lundi, octobre 23, 2006

Pris pour acquis

Je me suis rendu compte de quelque chose de troublant aujourd'hui. J'ai une relation avec un paquet de gens qui me prennent pour acquis. C'est sur que pendant longtemps je n'ai pas vraiment porté attention à eux non plus pendant plusieurs années, mais je trouvais depuis peu que je commençais à les comprendre.

Mais ça m'a frappé comme une tonne de brique. Oh! bien sûr je me suis rendu compte que tous ce qu'ils me racontaient allait de l'éxagération au mensonge éhonté en passant par les sophismes grossiers au réaregement des faits pour qu'eux paraissent bien. Mais jamais à date je ne m'était senti exclu, que mes sentiments comptait pour des clopinettes.

C'est là ou j'en suis dans ma réévaluation de ma relation avec les politiciens.

Bien sûr, je fait partie d'un segment de la population qui les attirent: le segment qui vote. Mais jamais ils ne prennent soin de me souligner à quel point je suis spécial et qu'ils ne veulent pas me froisser.

Je me souviens quand tout le monde avait droit à cette ingratitude institutionnalisée. Quand les aveugles et les noirs côtoyaient les sourds et les Indiens. Aujourd'hui on oserait pas dire aucun de ces épithètes aux électeurs. Les aveugles sont devenus non-voyants, les noirs Afro-Canadiens, les sourds malentendants (impliquant vaguement que ceux qui n'a pas le sens de l'odorat sont des malodorants) et les indiens sont devenus des autochtones.

Puis les groupes sociaux se sont mis de la partie. Les homosexuels sont devenus des gais, lesbiennes et trans-genre. Les hippies sont devenus des écologistes. Les immigrants ont tous maintenant un pays d'origine et ont tous leur communauté propre (au lieu de tous venir de la Zimportie (la place d'où viennent les Zimportés)). Même les gens qui refusent de voir la réalité en face sont devenus des "Créationistes".

Depuis les élections de 2000 en plus les femmes se sont mis de la partie. Tous les discours politiques s'adressent maintenant aux Canadiens, Canadiennes ou Québécois, Québécoises.

Moi je suis un homme blanc. Je n'ai pas mon euphémisme à moi pour me définir. Et en politique c'est souvent "on me condescent donc je suis". Je décide donc de partir un mouvement. Afin d'avoir mon euphémisme à moi je ne suis plus blanc mais bien Euro-Canadien. Les séparatistes peuvent devenir des Euro-Québécois si ça leur chante, moi je prendrai Euro-Canadien pour l'instant étant donné la géographie courante lors de l'écriture de ce billet.

Nous pourrions avoir nos associations, nos parades, avoir une case à cocher dans les formulaires d'assurance-emploi pour la section "faites-vous partie d'une des communautés suivantes". Ce serait glorieux. En plus, j'aurais enfin l'impression que les politiciens s'occuppent de moi car ils auraient peur de me froisser s'ils m'adressent le mauvais patronyme.

Bout de crisse! j'en demande pas tant que ça. Les femmes de ménage sont devenues des intervenantes à domicile. Me semble qu'une société qui en est rendu à appeler ses femmes de ménages des "Intervenantes à domicile" devrait être ouverte à ce simple caprice.

Alors, qui est avec moi?

mardi, octobre 17, 2006

The Grudge 2

Jai passé mon vendredi 13 à aller voir Open Season. Pour me reprendre, je suis allé voir un film qui est SORTI un vendredi 13, The Grudge 2 (Rage meurtrière 2) .

TG2 raconte l'histoire de la soeur de l'héroïne du premier film. Aubrey part donc au pays du soleil levant pour récupérer sa soeur qui est à l'hopital. blah-blah-blah elle rentre dans la maison hantée et se fait tourmenter par l'esprit blah-blah-blah. Non, l'histoire n'est pas interessante.

Pendant ce temps, une famille américaine commence à s'entredéchirer pendant que des écolières nippones se font tourmenter par le fantôme dans la maison. Mais ces parties là ne sont pas intéressantes non plus.

juste pour compliquer l'affaire, on ne sait pas laquelle des histoires est l'histoire principale. Le film passe d'un groupe à l'autre et comme il y a beaucoup de victimes à buter, on ne passe pas trop de temps à présenter des personnages.

Je pense que la meilleure manière de réparer ce film aurait été de laisser tomber toute la partie avec la soeur de Sarah Michelle Gellar parce que franchmement, c'était la moins intéressante des 3. Mais discerner laquelle des partie était la moins intéressante était assez difficile.

Le résultat final est un assemblement de creshendos dans la musique du film pour nous faire sursauter. Mais ce qui entoure les sursauts, c'est de la shnoutte. Mais pas complètement quand même. Certaines images sont assez inquiétantes mais elles ne valent pas à elles seules le prix de l'entrée.

