière. Juste avec ces deux références je pourrais arrêter ma dissertation ici mais, que neni.

Oui, PotR est un court métrage de l'ONF mais quand on voit le festin d'effets spéciaux que s'est permis Gilles on voit qu'il avait son sujet à coeur. De la flotte viking qui campe à l'ombre du Rocher à la carte postale qu'ils envoient à leur femmes en passant par le serpentr de mer cracheur de feu: tout y est pour plaire pour l'amateur de sensations fortes.

Même les décors sont incontournables. Carle envoit promener les payeurs de taxes qui ont financer son épopée en faisant construire à grands frais un petit quai en 4 par 8. Chacune des ces planches qui constituent cette structure construite à même la plage semble nous crier: "tin ton budget!". Ces lattes réunis par des clous et des vis parvient même à survivre à la furie des tempêtes gaspésiennes où la vague frappe sans relâche.

Le créateur trouve même le temps dans ce magnum opus d'éduquer le spectateur niais. il nous apprend tout ce que l'ont doit savoir sur les fous de bassan, ces oiseaux magnifiques. Tel un ornithologue Gilles Carle nous abbreuve de connaissances sur ces bêtes en nous montrant tout sur elles. De l'origine de leur nom jusqu'à comment différencier les oisillons des adultes. Vous en sortirez grandi juste d'apprendre ces information vitales peu importe vos origines et votre travail­.

Et que dire la trame sonore signée Maurice Blackburn. Elle doit être entendue pour voir le grand talent de cet artiste d'avant-garde qui a su créer une symphonie qui se déroule sous nos oreilles attentives. Rivés devant la saga, la seule chose qui nous empêche de s'évanouir devant les images qui défilent devant nous à l'écran c'est le chant des dieux signé Blackburn nous parvient simultanément avec les images qu'on nous livre.

En plus, on peut reconnaître la griffe de Gilles Carle. Même dans un court métrage, même si le film a été produit dans les répréssives années 60, celui-ci trouve le moyen de nous montrer dans leur bikini toutes les trois sirènes qui nous déclament les dialogues fantastique. Impossible pour l'homme moyen de résister devant tant de charmes féminins exposés.

De plus, le film peut être visionné gratuitement à la ciné-robothèque située à l'angle de Maisonneuve et St-Denis à Montréal. Si vous habitez où que vous êtres de passage dans la grande Babylone vous devez vous faire un devoir, que dis-je, l'obligation d'aller feststoyer vos sens devant tant de lyrisme visuel.

Mais laissez-vous tenter plutôt par cet extrait disponible sur le web: http://www.nfb.ca/trouverunfilm/fichefilm.php?id=750&v=h&lg=fr (l'extrait est en anglais). Le revoir m'a rappeler que le film regorge d'informations plus véridiques les unes que les autres.

Les narratrices nous apprennent qu'il n'y a pas de requin à Percé. Donc le gros poisson qui a été capturé par des pêcheurs que mon père m'a amené voir quand j'étais jeune devait juste être une grosse perchaude. On apprend aussi qu'il n'y a pas de baleines à percé. Donc ces animaux que je suis allé voir au large de Percé avec ma future femme n'étaient pas des baleines mais probablement des plongeurs habilement déguisés.

N'hésitez donc pas à gaver vos sens et votre cerveau de ce concentré de culture. Vous vous le devez absolument.

Le garçon est mort, vive le ???

Samedi dernier j'ai vécu mon enterrement de vie de garçon.

Et oui, je me marie dans 4 dodos.

Sauf que maintenant que mon garçon est enterré et que je ne suis pas marié (donc pas un homme), que suis-je dans cette semaine? Je me sens un peu dans les limbes de la maturité. Et si le mariage n'avait plus lieu, est-ce qu'il y a un rituel pour le déterrer ce garçon?

Si je ne me retenais pas je chanterais une version modifiée de la chanson de Brittney Spears: "I'm not a boy, not yet a man".

Mais mon enterrement a été chouette. J'ai appris bien des choses. Dont le fait que se pousser pour Tijuana avant mon mariage est bien plus abordable que je ne l'imaginais. Bien sûr, ça implique 81 heures d'autobus donc je risque de sentir le con quesso (avec fromage) arrivé à destination.

Aussi, un présage dérangeant. En domptant mon némésis (le lapin), l'un de ces petits lagomorphe m'a graffigné l'annulaire gauche (le doigt ou je devrais porter le jonc). Maintenant je suis un peu perdu. Est-ce que cet animal m'averti du danger imminent que mes noces représentent ou si je dois m'efforcer d'aller à l'encontre des souhaits de la bête honnie et me marier peut importe le prix? On verra bien samedi si je dis "oui, je le veux" ou si je pars en courant et en huralnt "LE LAPIN AVAIT RAISON!!!!"

mercredi, septembre 27, 2006

Fast and Furious: Tokyo Drift

Pour ma chronique qui doit paraître la semaine prochaine dans La Revue de Terrebonne, j'avais loué deux films ne sachant pas trop ce qui m'inspirerait pour une critique. Le premier film que j'ai loué, Stupeur et Tremblements, sera critiqué dans la Revue (alors j'attends la publication avant de recopier ici) mais pour ce qui est de l'autre (Fast and the Furious: Tokyo Drift) j'ai toute la lattitude de le critiquer tout de go.

FatF:TD est une fable morale qui raconte l'histoire d'un gars, Sean Boswell (oui, boswell comme comme le juron de Jacque Chevalier-Longueuil dans les belles années des Bleus Poudres), qui se fait prendre à faire des courses illégales. Afin de lui apprendre une leçon en responsabilités, sa mère l'envoi rejoindre son père au Japon où Sean apprendra un nouveau style de course illégale: la Drift. La Drift en gros, c'est un mot qui veut dire dérapage contrôlé.

Après avoir vu Stupeur et Tremblement, dont la l'action se passe au Japon et les dialogues sont sous-titrés en fraçais, j'ai été rassuré de voir FatF:TD. j'ai pu voir qu'en réalité les japonnais entre eux ils parlent anglais avec un accent américain. C'est rassurant. Aprè tout, on ne voudrait pas visionner un film comme FatF:TD en surchauffant son cerveau avec un truc demandant intellectuellement comme de la lecture (ouache!). Et tant qu'à parler en anglais, les gens qui nous infligent le dialogue nous bombardent de petites lignes clichées faciles à avaler.

Mais de toutes façons le dialogue est à l'image de l'histoire. Dès qu'on voit le héros parler à Pitoune-la-blonde-du-meilleur-drifteur-de-la-place on sait qu'elle tombera amoureux de lui pour laisser tomber son roméo du moment et que le tout va se régler avec une course. Vraiment, vraiment pro-féministe comme film vous l'aurez compris.

