dimanche, juin 10, 2007

Une heure plus tard dans les maritimes… jour 5, Une journée pleine d'histoire

Aujourd'hui nous avons arrêté de croiser les signes en allemand. Et comme nous allés dans une partie plus française de l'île certains panneaux étaient même dans les deux langues. Quand nous nous sommes approchés de la forteresse de Louisbourg, nous avons même vu plusieurs panneaux où le français était plus prédominent que l'anglais.

Oui nous avons visité la forteresse de Louisbourg. Un gros fort français qui remonte à l'époque coloniale. Onvoit que plusieurs francophones viennent visiter le site parce que nous avons rencontré (et entendu) plusieurs francophones. Le fort lui même regorge d'histoire et nous permet de revoir notre histoire. Par contre, si vous devez y aller, prévoyez un petit manteau et/ou un chandail plus chaud parce que sur le site, il fait assez frais.

D'ailleurs la température divine est restée derrière nous au Nouveau-Brunswick. Mais même si le temps est plus frais, plus gris et parfois un peu brumeux la chaleur de l'accueuil vient compenser. Les gens sont gentils, souriants et parfois même un peu trop amicaux à mon goût.

Et malgré ce que mon billet d'hier laissait sous-entendre, la poutine a encore une certaine pertinence culturelle. Pressés parce que nous voulions aller voir un film et que le temps pressait pour s'empifrer avant qu'il commence, Mariko et moi sommes allé festoyer au PFK (KFC ici). J'ai pu observer que la grosse pout dégueuse peut donc être dégustée en Nouvelle-Écosse. Quel soulagement.

Rien d'autre à dire sinon que si vous êtes pris à Sydney en Nouvelle-Écosse, vous pouvez y penser à deux fois avant de séjourner au Meridian. Les chambres ont un défi esthétique important à relevé, les couloirs ont un bouquet plutôt relevé et la télécomande universelle fournie avec la télévision ne fonctionne pas. Au moins nous ne passons qu'une seule nuit ici. Vivement, la prochaine destination.

samedi, juin 09, 2007

Une heure plus tard en Marikovision, tome 2

Pour une autre version des faits, voici ce que Mariko a perçu du voyage:


Chronique d’une arrivée en Nouvelle-Écosse… à l’envers


Finalement arrivés à un hotel potable… très caricatural. Ma cabane au Canada (tout est en bois rond), avec un chef Français « de Bretagne », très caricatural lui aussi. Nous sommes épuisés. Je n’ai plus de patience… temps pour le dodo.

Nous cherchons un hotel, désespérement. Nous sommes dans un chemin de campagne brumeux, avec très peu de maisons. On est fatigué, on a besoin de dodo… vivement un endroit qui a du bon sens!

Nous entrons à Cape Breton. Il a fait un soleil fantastique toute la journée (toute la semaine) mais un énorme nuage est suspendu, littéralement, au dessus de l’île. On peut apercevoir le nuage de l’autoroute… très particulier. De très chaud, la température est passée à relativement froide. Nous ne « touristerons » pas trop aujourd’hui…

Beaucoup de routes encore… nous voulons nous rendre près de notre destination à Cap Breton avant la nuit.

Souper à Pictou. Je n’ai pas vu Oncle Picsou nulle part (joke plate). Le nom des villes de la nouvelle écosse sont comiques. Ici, le service est souriant et aimable… mais on est définitivement dans une province unilingue anglaise!

Arrivée en Nouvelle-Écosse. Premier contact avec une «indigène » : pas mal du tout. Il faut dire que c’était son travail, en tant que commis au centre d’information touristiques, de nous aider. Il fait toujours autant soleil, aussi beau.

On reprend la route, direction Nouvelle-Écosse. Ce soir, on dormira à Cap Breton.

On visite Hopewell Rocks. Encore une fois, un très bel endroit avec des formations rocheuses spectaculaires.