Je donne donc à The Grudge 2 un petit ninja seul. Ce ninja trouve que 95 minutes c'est long pour juste en venir au fait que les prochains films de la frnachise seront filmés aux States parce que c'est moins cher que de filmer au Japon.

samedi, octobre 14, 2006

Reviendu au bercail

Je suis de retour à la maison.

ça aura été un beau voyage. On eu le temps de voir
- Central Park
- Le musée d'histoire naturelle
- Time Square
- Le métro
- Le Metropolitan Museum of Art
- 2 pièces sur Broadway
- Un club de comédie typiquement New Yorkais
- un film
- à quel point c'est épuisant marcher toute la journée avec un sac à dos rempli de trucs de touristes.

Je pense quand même qu'on aurait pu rester plus longtemps car on a pas eu le temps de faire quelques activités qu'on voulait faire (aller faire un tour sur le Staten Island ferry entre autre).

Chemin faisant j'ai pu apprendre plusieurs leçons de la vie.

Première leçon: amener son passeport aux States c'est important si on ne veut pas se faire chicaner par le type à la frontière. À la frontière canadienne le garde était pas moins "stuck-up" et ne nous a pas fait la morale. Il n'a même pas checké nos bagages.

Seconde leçon: Après 4 jours aux États-Unis je suis écoeuré de voir de la bouffe. Ils en mettent vraiment beaucoup dans les assiettes et même moi qui a une bonne fourchette j'en ai plein le derrière de bouffer.

Troisième leçon: Si je me fie aux statues au Metropolitan les Indiens (comme dans "j'ai des hindous dans mon jardin", pas Amérindiens) aiment les femmes avec des seins vraiment ÉNORMES. Si j'étais légèrement plus célibataire j'irais presque confirmer de visu cet état de choses. Car si ces statues s'approchent de la réalité il y a plein de perverts qui perdent leur temps ici.

Quatrième leçon: La ville de New York poste la liste des "droits des passagers de taxi" dans tous les taxis. Afin de les lire pour qu'elles reflètent la réalité, il faut utiliser un ton sarcastique. Par exemple: "Les passagers ont droit à un trajet silencieux sans klaxon ou radio" ou "Les passagers ont droit à un chauffeur qui respecte le code de la route", etc.

Cinquième lesson: C'est vraiment amusant d'avoir le poweur de la langue étrangère (tm). C'est cool de voir un vendeur nous harceler en anglais, switcher en français pour discuter de sa proposition sans qu'il puisse intervenir dans les discussions et reswitcher pour donner notre réponse.

Sixième lesson: J'ai vraiment trippé quand pour la première fois de ma vie j'ai pu faire une réservation au nom de "Luc Tremblay" et être certain d'être le seul qui a fait une réservation à ce nom probablement dans toute la semaine.

Septième lesson: New York c'est gros en ta'. Il faut définitivement plus de 4 jours pour tout voir.

Huitième lesson: Si ta chambre donne sur un autre mur de l'hotel, ferme tes stores. Les voisins peuvent te voir de leur chambre.

Neuvième lesson: Faut pas appeller pour prendre les messages en chemin quand tu reviens. Il y a des bonnes chance qu'au moins un des messages sur ton répondeur te fasse royalement chier.

Dixième lesson: Si je vous set de guide et que je dis "essayons le chemin à gauche" sans trop savoir, prenez la droite. Au cours du voyage j'aurais épargné des heures de déambulations si j'avais suivi ce simple conseil.

Onzième lesson: Des jambières de hockey peuvent vous rendre la vie franchement agréable lorsque vous allez voir un show à Broadway et que vous êtes assis haut. Si vous faites 5'10" et plus, vous devriez en mettre dans vos bagages juste au cas.

Douzième lesson: 4 déjeuners à New york dans 4 restaurants différents m'ont prouvé une chose: les américains sont incapables de servir des roties chaudes. Et des roties à Temprature et Pression Normale (TPN) c'est pas les gros chars. Par contre ça donne une vision de la famille américaine qui prépare toutes ces toasts du mois un diamanche bien tranquile pour en avoir pour tout le mois et s'assurer qu'elles sont bien tièdes. juste à l'idée qu'on serve des toasts froides doit faire se retourner Cora de chez Cora Déjeuners dans sa tombe (si elle est morte... ou gothique).

Sommes toutes un beau petit voyage. Court et légèrement éreintant. Nous allons sûrement retourner dans la grosse pomme un de ces quatres. Mais pas avant d'avoir fini de digérer les quantités gargantuesques de bouffe qu'on a pu nous présenter.

jeudi, octobre 12, 2006

voyage de noce en marikovision 2

voici un second texte de Mariko pour vous.

Moi ça va attendre à demain. trop fatigué... Mais Avenue Q c'est vraiment chouette.