En fait tout le film est un gros rammassis de clichés. C'est même pas drôle. Je ne pensais pas qu'il était encore possible en 2006 de trouver ce genre de film et encore moins un auditoire pour ceux-ci.

Mais de toutes façon, la seule raison de regarder ce film c'est pour les machines. Les gros char, les grosses courses et les grosses poitrines siliconnées sont tous bien mis en évidence. Et certaines de ces automobiles ont plus de personnalité et de talent d'acteur que tous les rôles principaux réunis.

C'était la première que je regardais un film de la série Fast and the Furious. Je dois dire que le film aurait pu s'intitulé juste "The Fast" car de la furie il y en avait pas beaucoup. Pas que je crois que les acteurs de ce film ont le charisme nécessaire pour simuler de la furie mais un effort aurait été apprécié.

Je donne donc à TFatF:TD 1 petit ninja. J'en aurais peut-être donné plus si je n'étais pas tombé endormi deux fois sur le film et quand resté en mesure de comprendre tout ce qui se passait.

Et la morale de l'histoire est: n'oubliez pas les enfants, si vous détruisez un champs de construction avec vos courses illégales c'est correct de vous sauver à Tokyo pour échapper à vos responsabilités. Mais si vos entourloupettes vous mettent les yakuzas à dos, c'est bien important de ne pas vous sauver et de faire face à la musique.

lundi, septembre 25, 2006

Et hop! à la conquète d'un autre média

Tout à commencé par la conquète du web.

Puis vint le contrôle de la presse écrite (où je fais mes débuts ce mercredi).

Maintenant c'est le cinéma qui vient me chercher. Oui Môssieur.

Ça s'est passé ce midi alors que je mangeais peinard quand tout à coup je me suis offrir un papier par une jeune fille. Ce papier il dit ceci:
début de citation

Recherchés
FIGURANTS/ FIGURANTES POUR
TOURNAGE D'UNE PRODUCTION
CINÉMATOGRAPHIQUE
- Vous êtes une personne de forte taille, belle et bien dans peau?
- Vous en avez des standards de beauté qui vous sont imposés par les médias?
- Vous avez envie de vous associer à un projet qui dénonce le culte de l'apparence et renverse les stéréoptypes?
- Si une expérience cinématographique professionnelle avec une équipe audacieuse et ynamique vous intéresse:
-Pour plus de renseignements, appelez:
-(nom du directeur de casting), Directeur de Casting au (514) 999-9999
N'hésitez pas, contactez -nous !
\fin de la citation
C'est donc une jeune fille à lèvre inférieure percée qui m'a tendu ce papier qui dis dans les grandes lignes: t'es gros, on veut filmer un film sur les gros.
j'ai fait un peu de recherche et j'ai cru voir que le directeur du casting est étudiant à l'UQAM en communication. J'ai presque le gout d'y aller ne serais-ce que pour avoir du matériel pour nourrir mon Blog...
Reste à voir si je vais le rappeller. Je dois avouer que je suis intrigué. Si je décide d'y aller, rappellez-vous que c'est ici que vous avez vue qu'une étoile est née.

mardi, septembre 19, 2006

hé ben, j'ai déjà la gloire!

lu sur le blog d'isabelle vézina dansun billet intitulé "Mes blogs préféré"(sic) (zé je cite)
Mes blogues préféré
http://lucture.blogspot.com/
Très léger comme blogue. J'ai bien aimé car il parle de plein de sujet.
hé ben! ça fait une fleur.
Évidemment ça ruine mon rève de voir que la première personne qui ferait un lien vers mon blog le cite en disant: "m'a inspiré de conquérir le monde en son nom" mais je ferai ce que je peux avec ce que j'ai.
bon, je retourne à la conquète du monde.

lundi, septembre 18, 2006

The Covenant

The Covenant est le dernier né de des créateurs du film Underworld, que j'avais détesté. C’est donc avec d’appréhension que je suis allé me taper cette « œuvre »

The Covenant raconte l’histoire de quatre adolescents descendants de sorciers qui sont héritiers d’un grand pouvoir et sur le point d’atteindre leur plein potentiel. Malheureusement pour eux, ils sont pris en chasse par un être bien plus puissant qu’eux et qui a soif de leur puissance (à laquelle je référerai come "the Pawa").

Je ne sais pas si c’est parce que je m’attendais à un film ultra pénible mais me semble que The Covenant n’était pas si pire. C’était loin d’être un BON film mais j’ai déjà subi plus exécrable. Même si au moins une scène est pratiquement une copie conforme d’une scène trouvée dans Underworld.

Par contre, la production est extrêmement racoleuse. Tous les acteurs sont jeunes, ils sont beaux, et ils aiment se montrer. Mais attention! Pas trop! Car le film est mis en marché pour le créneau treize ans et plus et pour passer la censure dans les gros marchés on en montre le plus possible en se gardant de révéler le plus compromettant.

À cause de cela, la nudité est couverte le plus chastement possible et les scènes de violence sont méticuleusement nettoyées de toute trace de sang. On ne profère même pas de gros mots et on ne voit pas de mineurs boire ou encore pire: fumer.

Le résultat est un film édulcoré au max qui n’offensera personne (à part ceux qui pensent que la sorcellerie est une hérésie) mais qui en contrepartie n’intéressera personne sauf ceux qui décrient l’hérésie affichée dans les films hollywoodiens modernes.

D’ailleurs, les auteurs on refait le coup de la copie de White-Wolf. Alors qu’ils empruntaient énormément à Werewolf : The Apocalypse et Vampire : The Masquerade (assez pour être poursuivi pour plagiat par White-Wolf et Nancy A. Collins) et bien cette fois-ci on a puisé à même Mage : The Ascension. On a suffisamment modifié l’histoire pour ne pas se faire poursuivre cette fois. On a nominalement épuré la Technocratie et le Paradoxe mais en gros l’histoire pourrait se résumé en « quatre Verbennas affrontent un Maraudeur (ou un Néphandi) avec du DragonBall Z de rajouté dans le mix».

On se doit de mentionner DragonBall Z car le combat final se fait entre deux personnages qui se lancent des boules d’énergie (faites en pur Pawa) à la gueule en volant partout. Le héros a même une petite scène qui fait « Je deviens un SUPER SAYEN ».

Et si malgré tout vous avez trouvé le film tolérable, vous serez heureux de savoir que la fin a « on a prévu une suite » d’écrit dessus.

Je donne donc à The Covenant 1 ninja et demie. Ce ninja se dit que si The Covenant fait comme Underworld on peut prévoir que le prochain aura plus de ce qui le rendait pouiche avec plus de nudité.

vendredi, septembre 15, 2006

A MOI LA GLOIRE!