On part de notre très charmante auberge, après que Lucre se soit amusé à faire des farces en français aux dépends de nos voisins anglophones…. AH le pas fin!

Une heure plus tard dans les maritimes… jour 4, On the Road again

Aujourd'hui c'Est dans le coin d'Hopewell Rocks que nous sommes allés paître. C'est joli. C'est impressionnant. C'est des grosses roches. Pour avoir grandi près de Percé, je connais le pouvoir débilisant que les grosses roches ont sur le cerveau des touristes.

Mais plus impressionnant que les grosses roches, nous rencontrons ce phénomène rarissimme de la nature: deux ontariens francophones.

Après Hopewell Rocks, nous embarquont sur a route pour notre destination ultime: le Cap Breton.

Nous nous permettons quand même une pose en entrant en Nouvelle-Écosse pour voir un peu quel chemin il faut prendre. La tite-madame au centre d'infos touristiques nous suggère de prendre la "Sunshine Trail" pour se rendre vers l'est de la province parce que "vous allez voir autre chose que de la foret tout le long, vous allez pouvoir voir la mer". Si vous venez en NE et qu'une tite-madame au centre d'accueil de la province vous dit la même chose, traitez-les de menteurs de ma part. J'ai du voir de l'eau à 4 reprises pendant moins de 30 secondes à chaque fois.

Mais il y a deux choses qui me font réaliser que e suis loin de chez-moi. La première, plutôt anodine, c'est que le pub ou nous sommes arrêtés manger ne servait pas de poutine. Pourtant on en servait partout au Nouveau-Brunswick.

Le deuxième c'est que plusieurs panneaux dans le coin où j'écris ces lignes sont écrit dans deux langues: l'anglais et l'allemand. L'allemand, crisse! Le plus ironique c'est qu'on est dans la partie acadienne de l'île sur un chemin qui s'appelle "La Fleur de lis trail" (pas la Lilieblumweg).

Après une soirée digne d'un film d'horreur (au coucher du soleil, en auto dans une trail dans un bois qu'ils ne connaissent pas où la route brumeuse, un couple rentre dans un maniaque à la chainsaw. Heureusement mon cellulaire fonctionnait encore, la seule condition qui manquait pour que les maniaques à la chainsaw commencent à se garrocher devant mon auto), nous reprennons la route demain dans un sentier pittoresque recommandé par la même tite-madame qui nous a suggéré la Sunshine Trail. Avec un peu de chance, je vais voir un bout du lac Bras-d'Or.

Sur ce, je vais recharger mon cellulaire pour être sûr que rien ne nous arrive de mal. Après tout, un film d'horreur est si vite arrivé.

Coincidences

Ce message ne dira as grand choses à beacoup de monde mais je voulais souligner que nous avons dormi hier dans un hotel situé sur la Rue "Lady Ada" et que nous avons aussi croisé la "Lutz heritage house". Je garde l'oeil ouvert pour la rue Leutfrid.

vendredi, juin 08, 2007

Une heure plus tard en Marikovision

Ma chérie voulant commenter das mon blogue, je ne peux que lui obéir sous peine mon accès privilégiés à mes coins préférés de son anatomie.

Sans plus attendre, les commentaire de Mariko en Marikovision

C’est dans un très joli Bed & Breakfest á Alma, Nouveau Brunswick (Falcon Ridge Inn pour ceux que ça intéresse), échevelée, rougie par le soleil et très heureuse, que j’écris cette petite chronique que Lucre pourra ajouter à son blog.

Le Nouveau Brunswick, après deux jours de tourisme (seulement 2 jours!) m’apparaît comme étant une province de verdure, de forêts, de montagnes, de peu de villages mais d’une grande beauté. Toutefois, la saison touristique commence à la fin juin alors si on a l’audace de prendre ses vacances avant, tant pis! Ainsi, le Jardin Botanique d’Edmunston et le musée de Grand Falls étaient fermés quand nous avons voulu y arrêter, entre autres choses.