Deuxième journée
Je prend du retard puisqu'au moment d'écrire ces lignes, la troisième journée de notre périple dans la grosse pomme s'achève.
Je me suis habituée à notre chambre austère et ordinaire. On s'y fait notre petit nid, à force de rester ici 4 nuits. Au moins on a la paix.
Hier donc, nous sommes allés déjeuner au Manhattan Diner, qui est le restaurant associé de l'hotel et aussi le plus près. Mon omelette au "fromage américain" (processed cheese orange pas très goûteux) n'était pas très bonne, même avec du sel et poivre (je ne voyais pas ce que j'aurais pu y ajouter... du sirop de poteau?). Lucre non plus n'a pas trippé fort fort sur son repas. Nous n'y retournerons donc pas.
Dans l'avant midi, nous sommes allés visiter Central Park. Si j'avais eu des souliers adéquats pour la marche, j'aurais beaucoup aimé. C'est très intéressant d'être dans autant de belle nature... tout en sachant que gros boulevard entoure le parc. Nous n'avons pas essayé les tours de calèche (qui doivent j'en suis sûre coûter une fortune). Peut-être demain...
Dans le parc, j'ai trouvé comique l'annonce "SVP, pas de sport, juste de la relaxation et de la lecture". Surtout, la même affiche autorisait la rêverie (daydreaming). J'ai trouvé que c'était un clin d'oeil rigolo.
Notre visite au American Museum of Natural History fut intéressante pour les énormes squelettes de dinosaures. J'avais tellement mal aux pieds, encore une fois, que je n'ai pas pu tout apprécier à sa juste valeur je crois. Constat général... ça coûte cher! Surtout la nourriture. Il faut leur donner ça qu'ils en donnent en quantité industrielle pour se rattrapper.
En revenant le soir, nous n'étions pas sûrs de ce que nous voulions faire. Un très amical vendeur nous a accosté pour nous offrir des billets 2 pour 1 à un comedy club pas loin de notre hotel. C'est celui où Seinfeld faisait ses stand-ups des deux premières saisons de son émission, apparamment. Nous avons accepté (pourquoi pas!) et le vendeur s'est montré vraiment super sympathique quand nous l'avons recroisé pour aller souper. Ne lui demandez pas de se souvenir comment prononcer Marie-Eve par contre, c'est un peu trop pour lui! (Made... Mag... Madive?)
C'est lui qui nous a recommandé l'endroit où nous sommes allés souper, un resto chinois-espagnol. Oui,oui, vous avez bien lu. C'était bon mais encore une fois en trop grosse quantité.
Le comedy club (deux consommations par personne obligatoires) était amusant. Pour le prix, il y avait beaucoup de comiques, certains vraiment drôles, certains vraiment plate. La moitié de la salle était occupée par un groupe d'ado canadiens en field trip alors ils ont cassés du sucre sur "notre" dos pas mal.
En somme, une bien belle soirée!

mercredi, octobre 11, 2006

ze voyage de noces parte tou

Aujourd'hui nous sommes allé en chasse d'un endroit où transformer nos piastres canadiennes pour des dollars amerloques. Je dois avoué que j'ai une attaque de logique qui m'a coûté un bon détour. J'ai pensé: Central Park est tout prêt, c'est un gros aimant à touristes, on y trouvera sûrement un bureau de change.

Grossière erreur que tout cela. Nous sommes parti à l'aventure dans l'idée de trouver un bureau de change en vitesse pour ensuite aller au Musée d'histoire naturelle. Grand mal nous en prit. Mais j'y revient plus tard, tout d'abord j'aborderai le dépaysement culinaire.
Nous sommes allés déjeuner au coin de la rue dans un resto nommé "Manhathan Diner" où j'ai appris qu'au states
1- les canadiens ont leur bacon et
2- les américains ont leur fromage.
Pour le bacon canadien, c'est du bacon de dos. Mais le fromage américain c'est des tranches de fromage équivalent au Singles de Kraft. Moi à leur place je collerais le nom d'un pays que je déteste sur un fromage d'aussi piètre qualité. Mon déjeuner m'a aussi introduit à un phénomène que je n'avais jamais vu: les roties servies à température de la pièce. Et plutôt que la sempiternelle confiture de fraises ou de framboises servie au Canada, c'est de la gelée de raisins qui vient avec les toasts froides. Pour les curieux la gelée de raisin contient:
- Jus de raisins
- Sirop de maïs à haute teneur en fructose
- Sirop de maïs tout court
- pectine et acide citrique

Oui, vous avez bien lu: on a mis du sirop de maïs 2 fois plutôt qu'une. On avait définitivement peur que quelqu'un pense que ça puisse être santé.
Un autre petit truc, je n'ai pas eu de sirop d'érable avec ma gauffre mais un "pancake syrup" qui redonne au sirop de poteaux ses lettres de noblesse. Lisez plutôt les ingrédients:
- Sirop de maïs
- Colorants de caramel
- saveurs artificielles
Le pire c'est qu'a priori j'aime bien le sirop de maïs mais celui qui vient avec ma gauffre me fait grincer les dents.
Puis vint le dîner. Nous nous sommes rendu à la cafétéria du musée d'histoire naturelle où on m'a servi des trucs pas possible. Les pires coupables dans la section "crimes contre la gastronomie" ce sont les croquettes de dinosaure.