Comme je l'ai mentionné dans un billet précédent, j'ai postulé pour un poste de critique dans mon journal local.

J'ai reçu un appel tout à l'heure qui confirmait que j'ai le poste.

à moi la gloire, les femmes et les millions de dollars. D'accord, d'accord... à moi la gloriole, mon mariage qui arrive bientôt et les vidéos sur le bras. C'est un un début quand même.

En espérant qu'avec le temps je ne deviendrai pas un Earl Dittman Québécois...

lundi, septembre 04, 2006

Silent Hill

Quoi de mieux qu'un petit film d'horreur pour se changer les idées de temps en temps. Le film d'horreur que j'ai vu hier c'est Silent Hill.

Silent Hill raconte l'histoire de Rose daSilva qui cherche sa fille dans une ville en ruines. Cette lugubre ville, Silent Hill, a été détruite 30 ans passés et les résidents des alentours gardent une peur superstitieuse des environ.

Silent Hill est l'adaptation cinématographique du jeu Playstation du même titre. C'est un jeu d'horreur où le joueur doit survivre un monde surréel un peu à la Resident Evil ou encore Parasite Eve (pour ceux qui s'intéressent à ce genre de choses). Il a fallu que le producteur fasse des pieds et des mains avant que Konami lui permette d'adapter Silent pour le grand écran. Mais le résultat final est assez réussi.

Enfin, il est réussi si vous aimez les jeux vidéo. L'histoire un peu tordue fait penser à des histoire de jeux vidéo d'horreur et les plans de caméra font beaucoup penser à des plans de jeux vidéo avec caméra 3ième personne immuable. On ressent aussi tout le long du film une influence typiquement nippone. Par exemple, les enfants sont souvent inquiétants et lugubres plutôt que mignons et adorables.

Si vous n'aimez pas les jeux vidéo ou encore si vous n'êtes pas familier avec le genre d'histoire un peu étrange qu'on y retrouve typiquement vous serez peut-être un peu déçu de ce film. Surtout que ce n'est pas un film d'horreur ultra-gore.

En effet la mise en scène mise plus sur les images dérangeantes que sur le sang et les victimes innombrables pour atteindre son but d'horrifier. Le fait que le réalisateur mise plus sur le visuel que sur les escalades/sursauts et les victimes innombrables fait que Silent Hill est un film assez rafraîchissant dans le style horreur.

Je donne donc 3 ninjas et demie pour Silent Hill pour les images, les monstres imaginatifs et le style dépaysant de cette histoire d’horreur.

Petite note qui fait un peu spoiler : c’est la première fois que je vois un film avec Sean Bean où son personnage survit tout le long de l’histoire. Quand je vous dit que ce film fait tout différent.

jeudi, août 31, 2006

Spéciale invité apparition

Il s'est exilé en Allemagne et il a continué d'écouter des films. Jici, dit Malphas, a vu un film et il m'a demandé de le publier sur mon blog. Je me suis dit que si ce qui le fait tripper c'est de se faire par une poignée de quidams, go les jambes!

Le texte de Malphas sera présenté en Malphasétoscope (C'est à dire en orange laid avec une police différente)

Tchékeux de la Nuitte

Avec la permission de Lucre, Malphas fait une “guest appearance” sur Lucture.

J’attendais depuis longtemps pour voir Nochnoy Dozor (traduit par Night Watch ou Gardiens de la nuit). ND c’est le film russe qui a fait le plus d’entrée depuis la chute du l’URSS. En fait c’est probablement le premier film russe depuis Cuirassé Potemkine (le chef d’œuvre en brun et blanc) à avoir une reconnaissance internationale. Il est sortit en Allemagne en 2005 mais seulement dans quelques cinémas. D’après ce que j’ai lu, les Mégaplexes trouvais pas ça assez vendeur et les cinémas de répertoire pas assez artistique. Il a donc fallu que je vienne au Québec pour le trouver dans un club vidéo.

ND est basé sur une série de 4 romans Russe que plusieurs qualifie de Lord of the Rings cyrillique.

ND raconte l’histoire des « Others ». Les « Others » sont les guerrier du Bien (avec un grand B) et du Mal (avec un grand M). Il y a mille ans ils se sont tous retrouvés pour faire un grand slugfest histoire de régler les grandes questions existentielles comme : « Mon père yé plus fort que le tiens » et « Késé que sa goûte une soupe aux dents ? » sans oublier « C’est-tu le mal ou le bien le plus fort? ». Malheureusement, ils se sont vite rendu compte que leurs forces étaient égales et que si ils continuaient à se taper su’a yeule de même, ils allaient finir par tout détruire sur terre, eux y compris. Le chef des Others bon et celui des méchants ont donc conclus « The Truce », un traité de paix qui régit les relations entre eux. Ils ont convenus qu’ils utiliseraient pas leurs pouvoirs pour influencer l’humanité ou pour se taper dessus et que lorsqu’un nouveau « Other » serait découvert, procédé qui semble rare et aléatoire mais qui arrive à trois reprise dans le film, il pourrait choisir librement son bord. Pour assurer le respect de « the Truce » les bons créèrent Night Watch et les méchants Day Watch. Cependant, un prophétie dit qu’un jour un « Greater Other » viendra et renversera la balance en faveur des bons, mais qu’il pourrait aussi servir les méchants.

Fast foward 1000 ans plus tard à Moscou, on suit les « exploits » d’Anton un membre pas très compétent de Night Watch. En raison de se capacité à voir l’avenir Anton va se trouver au beau milieu des manigances politiques des « Others » et de la découverte du « Greater Other ». Ah, en passant, Anton est un vampire et son voisin et meilleur chum est aussi un vampire, mais dans le Day Watch.

En fait l’histoire est pas très originale et les amateurs de fantasy l’ont probablement déjà lu des dizaines de fois. Cependant, le traitement fait dans ce film est excellent! Le film à une saveur très russe (mélancolique, mélodramatique et tragique) qui fait que les revirements sont vraiment bien amenés et qu’on les voit pas trop venir (quoi que j’ai deviné la plupart des punchs). L’univers des « Others » est aussi très original. Chaque violation de « the truce » donne droit à une arrestation, avec un rapport en x copie, etc… bref une vraie bureaucratie, des super héros bureaucrates enfin un concept nouveau et réaliste! Aussi il y a « the Veil » un espèce de plan astral dans lequel seul les « Others » peuvent se déplacer et qui semble remplit de moustiques.

Mais moi, ce que j’ai vraiment aimé c’est la quasi absence de distinction entre les bons et les méchants. On se rend vite compte, que malgré les étiquettes, tout ce beau monde ne pense qu’à une chose : prendre l’autre bord en défaut, peu importe les moyens. Ça c’est de loin l’aspect du film que j’ai le plus apprécié, avec la bureaucratie.