Que dire des gens! Totalement bilingues dans le nord de la province, leur accent est charmant! Lucre ne cesse de me rappeler en souriant qu’ici, c’est nous qui avons un accent! C’est vrai… et je crois que cela ne nous sert guère. Les nouveaux-brunswickois ne sont pas tous très … accueillants. En fait, nous commençons à penser que notre statut de Québécois nous nuit. Les serveurs et caissiers souriants ou serviables font exception. Ils existent toutefois, comme cette serveuse au resto ce soir, une cowboy qui trippe sur la mafia et tient une pizzeria, qui était tout ce qu’il y a de plus aimable. Autrement, on a l’impression de ne pas être tout à fait bienvenue. Lucre a trouvé l’expression parfaite pour décrire leur attitude : slightly annoyed. Légèrement emmerdé. Pas tout à fait hostile mais… une chance qu’on leur parle en anglais ! (Du moins dans le sud de la province, où l’anglais domine.

Tout est bilingue ici. J’ai entendu une dame parler français ce midi et elle m’a dit qu’elle était la seule du magasin qui savait le parler, mais toutes les pancartes, affiches et avis publics sont dans les deux langues. C’est apprécié, même si un peu nouveau pour moi.

Ce que nous avons fait à date : on a visité les chutes de Grand Sault (Grand Falls en anglais), d’une grande beauté. Les habitants ont bâtis leur ville autour de cette profonde gorge naturelle. En période touristique, un escalier de 250 marches permet de descendre tout en bas pour admirer mais nous n’avons pas pu y aller.

On a touristé à Fredericton mais on n’y a pas fait grand-chose (c’est joli toutefois).

Nous avons trouvé une chambre dans le dernier hôtel de libre à Moncton à cause d’un énorme show de trucks qui attirent trop de touristes.

Nous sommes allés visiter la Magnetic Hill ce matin, cette colline particulière qui fait bouger votre auto pour lui faire remonter la pente par elle-même. J’ai eu une explication du phénomène, mais je suis toujours perplexe… je devrai faire des recherches!

Ensuite, Magnetic Hill Zoo. Lucre et moi visitons souvent des zoos… et celui-ci était plutôt ordinaire. En fait, on a vu plus de mini-homo sapiens que d’animaux, puisque des autobus scolaires et des centres de la petite enfance (ou l’équivalent nouveau-brunswickois) côtoyaient les petites familles de 8 enfants. Je ne connais pas le taux de natalité de la province, mais on se sentait en minorité, en tant qu’adultes pas d’enfant! On a réussi à avoir pas mal de fun pareil! J À nourrir les chèvres (une petite puce adorable est venue me voir pour flatter « ma » chèvre en me disant « I like the black one! »… trop mignon!), à envoyer promener les singes et à regarder les canards dominer les cannes pour les bouts de blé d’inde qu’on leur lançait.

Nous sommes ensuite allé à l’attrape-touriste, pardon, la boutique du Magnetic Hill Zoo où on a acheté une quantité irraisonnable de fudge maison. (Ben quoi, c’était du 1.5 pour 1!)

Après cette joyeuse péripétie, nous avons voulu reprendre la route pour aller de Moncton à Hopewell Rocks, un espèce de Rocher Percé nouveau-brunswickois si on a bien compris. Par contre, on est passé tout droit en se disant que l’on dormirait à Cape Enragé et que l’on reviendrait demain à Hopewell en revenant vers Moncton (pour éventuellement se rendre à Cape Breton, voilà, vous avez notre itinéraire!). Dans notre tête, Cape Enragé, c’était un village avec un lieu touristique en plein milieu, comme Grand Falls… mais non. Cape Enragé, c’est 15 minutes de tournoyages dans un chemin croche en montagne pour arriver à un phare au sommet de ladite montagne… et un paysage spectaculaire. J’ai a-do-ré. Puisque l’on était à la fin de la journée, la lumière était parfaite et on s’est fait aller le kodak! Nous sommes descendus un long escalier très à pic, en bois et fil de fer, vers le bas d’une falaise donnant sur une plage de roches glissantes et tranchantes… à nos risques et périls, nous avertissait une pancarte. C’était, ça aussi, très « cool ».