Ces infâmes croquettes, servies à température de la pièce (of course), n'ont des dinosaures que la saveur paléolithique. C'est difficile de faire de la viande de poulet croustillante mais parbleu! Ils ont essayé.

Dans le chapitre "l'ironie est une dûre maitresse" les ailes de poulet qui sont servient vienne avec de la sauce au fromage bleu. Chez-nous le fromage bleu est un peu plus "haut de gamme" mais ici il est servi avec le junk food le plus junk que j'ai vu depuis longtemps.
Un autre truc (qui est venu dans l'assiette de ma femme cette fois) c'est le cornbread. Le cornbread c'est comme le cousin chien sale du gâteau éponge. Ça ressemble au gâteau éponge, ça a la texture du gâteau éponge mais ça goûte ce que le gâteau éponge gouterait s'il avait une dent contre l'humanité. Nous avons donc laissé l'énorme bloc de cornbread dans notre assiette mais de toutes façons avec les portions colossales qu'on nous avait servi on avait de la bouffe de trop.
D'ailleurs, partout où nous allons les portions sont énormes. C'est presque impossible de finir notre assiette dans les restaurants que nous fréquentons.

Assez parlé bouffe, Parlons plutôt de notre journée. Comme je l'ai mentionné plus haut nous sommes parti en quête d'un bureau de change. Ma première erreur de la journée fut de regarder dans "Le guide du routard" pour voir où je pouvais trouver ce service. Le fâmeux guide nous réfère en début de bouquin à la section par quartier pour savoir où trouver ce genre de choses. Je vais donc voir à la section "Adresses utiles" du Upper West Side et on m'indique que dans central park on trouve 2 "visitor centers". Le premier dans le Belvedere Castle et le second au Dana Research Center. Un petit coup d'oeil sur la mappe m'indique que le Belvedere Castle est plus proche alors j'essais de m'y diriger.

MAriko et moi n'avons pas fait 2 pas dans le parc qu'on croise un hurluberlu qui faisait son jogging à reculons en regardant par dessus son épaule de temps en temps. Ça s'annonçait bien. Ça m'A aussi rappelé que quand j'étais au CEGEP à Québec un des étudiants avait l'habitude d'aller faire son jogging sur les plaines d'Abraham à reculons aussi. Mais lui les gardes du parc l'ont averti qu'il y avait eu trop de plaintes et qu'il devait cesser.

À vue de nez j'opte pour la rue qui descend dans central park et je pars en quête. Seconde erreur: je tourne à droite dans un sentier qui a l'air d'aller dans la bonne direction. J'entre donc dans "the Ramble". Une sorte de forêt dans cetral park où les oiseaux et les écureuils peuvent se promener bien tranquilles tout en écoutant les bruits des sirènes et klaxons.

Je me retrouve après une bonne marche sur la 5ième avenue. Un plan qu'on ne retrouvait pas de l'Autre côté du Parc me montre que si j'avais tourné à gauche j'aurais trouvé Belvedere Castle en quelques minutes (au lieu de quelques heures). 5 minutes plus tard nous nous retrouvons donc à Belvedere Castle et misère de misère, la visitor's center est un genre de centre d'interprétation. Donc pas de bureau de change. Mettons que je ne portait pas l'auteur du guide dans mon coeur à ce moment précis.

Tant qu'à retourner à l'hotel, Mariko et moi optons plutôt pour un arrêt au guichet automatique pour retirer quelques sous et nous allons quand même au musée d'histoire naturelle.
Je dois avouer qu'entourer de dinosaures, mon enfant interne était VRAIMENT émerveillé. J'ai pu voir les restes des squelettes de bebittes qui ont peuplé mon enfance. Nous avons aussi pris le temps de visiter quelques autres salles mais nous n'avons pas tout vu. Certaines salles ne nous intéressant tout simplement pas.

Pour finir la journée nous sommes allé voir un spectacle de comédie à 2 coins de rue d'ici. DAns un club où apparemment Jerry Seinfeld aurait filmé ses monolgues durant la seconde saison de son émission. Plusieurs comiques. Certains très drôles, d'autres plutôt poches. La salle était remplie à moitié de canadiens de je ne sais trop où en voyage pour l'école. Nous avons donc eu droit à plusieurs jokes aux dépends des canucks. Petit point d'intérêt public: même si on peut légalement faire entrer "seulement" 173 personnes dans le club où j'étais ce soir,l'avertissement du service d'incendie new-yorkais au musée nous indiquait que 202 personnes pouvaient "fitter" dans les toilettes des dames. Je sais que les femmes aiment aller à la salle de bain en gang mais COME the f*ck ON!