Pour ce qui est des jeux de caméras et des effets spéciaux, tout est bien fait, propre et professionnel, on a l’impression de voir un film hollywoodien. De plus, même si la qualité des effets spéciaux est parfois un peu faible en raison du budget, on est tellement dans l’histoire que ça nous agace pas et notre esprit compense.

Dernière remarque, si vous regardez le film, regardez le en Russe sous-titré. Comme le film est pensé pour le marché international, les sous-titres deviennent partie intégrale du film, ce qui rend ça encore plus intéressant et pas fatiguant. Une leçon à retenir pour les cinéastes. En plus, ça nous laisse apprécier le jeu des acteurs russes qui sont, ma foi, très bons!

En conclusion, je donne à ND 4,5 tentacules sur 5, des tentacules biens gluants, ni bons, ni méchants.

J’ai déjà hâte de voir la suite Dnevnoi Dozor (Day Watch), sortit en Russie en Janvier 2006.


Si vous voulez lire plus de Malphas vous pouvez aller sur son blogue (http://blogdejici.blogspot.com) sauf qu'il ne l'a pas mis à jour depuis... hmmm... un bon boutte. Mais comme c'était pas assez fucké d'avoir un francophone en Allemagne il a décider de faire son blogue en anglais pour rajouter un langue dans le mix.

mercredi, août 30, 2006

La rétro-édition

J'ai fait quelquechose d'horrible hier soir. Il était tard et j'étais bourré d'intentions purement égoïstes. J'ai rétro-éditer mon blogue.

C'est quoi la rétro-édition me demanderez-vous avec un air mêlé de dégoût et d'interregation? C'est une pratique répréhensible, vous réponderai-je. Elle consiste à aller dans des textes publiés électroniquement et d'en changer le contenu de façon à ce le propos tenu soit altéré et qu'on puisse se dissocier de tout écrit passé qui pourrait être controversé.

Je vous donne un exemple pratique: j'écrivais dans un forum où le débat est devenu très houleux. L'une des personne qui attaquait mes positions a affirmé qu'elle était "plus haut que moi sur l'échelle de l'intelligence". Malheureusement pour la dame en question, j'ai pu démontrer qu'elle n'était pas si brillante que ça pour des raisons aussi longues à expliquer qu'inintéressantes. La dame en question a alors systématiquement remplacé ses messages par des "..." afin que personne ne puisse relire ses déclarations gênantes.

Mais toute la possibilté de la rétro-édition soulève la question de l'éthique des bloggeurs. Comment se fier à quelqu'un qui peut changer un texte qui prône la destruction des juifs un jour et un retour massif vers Israël un autre. Surtout que cette rétro-édition ne laisse pas de trace.

Dans 1984, le personnage principal travaille à temps plein à fair de la rétro-édition. Il en vient à la conclusion que sans trace écrite ferme et indépendante Big Brother contrôle à toutes fins pratiques le passé. Ainsi il est possible de calomnier un ennemi du parti en ajoutant dans d'anciens journaux des articles qui décrivent la personne comme un traitre de longue date.

Nous nageons donc, dans le cyberespace à tout le moins, dans une sorte de roman d'anticipation. Soit, les enjeux de la plupart des blogs (en particulier celui-ci) sont insignifiants. Mais ce qui est inquiétant c'est qu'on commence à voire poindre à l'horizon une tendance vers la publication électronique. Comment pourrons-nous alors nous fier à l'information qu'on nous présente? Comment les historiens du futur pourront se fier aux dossiers électroniques pour recréer notre époque (en admettant que l'électronique survive aussi longtemps mais ça c'est un autre débât).

Nous sommes donc sur une pente descendante. Et j'ai moi-même contribué à cette dégringolade. Je suis retourné dans certains de mes anciens billets et j'ai... corrigé mes fautes. En effet, j'ai soumis quelques textes en revue au journal local qui se cherche un critique pour une chronique hebdo. Avec un peu de chance, je ne serai plus un quidam qui peste et rage contre les films qui nous envahissent à toutes les semaines, je serai un quidam publié dans un journal lu dans une région limitée. À moi la gloire, l'argent et éventuellement le pouvoir de vie ou de mort sur les autres critiques MWAHAHAH!

Pour citer Kids in the Hall: "He's gone MAD with what little power he has!" (il est devenu FOU avec le peu de pouvoir qu'il a!)

lundi, août 21, 2006

Ophidiens dans l'aéroplane

Avez-vous entendu parler du phénomène cinématographique qui a pris la blogosphère d'assaut? C'est un film qui est sorti tout récemment. Un film avec le titre assez accrocheur de Snakes on a Plane (SoaP). Je ne pouvais évidemment pas passer à côté de ce film. Ne serait-ce que pour le titre.

SoaP raconte l'histoire d'un type qui doit témoigner dans le procès d'un criminel sans pitié de Los Angeles. Le pauvre dont la vie est forfaite s'il ne témoigne pas doit donc prendre l'avion d'Hawaï pour se rendre sur le continent américain. Sauf que le type qui veut l'abattre décide de le faire en relâchant des serpents de toutes sortes dans l'avion qui le transporte (après tout, pourquoi avoir un plan efficace quand un plan farfelu fait tout-à-fait l'affaire?). La plupart de ces serpents sont venimeux mais n'ayez crainte le film ne discrimine en rien et laisse une scène aux serpents constrictors. C'est donc entouré de serpents, de passagers en panique et d'un pilote mordu à mort que le détective Flynn doit ramener son témoin à bon port, coûte que coûte.

Je sors de mon expérience de SoaP étrangement satisfait. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce film et j'ai été agréablement surpris de voir qu'on m'offrait exactement ce qui était annoncé: des serpents dans un avion. Pas de flafla, pas de niaiseries. Le film passe un minimum de temps au sol et se concentre sur ce qui est annoncé: des serpents, un avion et Samuel L. Jackson.

Je me suis mis à me demander en sortant de la projection qu'est-ce qui se passerait si tous les films se mettaient à être annoncés aussi honnêtement. Nous aurions probablement eu droit à des films comme La Guerre des Étoiles Episode II: Mauvais acteurs dans l'espace. Le film Van Helsing se serait sûrement appelé quelque chose du genre Deux heures de pure Misère. Le film Donjons et Dragons, quant à lui, se serait sûrement intitulé La Guerre des Étoiles sauf sur des Dragons et pénible. Imaginez l'argent qu'on économiserait à savoir EXACTEMENT ce que les studios nous livrent dans chaque film.