En sortant de là, direction Alma, la ville qui semble la plus grosse dans le coin. Et c’est là que l’on a atterri, dans une auberge au haut d’une montagne avec la vue la plus spectaculaire que l’on pouvait espérer, un bain tourbillon et un petit déjeuner compris. Demain, d’autres aventures.

Je ne peux passer sous silence par contre l’accueil de la propriétaire du Bed & Breakfast.

Un peu « slightly annoyed », comme plusieurs ici, elle était quand même correcte. On s’est mise à jaser un peu et elle a baissé ses défenses parce que je n’arrêtais pas de lui dire que je trippais sur son établissement (ce qui est vrai). Elle restait toutefois un peu froide. Puis, elle m’a demandé d’où nous étions. Je lui ai dis Montréal et elle a fini par me dire d’un ton un peu appuyé (je serais surprise que ça ait été par hasard), « ah vous visitez votre pays dans le fond ». Je n’ai pas bronché, lui ai dit « exactement, nous avons visité Toronto aussi et une partie du Québec mais nous n’avons même pas vu le Québec au complet, c’est énorme! ». Après ça, elle s’est ramollie avec nous. « Ouf, pas de méchants séparatistes dans mon auberge! » a-t-elle dû se dire.

Je vais lire bientôt mon nouveau livre, the Quebec Plot, à propos de méchants terroristes séparatistes québécois dans la brousse de Gaspé!! C’est à suivre!

Une heure plus tard dans les maritimes… jour 3

Ouin bin pour un gars qui ne savait pas s’il aurait l’internet tous les soirs pour un billet, je suis pas mal bien parti.

Aujourd’hui notre itinéraire prévoyait la colline magnétique. Mais d’un autre côté on avait l’option d’aller au Atlantic Truck show. Après un âpre débat qui a bien dû durer 2 secondes, nous nous sommes lancé vers la côte magnétique.

Ladite côte est, selon les brochures locales, le troisième lieu le plus visité au Canada. Je pense que le message qui doit passer ici c’est que le Canada en début juin c’est platte en crisse parce qu’avec notre auto on comptait 2 autos au total pour voir cette merveille de la nature. On peut déduire de leurs chiffres que les deux endroits les plus populaires ont un nombre supérieur à 2 autos (qui comptaient un total de 4 personnes) mais que les autres attraits touristiques eux devaient avoir 2 autos ou moins. Ça augure bien pour le reste du voyage. Imaginez l’achalandage au Atlantic Truck Show où les trois truckers doivent jouer du coude pour voir les derniers modèles de van…

Au moins j’ai appris c’est quoi le truc à la colline magnétique. Si vous voulez le savoir, vous devrez me cracher le 5$ de péage que j’ai dû payer pour voir le troisième plus gros show au Canada.

À part ça nous sommes allé au zoo de la colline magnétique. Ça ne coûtait pas cher et nous en avons eu pour notre argent. Je m’y suis quand même plus amusé qu’à l’exposition sur le magnésium au musée de Moncton.

D’ailleurs une heure me sépare présentement de Moncton. Je suis dans le village d’Alma, près de Cap Enragé. Les paysages sont superbes mais le français est vraiment inexistant ici. Même les postes de télé ne sont disponibles qu’en anglais.

Par contre c’est amusant de voir qu’ici comme dans les villages de mon enfance on flirte assez avec les infractions de droits d’auteurs pour attirer les touristes mais pas assez pour attirer les avocats. Par exemple, j’ai soupé dans un resto qui s’appelait « Sapranos » et dont le lettrage était à un revolver près d’être comme les Sopranos.