Par contre avant d'aller au spectacle nous sommes passé à la pharmacie car j'avais besoin de comprimés pour le mal de tête. J'ai remarqué que plusieurs items sont gardés derrière le comptoir aux états-unis et les clients doivent demander pour certains items qui me semblent anodins. Des items comme du lubrifiant style KY ou des tests de grossesse. Mais malgré mes meilleurs efforts je n'ai pas vu dans l'étalage où le client doit demander spécifiquement certains items ce qu'il veut de condoms. J'ai presque le goût d'y retourner demain pour voir où sont cachées les capotes.

Et en revenant à l'hotel je décide de lire le livre qui décrit les services et frais de l'hotel. J'y apprend que le bureau de change le plus proche se situe à 2-3 coins de rue. Donc toute l'épopée Central Parkesque aura été ultimement pour rien. Au moins ça m'aura permis de voir qu'il n'y a pas que des corbeaux comme oiseaux à New York.

La lune de miel par Mariko

Un peu comme j'ai fait pour Malphas, je vous présente un billet de ma chère et tendre épouse. Ce billet sera donc en Mariko-vision


Premier jour de notre voyage à New York! Deux gros points négatifs seulement, j'y reviendrai,
Étant une touriste qui s'assume et sortant du pays pour la première fois, j'ai pris plusieurs photos du voyage en cette première journée... et je suis sûre que ça va continuer!
Mon premier américain fut un jeune douanier avec tout du jeune patriote qui aurait pu partir à la guerre pour se battre pour sa patrie, ou Bush. Je l'imagine très bien avec sa femme qui l'attend à la maison avec ses deux enfants en bas âge et un drapeau sur la façade de la maison. Je ne sais pas pourquoi il m'a fait penser à ça... peut-être l'uniforme. Enfin bref, il était cute et sympathique quand même alors mon premier américain "en personne" ne fut pas trop rébarbatif,
Le voyage de mon côté se résume à dormir, manger... et admirer le paysage. Faut donner ça à Elvis Gratton, ils l'ont tu l'affaire les amaricains. Du moins, pour les autoroutes vers NY! Superbe nature tout au long du chemin, beaucoup plus qu'au québec, avec un terreplein entre les deux voies large comme un petit parc... Wow!
Côté restaurant fast-food sur la route, on n'est pas super bien tombé. Un KFC et une crèmerie. Mon constat: le junk food goûte meilleur au Canada.
J'imagine que Lucre va déjà vous parler de la radio chrétienne sur le chemin (et les menaces de perdition des enfants par l'halloween). Je vais donc sauter tout ça.
Premier point négatif: le quartier de notre hotel fait dur et est relativement loin de notre profit (10-15 minutes de taxi pour aller à Broadway, etc.).
Deuxième gros point négatif: je considère que l'on s'est fait fourrer pour notre chambre d'hotel. Hotel Belleclaire = shitty room and no service.
Passé l'ascenseur d'un pied et demi par deux pieds, sans exagération, des murs jaunes sales nous mènent vers notre chambre (c'est labyrinthique).
Notre chambre est minuscule. Il n'y a aucune décoration sauf un gros miroir posé par terre. La fenêtre mène sur... un gros mur de briques. Les murs de la salle de bain sont laids et sales. La télévision fonctionne mal. Et ça nous coûte en moyenne 300$ par nuit ici. On s'est fait fourrer. GRRRRRRR
Ah oui et il ne faut surtout pas oublier le forfait internet que l'on paie et qui ne marche qu'une fois sur deux...
Ceci dit, assez pour les points négatifs.
Nous sommes allés manger chez Niko's Mediterranean sur Broadway et je n'avais jamais eu une assiette aussi bien présentée. J'ai pris du saumon qui m'a été servi sur une planche avec des légumes grillés et des pommes de terre délicieuses. hmmm
Hier soir, nous sommes allés voir Spamalot (parodie de Quest for the holy grail des Monty pythons). C'était bon mais pas à se pitcher sur les murs. Le quartier des théâtres m'a fait tripper par contre! Les panneaux d'affichage lumineux partout, les lumières, l'ambiance... wow!
Les gens de New York sont plutôt friendly de façon générale... sauf quand on est en taxi. Je me sentais dans un film lorsque nous sommes montés dans notre premier taxi... Les klaxons, l'agressivité, le traffic... ouf! Je suis contente de ne pas être Newyorkaise. En fait, j'aime la ville, sous beaucoup d'aspects c'est plus beau que Montréal mais juste pour le traffic, je ne voudrais jamais vivre là...
Voilà en résumé ma première journée.