Je pourrais évidemment disserter sur le ridicule de la prémisse, le manque de rigueur d'un point de vue strictement erpétologique et le fait que l'histoire avait des trous assez béants pour passer un avion au travers. Mais descendre un film aussi peu prétentieux que SoaP, c'est comme rire de Stéphane Gendron, maire de Huntingdon: tellement facile qu'on en tire aucune satisfaction.

Ça ne veut pas dire que tout dans le film était cool. Je me serais passé du bébé bipolaire entre autre (une seconde on le repère parce qu'il pleure. On change de plan pour voir bébé: il est assis gentiment et rit). Le petit product placement de Playstation était aussi un peu superflu. Mais critiquer ces points ne ferait que diminuer l'impact de mon plus gros point.

Le méchant du film est un mafieux asiatique cruel et sadique qui en plus semble maître d'arts martiaux. Selon tous les films que j'ai pu voir où le chef des méchants était un asiatique cruel et sadique qui en plus semble maître des arts martiaux, il aurait du avoir sa propre armée de Ninjas à sa solde. Je vous assure que dans le film Ninjas on a Plane où des ninjas en manque à cause de phéromones dans les fleurs du tapis se ruent sur des passagers innocents dans le but de massacrer un témoin, Samuel L. Jackson n'est pas un Badass: c'est un mauvais cul. Mais j'imagine qu'il fallait se garder des options pour une suite.

Je donne donc à Snakes on a Plane 3 ninjas qui sont la preuve vivante que le ridicule ne tue pas.

En attendant, allez voir le film et attendez la suite. J'imagine que la machine hollywoodienne a déjà mis en branle des scénarios pour Scorpions on a Train, Spiders on a Boat, Poisonous Toads on a Bike ou encore le terrifiant Rabbit in a Car mettant en vedette l'enfoiré de lapin qui m'a mordu la main gauche, a terrorisé les chats des voisins, a envoyé un chat chez le vétérinaire pour une dizaine de points de suture et mis en fuite le labrador du voisin en lui mordant la langue.

Un jour j'aurai ta peau Lapin, ce sera toi ou moi... et l'avenir me dira si je serai le Rocky de ton Appolo ou l'Elmer Fudd de ton Bugs Bunny.

jeudi, août 17, 2006

Ph34r my L33tness

Pour ceux qui ne sont pas à la fine pointe de la pop-culture du web, j'aimerais vous souligner que mon titre de billet ne dévoile pas une dyslexie latente ou une incapacité d'écrire comme du monde. C'est une phrase de "leet-speak", un langage que les jeunes vraiment cools utilisent pour mêler leur parents ou du moins les faire se demander si leur rejetons sont dyslexiques ou sont incapables d'écrire comme du monde.

Mon titre est assez évocateur en fait et somme le lecteur de craindre ma supériorité.

Vous devez la craindre la mienne de supériorité car depuis hier je suis officiellement Certifié (la majuscule est importante). Allez-y. Je vous accorde une seconde pour trembler de peur.

...
...
...

Vous êtes remis(e) de vos émotions?

Ça va?

Évidemment, si vous n'êtes pas du domaine informatique vous vous demandez sûrement qu'est-ce que ça change que je sois certifié. Ben... dans les faits pas grand chose.

Le processus de certification est simple. Un organisme indépendant fourni un cheminement d'études et d'examens sensés mesurer vos connaissances dans un domaine donné et une fois que vous avez passé l'examen vous recevez par la poste un certificat qui vous permet de négocier votre salaire à la hausse parce qu'en théorie vous savez de quoi vous parlez.


C'est un peu comme la cruise au secondaire, quoi. Vous approchez la fille de vos rêves, vous lui demandez de vous prendre comme chum, et là l'une de deux choses se produit: elle vous rit dans votre face pleine d'acné ou encore elle vous prend "à l'essai". Alors pour la convaincre vous commencez à vous tenir avec ses amies jusqu'à ce qu'elles disent que vous êtes cool. Alors elle va commencer à vous donner de l'attention mais armé de votre lettre de "coolness" vous vous trouvez un blonde plus belle et qui va potentiellement vous permettre de la voir nue un jour.

Prenez cette analogie et remplacez la fille de vos rêves par un job, les amies de la fille comme le processus de certification et la possibilité de nudité accrue comme un meilleur salaire et une semaine de vacances de plus et la certification n'aura plus de secret pour vous.

Je soupçonne la certification d'avoir été inventée pour remplacer les buletins scolaires. Quand j'ai cherché ma première job, les employeurs voulaient voir mon buletin pour savoir si j'avais juste l'AIR de savoir de quoi je parlais. Ils leur fallait un bout de papier qui disait "Non-crapet" avec mon nom et un numéro de série me désignant dessus. Maintenant que ça fait des années que je n'ai pas mis mon derrière sur un banc d'école, les employeurs n'ont pas de moyens fiables pour dire que je suis non-crapet alors ils ont deux options: appeller mes anciens employeurs ou encore me demander si j'ai quelqu'un qui pourrait dire que je ne suis pas un crapet et qui est potentiellement fiable.

C'est un peu comme si la méfiance et non le rire serait devenue le propre de l'homme. Après tout, les magasins nous scannent tous car nous avons potentiellement dévalisé la marchandise, les aéroports ne veulent plus qu'on amène de shampoing dans l'avion et le club vidéo demande 2 pièces d'identité avant de vous laisser partir avec Star Trek V: Les limites du tolérable.

Donc dans les faits, le fait que je sois certifié ne change pas grand choses dans ma vie. Peut-être u meilleur salaire à court/moyen terme. Mais au moins j'ai la satisfaction d'avoir réussi quelquechose. Et j'ai eu un sujet pour mon blogue qui a été la première victime de mon manque d'inspiration due à une loooooongue période de travail à la maison.

En attendant, n'oubliez pas: craignez le fait que je suis membre de l'élite...et profitez du fait que vous n'en faites pas partie.

dimanche, août 06, 2006

Good flic, mauvais flic

Ça faisait des mois qu'on en entendait parler partout: dans les previews au cinéma, à la télévision, dans les journaux. On en parlait même dans les deux langues. Je voulais savoir qu'est-ce que tout ce brasse-camarade impliquait alors je suis allé voir Bon Cop Bad Cop (BCBC).

BCBC raconte l'histoire de deux policiers (un québécois qui n'a pas grand chose à foutre des règles, joué par Patrick Huard, et un ontarienun peu trop coincé, joué par Colm Feore) qui doivent malgré eux collaborer sur une affaire de meurtre où la victime a été trouvée à la frontière Ontario-Québec. Bref, c'est un "buddy cop movie" tout ce qu'il y a de plus classique qui prend le hockey comme toile de fond.