En Gaspésie on retrouve des personnages de Walt Disney saupoudrés un peu partout. Parfois ils sont tout juste assez modifiés pour éviter les poursuite (Comme les bornes-fontaines peinturées en personnages de BD à New Carlisle) au carrément copié (comme la place de crème glacée ornée de personnages du roi lion à Percé).

À date nous avons le cul béni pour ce qui est de la température qui reste au beau fixe. Mon visage qui arborait un teint de programmeur depuis quelques années déjà prend des couleurs de la vie. J'espère que ma mère ne fera pas le saut quand elle va me voir comme ça.

Demain nous devrions entrer dans le territoire que je rebaptise Écosse 2.0 pour être au goût du jour. Parce qu’avouons-le, si un nouveau territoire devait être découvert et baptisé Écosse, ça va être pas mal moins fourrant de référer à l’Écosse 1.0, 2.0 ou 3.0 que de parler d’Écosse, de Nouvelle-Écosse et d’Écosse-encore-plus-neuve-que-l’autre.

jeudi, juin 07, 2007

Une heure plus tard dans les maritimes… jour 2

Pour ceux qui ne croiraient pas à mon déphasage spatio-temporelle, j'ai documenté au péril de ma réalité ce qui se passe autour de moi. Voyez-plutôt cette photo qui ne contient aucun effet spécial (la preuve, elle est floue)

On peut y voir plus ou moins nettement que mon cellulaire indique bel et bien 20h31 mais que le cadran dans mon hotel indique 9:34. Le petit témoin PM est caché par mon téléphone mais croyez-moi, il est bel et bien là, mais ça prend des détails manquants comme ça pour que les théoristes de la conspiration puissent renier ma version des faits.

La chambre d'hôtel d'où j'écris ces lignes est plus luxueuse de loin que la petite auberge ou j'ai pu posté mon message d'hier en "empruntant" une connexion non-sécurisé d'un habitant du coin. Que voulez-vous, c'est tout ce qu'il reste à Moncton. Car en fin de semaine c'est le Atlantic Truck Show. Donc pas de chambres abordables pour les touristes impromptu que nous sommes. Après avoir voulu visiter un musée fermé ce matin, on commence à sentir que le Nouveau-Brunswick ne veut rien savoir de nous autres.

D'ailleurs, à ce chapitre le service dans les restaurants où nous mangeons ou les marchés que nous fréquentons est uniformément décevant. Quelqu'un devrait apprendre aux gens de l'industrie des services de la province qu'un sourire ça arrive quand les coins de la bouche pointent par en haut. Seule exception: à notre souper nous avons été super bien accueilli au restaurant McGillis à Fredericton. Le travail de notre serveuse fut exceptionnel. Fallait que j'en parle.

Mais notre journée a plutôt été chouette. Le matin nous sommes allé voir la grande chute de Grand Falls en empruntant le sentier pédestre qui l'entoure. La partie qui intéressait potentiellement le plus Mariko était fermé (saison touristique régulière: 3, Lucre et Mariko: 0) mais selon Mariko c'était, et je cittes: "plus impressionnant que Niagara Falls pour avoir vu les deux".

Après un repas au resto qui goûte mon enfance (un peu plus sur le sujet plus loin), nous sommes en route vers Fredericton pour visiter le musée Beaverbrooke. J'étais curieux de voir la collection dont la propriété a soulevé la controverse il y a quelques temps et Mariko voulais tourister. Puisque nous sommes arrivé plus tard que prévu et que l'envie muséale nous avait pas mal passé, nous avons plutôt opté pour un brin de magasinage dans le Garrison District. C'est joli mais c'est petit. J'ai vu au bas mot au moins 3 magasins de livres et parmi ceux-ci je recommende à ceux qui passeraient dans le coin le "Owl's Nest": un magasin de livres usagés absolument immense et où on trouve de tous les genre. Soyez avertis: le deuxième étage sent un peu la pisse de chat par contre. Mariko y a acheté un livre intitulé "The Quebec Plot" dont le clou de l'action se passe dans "la brousse gaspésienne" selon le quart de couverture. Je dois donc le lire pour voir comment on peut décrire la forêt gaspésienne comme "the bush".