mardi, octobre 10, 2006

Ze Voyage de noce, parte wonne

Puisque 7h45 AM c'est beaucoup trop tôt pour se retrouver au centre-ville de Montréal en trimballant tous nos bagages dans le transport en commun, nous avons opté, chérie et moi, pour l'option "prendre notre auto" pour se rendre dans la grosse pomme. Évidemment c'est plus une aventure pour moi que pour chérie qui elle n'a pas de permis et qui peut dormir tout le long mais quand même.
Le voyage s'est donc déroulé sans anicroches majeures. Sauf qu'on s'est fait grondé à la frontière car nous n'avions pas de preuve de citoyenneté et nos papiers d'identification canadiens n'ont pas complètement convaincu le garde. Le pire c'est que j'avais mon passeport tout prêt pour le voyage et c'est la seule chose que j'ai oublié.
Pour une raison obscure (je blâme le stress) j'ai passé le voyage a avoir une envie de pisser absolument horrible. J'ai dû faire au moins 5 ou 6 pauses pipi dans un voyage de quelques heures. Généralement quand je pars pour ma Gaspésie natale j'arrête 2 ou trois fois sur un voyage de 12 heures.
Avant de partir pour New York j'avais lu un peu des guides sur la vie des touristes dans la grosse pomme. Mais il y a un truc essentiel auquel je n'avais pas pensé. Il faut avoir de l'argent américain quand on roule sur leurs routes sinon on a l'air d'un con au péages. En fait, ce n'est pas que je n'y avait pas pensé mais c'est que je n'ai pas eu le temps de passer au bureau de change. Je suis resté surpris quand je suis embarqué sur la thruway New-Yorkaise avec mes billets Canadiens en poche seulement. Si ça vous arrive comme moi, ne vous en faites pas il y a quelques haltes sur la thruway qui ont des guichets qui permettent de retirer un peu de fric. Mais n'oubliez pas d'en prévoir pour les ponts pour entrer à Manhatan. C'est définitivement une mauvaise idée de faire comme j'ai fait (prendre la première sortie et faire la chasse à la banque).
Nous sommes donc arrivés à New York vers les 16h30. J'avais la trouille de rester pris dans le légendaire traffic New Yorkais. Peur qui s'est avérée inutile car il n'y avit pas de traffic près de mon hotel. En fait j'ai j'ai eu plus de difficultés à traverser Montréal que d'entrer à New York.
Après nous être enregistré à l'hotel nous nous sommes tapé un souper dans un resto méditéranéen tout près de l'hotel. Puis, nous avons essayer de voir un spectacle à Broadway. Nous n'avions pas de billets, juste une adresse approximative des théâtre que nous voulions voir. Après avoir manqué notre coup pour trouver la salle qui présentait Avenue Q, nous nous sommes rabattus sur Spamalot ( une adaptation pour la scène de Monty Python: Quest for the holy grail). La pièce était chouette mais je déconseille aux gens qui font plus 5'7" de s'assoir au balcon. Ma femme, qui a cette taille, était assez bien assise alors que du haut de mes 5'10" j'avais les bancs dans la rangé devant moi qui creusaient des trous dans mes tibias. J'ai passé la pièce dans une quête pour une position confortable. Cette quête s'est avéré plus que futilie.
La pièce quant à elle était correcte. On reprenait les scènes que les fans du film adorent, on a changer certains personnages et l'ordre des scènes et on a fait une fin qui faisait un peu n'importe quoi. Mais de toutes façons, juste voir Broadway tout illuminé la nuit vailat le déplacement. La lumière était comme en plein jour. Les néons m'ont presque aveuglé.
Sauf que le prix que j'ai payé pour voir ces lumières c'est une ride de taxi New Yorkais. Avis à ceux qui sont nerveux en auto: prenez le temps de vous familiariser avec le transport en commun. Mon échantillon de 2 chauffeurs n'est sûrement pas représentatif mais câlisse! ils sont malades dans la tête! À eux deux ils m'ont convaincu de m'acheter une carte Metropass. Je suis persuadé que le stress occasionné par une ride en taxi new yorkais fait perdre au moins 24 heures de votre vie.
Au moins ma chambre d'hôtel va me forcer à sortir un peu. Qualifier cette chambre d'austère serait le sous-entendu du siècle. La chambre est à penine plus grande que ma chambre à la maison sauf que pour y demeurer 4 jours je paye presque l'équivalent de 2 paiements d'hypothèque. Au moins j'ai une salle de bain privée qui est presque aussi grande que la chambre elle-même. Je n'ai pas de place pour me prélasser mais j'ai tout le loisir de m'étendre pour faire un numéro 2.
Au chapitre des chocs culturels, ma femme et moi nous sommes tapés une partie de voyage à écouter un preacher bien enflammé nous convertir à Jésus. Pour ceux qui voudraient m'offrir un cadeau de mariage et qui ne savent pas quoi, le site de l'émission nous présente un choix de littérature qui pique mon intérêt. N'hésitez donc pas à m'offrir Protecting your teen from today's witchcraft ou encore Satan:the deceiver.

lundi, octobre 09, 2006

Trop tardpour Tijuana


Malré le très abordable ticket à 216.20$, j'auraimis trop de temps à me brancher pour partir pour Tijuana.