Si vous avez vu 6 films parmi les 8 suivants, vous avez vu l'essentiel de BCBC:
  1. Lethal Weapon I, II, III ou IV (L'arme fatale)
  2. Rush Hour 1 ou 2 (Heure Limite)
  3. 48 hours ou Another 48 hours (48 heures)
Eric Canuel n'essaie pas de réinventer le genre et le résultat final est un film qui fait très américain, hormis que le budget est beaucoup plus petit, qu'au lieu de "piss, shit, motherfucker" on a droit à des "criss, ostie et tabarnak" et que quand les policiers tirent, ils viennent à manquer de munitions.

Le jeu des acteurs est très bien dans le film. Colm Feore est un acteur plus habitué au théâtre qu'à l'écran mais il a une bonne présence quand même. Quand à Patrick huard, même si certains n'aiment pas son humour, il est difficile de ne pas le trouver bon comme acteur. De façon générale, j'ai bien aimé la chimie entre leurs personnages. Je ne sais pas s'ils s'entendaient bien hors de la scène mais à l'écran on sent bien une connexion à l'écran.

Dans l'ensemble, le film est chouette. Louis-José Houde vole chaque scène dans laquelle il se trouve et s'acquitte de sa besogne de "comedy relief" impeccablement. Les jokes sont assez rigolottes pour nous faire sourire et le dénouement assez plein d'action pour nous garder en haleine.

Malgré le fait que le film est présenté comme un film 100% bilingue, la majorité des dialogues sont en français. Les bouts en anglais sont sous-titrés mais il arrive que le texte des sous-titres ne corresponde pas au texte qui est dit ce qui est un peu agaçant. Malgré tout, dans l'ensemble vous n'aurez pas besoin d'être "full-bilingue" pour comprendre le film. Je serais quand même curieux de le revoir en version anglaise pour voir comment ils ont traduit les bouts en français mais ça va attendre la sortie en DVD probablement.

Si j'ai des bémols à mettre sur mon enthousiasme c'est plutôt au niveau du scénario. On dirait que certaines scènes ont été coupées au montage alors on a du mal à comprendre comment, par exemple, Patrick Huard a pu arriver à Toronto dans une scène de crime avant que les enquêteurs aient pu faire leur travail, quand on prend en considération qu'il était à Montréal en partant. J'ai aussi un petit problème avec la façon dont le méchant est introduit dans l'histoire mais je ne peux pas en parler sans vendre de punchs alors je vais me taire sur le sujet.

Je donne donc à BCBC 3 ninjas et demi. Mais ce sont des ninjas bilingues qui s'expriment aussi bien en japonais qu'en mandarin et qui doivent coopérer ensemble pour voir un film. Si vous aimez les buddy movies, vous allez sûrement vouloir voir ce p'tit film et les suites qui vont en découler s'il fait de l'argent, sinon restez à la maison et louez-le un de ces quatres. C'est assez divertissant pour passer un moment amusant.

mercredi, juillet 19, 2006

Pirates des caraïbes

J'avais aimé le premier alors je suis allé voir le second. Pirates of the Carabeans: Dead Man's Chest (PotC:DMC) est la suite de Pirates of the Carabeans tout court et met en vedette sensiblement les mêmes personnes.

Je vais essayer de résumer un peu l'histoire un peu complexe de ce film comme suit: un méchant(tm) qui veut la boussole du Capitaine Jack Sparrow (joué par Johnny Depp) fait chanter Will Turner (joué par Orlando Bloom) afin que celui-ci la récupère faute de quoi celui-ci et sa dulcinée seront exécuté pour avoir aidé Jack Sparrow à échapper de l'échafaud à la fin du premier film. Cette aventure l'amènera à la recherche du coeur toujours battant du très décédé Davey Jones, capitane du Hollandais Volant, qui lui permettra de rendre la liberté à l'âme de son père. Mais Sparrow veut le coeur pour lui-même car il veut éponger sa dette avec Jones et le méchant (tm) veut le coeur parce que... ben... il est méchant, il n'a pas besoin de raison. Bon d'accord, on imagine qu'il veut contrôler Davey Jones et le Kraken.

J'avais bien aimé le premier film. Je trouvais l'histoire complexe mais la trame narrative se tenait quand même assez bien. On dirait qu'on a essayer de faire un second film tout aussi complexe mais on a oublié de faire quelques liens entre les scènes. Le résultat final est plutôt décousu et fait en sorte que le film est relativement difficile à suivre par moment. Ça faisait un peu Van Helsing-esque comme manière de faire un film. Par contre, les scènes d'actions sont vraiment, vraiment cool, contrairement à Van Helsing qui joue au cinéplex de l'enfer pour torturer les damnés quand la fourche et le feu ne font plus effet. La scène de la roue à aube vaut pas mal à elle seule le coût d'admission.

Ce qui passe moins bien c'est que ce film est le second d'une trilogie et la fin fait définitivement queue de poisson. En sortant, j'ai compris comment les gens qui n'avais jamais lu le Seigneur des Anneaux se sentaient à la fin de Fellowship of the Ring. Je n'étais pas allé voir Kill Bill en salle parce que je trouvais que ça m'aurait couté cher de voir un seul film en deux sorties cinéma. Et bien PotC:DMC fait exactement le même genre d'entourloupettes. Vous pensez aller voir un film complet juste pour vous rendre compte que vous n'avez vu qu'un demi-film.

Un demi-film avec un protagoniste qui a une face de pieuvre en plus. Voyez-vous les membres d'équipage de Davey Jones ainsi que Davey lui-même sont tous des "hommages aux créatures de la mer". On ne sait pas pourquoi sinon que c'était pour essayer de jeter de la poudre aux yeux et essayter de faire impressionant. Dans certains cas ça marche. Dans d'autre (comme la sus-mentionnée face de pieuvre ou l'homme-requin-marteau qui a quatre yeux) c'est moins efficace.

Un autre symptome de cette poudre aux yeux c'est la multiplication du "membre d'équipage qui a l'AIR cool mais pas assez pour qu'on inclus son nom dans l'histoire". L'équipage de la Perle Noire, le bateau de Sparrow, est constitué de Nain, Vieux-Loup-De-Mer, les deux comedy relief du premier film et des fois: gars d'extra. La taille de l'équipage n'est pas trop consistente d'une fois à l'autre non plus. Parfois ils sont nombreux, parfois ils le le sont mois. Ainsi malgré le fait que le capitaine n'ait engagé que 5 hommes en plus des personnages sus-nommés pour un certain voyage on a parfois l'impression d'avoir 20-30 membres d'équipage. Même le méchant (tm) a un sbire (tm) qui un peu britanico-ninja dont on ne sait jamais son nom.