Après un premier jour à entendre parler français partout (un français avec un accent particulier mais ici, c'Est nous qui ayons l'accent incompréhensible) dans le coin d'Edmundston et Grand Falls, on a fait 2 heures de routes pour entrer en territoir fermement anglo. Quand on parle entre nous en français ici on se sent dans notre bulle d'intimité. Bizarre de voir à quel point une poignée de kilomètres peuvent faire la différence.

Le point fort de la journée pour moi fût le dîner dans le mythique Dixie Lee. Ça faisait trois ans que n'en ai pas dégusté mais chaque fois je me remémore mon enfance. Voyez-vous, dans mon lointain coin de pays, il n'y avait pas de restaurants de chaines qu'on est abitué de voir à Mourial. De sorte que je n'ai mangé du McDo, du Mikes, du PFK ou des trucs de ce genre qu'à l'âge de 17 ans quand je me suis exilé à Québec pour mes études. La Gaspésie compte tout de même ses propres chaînes de restaurant qu'on ne trouve pas dans la grande Babylone. Parmi celles-ci, le M Burger (représenté par un gros M rouge) et le Dixee Lee.

Dixie Lee c'est comme un genre de PFK. On y sert du poulet mais aussi du poisson frit. Celui où nous sommes allé promettait aussi de la poutine "à la montréalaise". D'après ce que je pouvais voir des affiches à l'intérieur, de la poutine à la Montréalaise c'est la même affaire que de la poutine de n'importe-où ailleurs. Si vous vous déplacez en Gaspésie ou au Nouveau-Brunswick, vous devez envoyer promener vos bonnes habitudes alimentaires et vous tapper un "hit" de cette délcieuse concoction de poulet, de gras et de MSG.

Je me souviens qu'à l'époque, il y avait un Dixie Lee sur la rue Curé-Labelle à Laval. Je vais devoir explorer à mon retour pour voir si le restaurant existe encore. Mais dans le fond, je pense que je suis plus nostalgique de ce resto qu'en amour avec. Aux 3 ans c'est délicieux mais j'imagine qu'une fréquence plus grande diminuerait mon appréciation.

En attendant, je me prépare pour plus de touristage demain. Nous allons aller voir la côte magnétique. Nous avons vu un site qui demandait si l'illusion de la côte magnétique était magique ou magnétique. J'ai hâte de voir s'il y a des explications à l'endroit même mais je suis relativement sûr que l'option "magique" peut être discrédité sans trop de difficultés. Personnellement, je suis enclin à croire que c'est juste l'endroit où l'emmeteur de rayons de contrôle mental de l'illuminati origine. Je vais mettre un casque en aluminium pour en avoir le coeur net. Si je ne poste pas mes découvertes, vous saurez que j'ai été remplacé par un clone et que vous allez devoir demander à David Icke de venir me sauver.

mercredi, juin 06, 2007

Une heure plus tard dans les maritimes… jour 1

C’est parti, on est en vacances. Malgré le fait que j’ai grandi en voyant les lumières du Nouveau-Brunswick au loin, je n’y étais jamais allé… jusqu’à aujourd’hui.

Ben là on y est, Mariko et moi. Et la première chose qu’on s’Est rendu compte c’est que c’est pas parce qu’on a besoin de vacances au PC que les sites touristiques vont nous accommoder. Le premier stop sur notre itinéraire était le jardin botanique d’Edmunston. Le chemin pour s’y rendre était super bien indiqué mais nous avons appris que le site ouvre le 10 juin. Comme il n’est pas question qu’on s’incruste dans les alentours d’Edmunston pour 5-6 jours, notre premier stop est un échec total.