La température était clémente, la mariée superbe et le marié suffisemment ajeunt pour réciter ses voeux.

Les commentaires positifs sur la noce sont venus de tous les côtés de la famille et le party a levé pas pire sans qu'il n'y ait de batailles.

Je ne veux pas me vanter mais je crois que c'est une des plus belles noces que j'ai eu le loisir de voir dans ma vie.

mardi, octobre 03, 2006

Maurice Richard

Bon, je suis en vacacnes, j'ai le temps de rattrapper le bloggage que je n'avais pas encore eu le temps de faire.

Voici donc la critique de Maurice Richard que j'ai écrit pour La revue de Terrebonne. Mais comme 200 mots c'est très court, j'ajoute les bout que j'aurais mis si j'avais eu la place. Afin de discerné l'original de la version "web enhanced", mes modifications sont en italique et en rouge.

Maurice Richard (5 Popcorns sur 10)

Pour ma première critique, j’ai décidé d’y aller avec un film qui discute d’une icône de la culture québécoise. J’ai nommé : Maurice Richard.

"Maurice Richard" raconte le début de la carrière du Rocket. Le film couvre la période de 1937 à l’émeute de 1955 et se concentre sur la discrimination que Maurice a subie dans la LNH. Malheureusement, on ne touche as la période où Maurice a joué avec son frère. D'ailleurs, malgré une grande place laissée à son beau-frère et son beau-père on ne mentionne presque pas la famille de Maurice.

Il est difficile de vendre un film sur le Rocket. C’était un homme de peu de mots, alors les dialogues sont peu nombreux et minimalistes. Donc, pas de grandes citations mémorables.

C’est un drame biographique, alors il n’y a pas de grosses scènes d’action avec des effets spéciaux. Donc pas de finale où Roy Dupuis doit sauver Selma Hayek d’une araignée mécanique gigantesque.

Il reste le hockey. On reprend les buts mémorables du Rocket le plus fidèlement possible. Et pour faire plus réaliste on enrôle des joueurs de hockey professionnels pour jouer sur la glace. Mais je ne connais du hockey que le nom des équipes et les résultats des quelques derniers matches pour pouvoir jaser avec les gars au bureau, j'ai probabelemnt manquer plusieurs occasions de faire "wow! c'était le numéro X du Y: Machin Truc!". C'est presque désolant de voir que ma fiancée pouvait reconnaître plus de joueurs de hockey que moi. Mais elle, c'est une fan. Les jours de gros match c'est moi qui doit amener bière et pretzels afin que madame puisse se tapper une soirée bien assise devant RDS.

Le film fera par ailleurs vibrer votre fibre nationaliste. Quand Maurice dénonce haut et fort le sort des Canadiens-français dans un monde essentiellement dominé par les anglais, on se souvient, le temps d’un film, de l’époque pas si lointaine où les francophones étaient souvent considérés comme des citoyens de seconde classe. C'est un peu ce qui a fait la force du film au Québec. Mais c'est malheureusment ce qui va probablement nuire au film sur le marché international. Ce sera difficile pour un public français de comprendre le contexte culturel de la Grande Noirceur au Québec. Le défi sera encore plus grand dans les marchés où l'intérêt pour le hockey pourrait vendre le film mais où le contexte culturel est encore moins connu. Je pense ici à des pays comme la Russie ou la Finlande ou n'importe quel pays où les Canadiens de montréeal recruttent ces temps-ci.

Une mention spéciale doit être faite aux maquilleurs et au directeurs. Dans certaines scènes Roy Dupuis ressemble à s'y méprendre à Maurice Richard. Il a la tête du chevreuil appeuré qui regarde les lumières venir sur l'autoroute quand il joue le Rocket en entrevue.

En bout de ligne, il est assez ironique que le film nous rappelle un temps où les joueurs de hockey devaient avoir un boulot de jour pour payer leurs factures alors que s’il jouait aujourd’hui, Maurice ferait probablement assez de fric pour acheter l’usine où il était machiniste.

Je donne donc à Maurice Richard 2 ninjas et demie. C'est bon si vous êtes un francophone qui a grandi avec les histoires de Maurice Richard plein les oreilles ou encore si vous êtes un immigré récent au Québec et que vous voulez comprendre un peu plus la culture Québécoise. Sinon, je ne vois pas vraiment quel intérêt quelqu'un pourrait trouver au film.

Percé on the Rock

Parce que je suis Gaspésien et parce que mes amis aiment mes critiques, ils m'ont offert gracieusement de visonner Percé on the Rocks, un film de Gilles Carle qui date 1964. En échange, je devait en faire une critique dithyrambique. Voici donc cette critique.

Percé on the Rocks (PotR) est plus qu'un court métrage de l'ONF. C'est une saga multimédia qui stimule tous les sens. L'action de cette frasque épique se passe dans le bucolique village de Percé où l'on retrouve le Rocher éponyme.