Un autre truc qui m'a un peu agacé ce sont les accents. Bien que j'admire l'effort qui a été montré pour montrer que ce n'est pas tout le monde qui parle anglais (on a droit à une phrase en français quand même) certains personnages ont un accent absolument incompréhensible. La vielle sorcière Jamaïcaine est la principale coupable dans cette catégorie.

Mais ce qui m'a le plus énervé c'est qu'il est évident que le film original est devenu une trilogie à cause qu'ila fait une tonne de fric. Il n'y a pratiquement aps de liens entre le premier film et le second. Il y a plusieurs références du second au premier mais l'inverse est faux. Rien ne laissait préssentir que Jack Sparrow avait un contrat avec Davey Jone, le Hollandais Volant n'est jamais mentionné ou aperçu, le méchant (tm) n'est jamais allégué ou contacté ou quoi que ce soit. Bref c'est comme si quelqu'un chez Walt Disney s'est assis dans son fauteuil, a regardé les colonnes de profits, a fait un grand sourrire est a dit tout haut: on peut sûrement en tirer deux autres films si on tire la sauce encore un brin.

Pour un film qui reste quand même assez divertissant plein de scènes d'action cools je donne quand même 3 ninjas et demie à PotC:DMC. Mais par contre, je le déconseille au cinéma. Attendez patiemment qu'il sorte en vidéo. Et même quand il sortira, attendez que la suite soit aussi disponible parce que la fin est vraiment chiante.

jeudi, juillet 06, 2006

Heavé métal

J'ai vu la semaine dernière le documentaire Metal: a headbanger's journey où un anthropogue (Sam Dunn) essaie d'explorer la culture qu'il a épousé depuis longtemps: le métal. Spécifiquement, pourquoi le métal est-il toujours marginalisé, mis de côté ou snobbé.

Dunn pass à travers l'histoire du genre, rencontre les fans et les artistes du métal et passe en entrevue des sociologues, musicologues et autres spécialistes.

Si vous ou une personne de votre entourage est un tripeux de métal, vous devez voir ce film. Comment savoir si vous êtes un fan de métal? Les symptomes sont les suivants:
  • Vous avez tendance à faire le signe contre le mauvais oeil en écoutant de la musique ( index et auriculaires dépliés alors que le pouce garde le majeur et l'annulaire repliés)
  • Vous avez les cheveux longs
  • Vous aimez brasser votre tignasse au son de la musique
  • Vous pensez que les nouveaux albums de Metallica c'est de la shnoutte.
Le documentaire était assez chouette et plutôt éducatif.

Mais dans la partie sur la censure que le métal a été victime dans les années '80, le réalisateur passe ne entrevue nul autre que Dee Snyder, le chanter de Twisted Sister. De le voir parler de cette époque bénie où les groupes de métal se faisaient harrassé par des groupes comme le PMRC.

Comble de la coincidence, je suis allé à Québec en fin de semaine pour célébrer l'anniversaire d'une amie et le festival d'été de Québec offrait une soirée avec nulle autre que les Twisted Sister eux-même en personne.

je n'ai pas pu résister. J'y suis aller pour me tapper avec ma copine une soirée Twisted Sister et Pierre Lapointe. Deux genres qui se mélange bien, vous en conviendrez.

J'ai été surpris de voir que les chansons que j'écoutais sur la cassette (oui, oui, une cassette. Pas un CD) de twisted sisters n'ont pas quitté ma mémoire. Le groupe offrait un bon show et le chanteur a su lever la foule en écorchant un peu American Idol au passage. j'ai pu faire mes cornes de devil jusqu'à plus soif et même ma copine qui n'a jamais mis les pieds dans un concerts plus métal que Notre Dame de Paris a embarqué dans la cohue.

j'ai pris quelques photos, je vais essayer de les publier un peu plus tard. Mais le spectacle m'a rendu assez nostalgique pour que j'achète le CD que j'écoutais tout jeune dans la chambre de ma soeur (parce qu'elle avait un système de son assez kick-ass, merci).

hmmmmm, we're not gonna take it :)

Übermench ist züruch

Et oui, comme le dit si bien le titre, Superman est revenu (OK, ça ne roule pas super-bien sur la langue en allemand mais je trouvais la référence à Nietsche comique... Et je me rend compte que ce n'est pas super-comique si je dois l'expliquer)

oui, il revenu dans nos Super-cinéplex l'homme d'acier, le kryptonnien le plus populaire au monde, le fils de Jor-El, j'ai nommé: Superman.

Après des années d'absence Superman est revenu. Bon, d'accord pendant son absence on a pu le voir dans The New Adventures of Lois and Clark, dans les dessins animés de Justice League le samedi matin et dans Smallville (pour ne nommer que ce dont je me souviens comme ça) donc ce n'est pas exactement comme si on s'était super-ennuyé mais bon.

Mais l'événement qui souligne ce "retour" c'est le film de Bryan Singer Superman Returns. Ayant quitté la franchise X-Men Singer a pris le contrôle d'un film qui raconte l'histoire de Superman qui reviens sur Terre après 5 ans d'absence pendant lesquelles il est parti en quête de sa planète natale: Krypton. Mais pendant à son retour il aprend que:
  • Lex Luthor est sorti de prison
  • Lois Lane a commencé à se tapper Cyclops
  • Celle-ci a un enfant
  • Ce n'est parce que tu gagnes un Pullitzer que ton boss va te donner un bureau fermé
Le reste du film raconte la réinsertion de Superman dans la société et ses tribulations contre Lex Luthor qui mis la main sur des éléments essentiels de sa forteresse de solitude.

J'avais des inquiétudes par rapport au film. Le projet est passé dans les mains de pluieurs personnes (dont Kevin Smith et McG) avant d'aller à Singer et à peu près toute la colonnie artistique a été assigné au casting du film. D'habitude, ce genre de trucs pendant la préproduction laisse planer l'aura de super-navet. Et un navet de 154 minutes, ça fait navet longtemps.

Mais je dois avouer que j'ai bien aimé. L'histoire est bien rythmée de sorte qu'il n'y a pas de super-longueurs et il n'y a pas de scènes de super-bataille endiablée où il est impossible de voir quoi que ce soit.

Les scène de superman sont en fait une série d'images assez iconiqes comme Superman qui dépose un avion en douceur après l'avoir sauvé, Superman qui attrappe une voiture en perte de contrôle, etc.

Mais ce sont les scènes sans Superman qui sont moins supers. En fait ce sont les trous qui restent dans l'histoire qui chicottent. Par exemple, même si Lois Lane et Cyclops habitent dans une super-maison et Cyclop est le neveu du rédacteur en chef du Daily Planet et que Lois Lane a gagné le Pullitzer (qui octroie quand même un bon montant), Lois Lane amène quotidiennement son fils au travail. C'est presque à s'en demander si pour payer son hypothèque elle doit se passer de gardienne. C'est agaçant. Presque chaque scène au Daily Planet a un bout avec le môme. Je ne connais pas de bureau qui permette ainsi d'amener tous les jours son enfant au travail. Une fois de temps en temps, ça peut toujours passer mais tous les jours! J'aurais dit à mon neveu de se débarrasser du môme si j'avais été Perry.

Puis il y a l'histoire de Superman qui prétend être allé à Krypton et qui est revenu en dedans de 5 ans. Ce n'est pas super-crédible. Si on prend pour acquis qu'il n'y a rien à moins de 4,22 années-lumières d'ici (Proxima du centaure) et que Superman se déplace à la vitesse de la lumière, il est impossible qu'il aie pu faire l'aller-retour si vite. Et ça c'est en faisant abstraction du phénomène de dilatation du temps. Ma théorie sur son absence c'est que Superman est parti faire la nouba à Végas et quand il a flambé tout son fric il est revenu à Métropolis avec une histoire à la gomme et qu'il s'est retrouvé son ancien emploi afin de se refaire les fonds nécessaire pour repartire sur une super-dérappe.

Mais si on fait abstraction des trous d'histoires qui ne sont rien d'autre que du coupage de cheveux en quatre, Kevin spacey fait un excellent boulot à camper le rôle de Luthor­. en fait, il vole la majorité des scènes où il apparait. Brian routh dans le rôle de Superman/Clark Kent s'en tire assez bien. Mais le reste des acteurs vont du tolérable (Lois lane) à l'étranglable (Jimmy Olsen) en passant par le "veux-tu ben me dire qu'est-ce que tu fais" (Cyclops ou entéka le gars joué par James Marsters).

Je donne à Superman 3 ninjas. Mais si vous n'avez pas le pouvoir de la super-vessie je vous conseille d'attendre la sortie DVD. Et comme c'est le cas avecles films super-longs du genre, la version DVD aura sûrement des extraits de plus.

mercredi, juin 14, 2006

Viens ici que je te taboote

Ce matin à Radio-Canada, j'écoutais une sexologue qui lançait un cri d'alerte à cause d'un nouveau groupe: Black Taboo.

Vous ne connaissez pas? C'est un groupe de musique hip hop qui ont des textes on ne peut plus édifiant. Des trucs comme:
God bless the topless
Écarte toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
On va Slaker ta laisse
(tiré de God Bless the topless)

ou encore des classiques comme:
Une plotte c't'une plotte
Une queue ça pas yeux
Un coup d'langue dans slut
Pis ton string pogne en feu
(tiré de Une plotte s'tune plotte)


La sexologue décriait cette culture de banalisation du sexe qui s'immisce dans la chanson et qui risque d'influencer notre jeunesse et l'entraîner vers l'abîme. Selon elle ces textes sont de la propagande haineuse sexuelle et la chanson véhicule un message de sexualité dominée par un seul des deux sexes.

À date je ne suispas trop en désacord avec ce que dit la sexologue. Ce que je trouve étrange c'est cet aura de "ça débarque sur les rives vierges de l'océan culturel québécois". C'est à ce moment que je trouve que le discours devient légèrement alarmiste. La vulgarité, ça ne date pas d'hier au Québec.

Je peux même affirmer que la vulgarité a au moins 5 ans d'existence ici. À cette époque, j'était un jeunôt dans la vingtaine qui accompagnait sa nouvelle flamme et future femme dans un bar on ne peut plus Québécois: La boîte à Marius. Or dans cette boîte, les deux chansonniers ont entonné au grand plaisir de la foule une chanson intitulée "La p'tite grenouille", fleuron du répertoire chansonnier du Québec.

Je suis gaspésien et je n'ai jamais entendu cette chanson avant d'émigrer vers Québec où on me demandait si les gaspésiennes ont vraiment le sang chaud. Pire encore, je connais quelqu'un qui a fredonné cette chanson devant un gaspésienne noire avant de se rendre compte du lien entre son auditoire et la chanson.

C'est donc il y a au moins 5 ans qu'on peut retracer l'histoire de la chanson vulgaire au Québec. Si on compte Plume Latraverse, poête parmi les poêtes, on peut voir que son oeuvre remonte à 1971.

Et malgré l'influence néfaste de ces artistes, je pense que je n'ai pas trop mal tourné.

En fait, la sexologue et l'animateur ont fait un point selon moi important qui vient un peu modérer le propos. Ils ont parlé de la compréhension et de l'interprétation que les jeunes font de cette musique. C'est sûr qu'en tant qu'adulte on a un certain filtre qui se dévelloppe qui nous fait comprendre que ce n'est pas parce qu'un musicien le dit que c'est vrai ou c'est cool. Mais les adolescents et les plus jeunes n'ont pas nécessairement ce filtre.

Donc le meilleur moyen de protéger vos jeunes c'est de les éduquer. Ils écoutent de la musique horrible, assoyez-vous avec eux et faites une petite mise en contexte. Ne condamnez pas leurs choix musicaux, ça ne ferait que changer l'album en fruit défendu. Mais expliquer leur ce que vous trouvez répréhensible. Faites leur bénéficier de votre expérience et de votre filtre. Ne laissez pas Musique Plus et les disquaires éduquer vos enfants à votre place que diable!

Cet appel compte double quand on regarde un peu la méthode utilisée de tout temps pour vendre des disque: le scandale. Les Beatles on eu les cheveux longs, Elvis se tortillais, Kiss se maquillait comme des démons, Ozzy mangeait des chauves-souris, Mercyful Fate glorifiait Satan, Boy George s'habillait en femme et Marylin Manson a fait tous ces trucs en même temps. Dans cette quête continuelle du "shock value" l'aboutissement logique c'est Black Taboo. On pourrait même se demander lequel fait plus de tort à la condition féminine: une bande de mysogines comme Black Taboo ou une fille à moitié à poils qui se trémousse en chantant "I'm a slaaaaave for you" comme Britney Spears?

Ce ne sont pas Black Taboo qui sont à blâmer, ni même leur maison de disques. Ce sont les générations d'acheteurs de disques qui ont payé pour être choqués. Et je me compte dans ce nombre.

Le phénomène ne peut aller qu'en s'amplifiant probablement jusqu'au jour ou nous ferons face à l'inévitable: l'espcae alloué pour le scandal dans notre cerveau va déborder et comme dans n'importe quel système informatique le nombre trop grand sera interprété comme un nombre négatif. C'est alors que naîtrons les groupes de comptables qui séduiront notre jeunesse avec leurs chansons sur les vertues de réduire son réduire son ratio dette sur capital.