Tout d'abord ce film est un incontournable. On parle de Gille Carle ici. Un pionnier du cinéma québécois qui nous offert des chef-d'oeuvre comme La Guêpe et La Postière. Juste avec ces deux références je pourrais arrêter ma dissertation ici mais, que neni.

Oui, PotR est un court métrage de l'ONF mais quand on voit le festin d'effets spéciaux que s'est permis Gilles on voit qu'il avait son sujet à coeur. De la flotte viking qui campe à l'ombre du Rocher à la carte postale qu'ils envoient à leur femmes en passant par le serpentr de mer cracheur de feu: tout y est pour plaire pour l'amateur de sensations fortes.

Même les décors sont incontournables. Carle envoit promener les payeurs de taxes qui ont financer son épopée en faisant construire à grands frais un petit quai en 4 par 8. Chacune des ces planches qui constituent cette structure construite à même la plage semble nous crier: "tin ton budget!". Ces lattes réunis par des clous et des vis parvient même à survivre à la furie des tempêtes gaspésiennes où la vague frappe sans relâche.

Le créateur trouve même le temps dans ce magnum opus d'éduquer le spectateur niais. il nous apprend tout ce que l'ont doit savoir sur les fous de bassan, ces oiseaux magnifiques. Tel un ornithologue Gilles Carle nous abbreuve de connaissances sur ces bêtes en nous montrant tout sur elles. De l'origine de leur nom jusqu'à comment différencier les oisillons des adultes. Vous en sortirez grandi juste d'apprendre ces information vitales peu importe vos origines et votre travail­.

Et que dire la trame sonore signée Maurice Blackburn. Elle doit être entendue pour voir le grand talent de cet artiste d'avant-garde qui a su créer une symphonie qui se déroule sous nos oreilles attentives. Rivés devant la saga, la seule chose qui nous empêche de s'évanouir devant les images qui défilent devant nous à l'écran c'est le chant des dieux signé Blackburn nous parvient simultanément avec les images qu'on nous livre.

En plus, on peut reconnaître la griffe de Gilles Carle. Même dans un court métrage, même si le film a été produit dans les répréssives années 60, celui-ci trouve le moyen de nous montrer dans leur bikini toutes les trois sirènes qui nous déclament les dialogues fantastique. Impossible pour l'homme moyen de résister devant tant de charmes féminins exposés.

De plus, le film peut être visionné gratuitement à la ciné-robothèque située à l'angle de Maisonneuve et St-Denis à Montréal. Si vous habitez où que vous êtres de passage dans la grande Babylone vous devez vous faire un devoir, que dis-je, l'obligation d'aller feststoyer vos sens devant tant de lyrisme visuel.

Mais laissez-vous tenter plutôt par cet extrait disponible sur le web: http://www.nfb.ca/trouverunfilm/fichefilm.php?id=750&v=h&lg=fr (l'extrait est en anglais). Le revoir m'a rappeler que le film regorge d'informations plus véridiques les unes que les autres.

Les narratrices nous apprennent qu'il n'y a pas de requin à Percé. Donc le gros poisson qui a été capturé par des pêcheurs que mon père m'a amené voir quand j'étais jeune devait juste être une grosse perchaude. On apprend aussi qu'il n'y a pas de baleines à percé. Donc ces animaux que je suis allé voir au large de Percé avec ma future femme n'étaient pas des baleines mais probablement des plongeurs habilement déguisés.

N'hésitez donc pas à gaver vos sens et votre cerveau de ce concentré de culture. Vous vous le devez absolument.

Le garçon est mort, vive le ???

Samedi dernier j'ai vécu mon enterrement de vie de garçon.

Et oui, je me marie dans 4 dodos.

Sauf que maintenant que mon garçon est enterré et que je ne suis pas marié (donc pas un homme), que suis-je dans cette semaine? Je me sens un peu dans les limbes de la maturité. Et si le mariage n'avait plus lieu, est-ce qu'il y a un rituel pour le déterrer ce garçon?

Si je ne me retenais pas je chanterais une version modifiée de la chanson de Brittney Spears: "I'm not a boy, not yet a man".

Mais mon enterrement a été chouette. J'ai appris bien des choses. Dont le fait que se pousser pour Tijuana avant mon mariage est bien plus abordable que je ne l'imaginais. Bien sûr, ça implique 81 heures d'autobus donc je risque de sentir le con quesso (avec fromage) arrivé à destination.

Aussi, un présage dérangeant. En domptant mon némésis (le lapin), l'un de ces petits lagomorphe m'a graffigné l'annulaire gauche (le doigt ou je devrais porter le jonc). Maintenant je suis un peu perdu. Est-ce que cet animal m'averti du danger imminent que mes noces représentent ou si je dois m'efforcer d'aller à l'encontre des souhaits de la bête honnie et me marier peut importe le prix? On verra bien samedi si je dis "oui, je le veux" ou si je pars en courant et en huralnt "LE LAPIN AVAIT RAISON!!!!"