Presto nous nous rendons à notre deuxième arrêt : Grand Falls pour voir… ben… la grande chute. C’est dans un petit motel local que j’écris ces quelques lignes. Nous avons vu la chute et c’est plutôt bien. Nous passons la nuit ici et nous l’exploreront plus en profondeur demain. Probablement que nous prendrons quelques photos.

La route a été bonne mais notre interlude à Québec m’a permis de faire le Montréalais en moi. Nous sommes arrêtés dans un somptueux Ashton parce que quand on fait de la route vite est mieux que bon. Mais les tounes qui passaient à la radio étaient dignes des années ’80-’90 profondes. Des hits comme « Arrête de boire » de RBO ou « YMCA » de Village People m’ont rappelé la vielle farce qui stipule que si on te donne 1 an à vivre, va à Québec parce qu’avec leur dix ans de retard sur Montréal ton année va se changer en 11 ans.

Autre petit point rigolo, le séchoir à main dans la salle de bain du Ashton était ridiculement puissant. Au point où la chair sous vos mains est poussée sur le côté par le souffle. Pour une raison obscure ça m’a fait pensé que les gens de Québec ont besoin des gros gadgets puissants pour se prouver qu’ils peuvent avoir des affaires autant sinon plus big qu’à Mourial. Évidemment, je ne n’adhère pas à cette théorie mais je suis maintenant curieux de faire un tour circonspect des salles de bain de la capitale.

Dans mon cœur et dans ma tête j’écris ces quelques lignes à 19h50 environ. Mais la phrase magique que Radio-Can a martelé émission par émission vient de me frapper pendant que je regarde l’horloge de mon motel. Ici nous sommes une heure plus tard. Ça me fait doublement étrange parce que j’ai grandi à une longitude un peu plus à l’est mais jamais je n’ai eu à ajuster ma montre entre mes périples Montréalo-gaspésiens. Je suis donc officiellement jet-laggé.

Décidément, je me dépayse d’un rien.

mardi, juin 05, 2007

On essaie de repartir

Ayant délaissé mon MMORPG pour un autre bien moins demandant, le très merveillissime Progress Quest (avec sa nouvelle interface 3-d de la mort qui tue), je vais essayer de repartir mon blog en grande.

Et quoi de mieux pour repartir qu'une escapade dans les maritimes.

Je pars donc en voyage. Je ne sais pas si je vais pouvoir poster tous les jours (parce que je ne sais pas si je vais avoir accès à une connexion internet tous les jours) mais comme le dit si bien Richard Desjardins: "M'en va faire de mon best".

Un petit survol des films que j'ai vu récemment avant de partir:
  • 300: un film qui m'a donné le goût de m'acheter un speedo en cuir. Les effets spéciaux sont fait par une boîte québécoise qui a réussis à faire 300 grecs sans montrer un seul poil de chest. Chapeux pour l'exploit.
  • Spiderman 3: C'est ça qui arrive quand on essaie de faire fitter 2 bons films dans un film moyen.
  • Pirate des Caraïbes 3: Le 2 était trop compliqué pour rien donc on se retrouve à plus savoir le "c'est là qu'on est rendu" du trois. C'était une mauvaise idée de prendre une grosse liqueur parce qu'après 2h30 de film plate, t'as juste envie que ça finisse pour aller à la salle de bain. Mais il te reste quand même 30 minutes de film plate à endurer.
  • 28 semaines plus tard: Le film qui m'a fait réaliser que les films de zombies sont des métaphores super positives sur le travail d'équipe. Un zombie tout seul, ça ne fait pas grand chose. Mais quand ils s'unissent ensemble, rien ne les arrête. Même pas l'Armée américaine.
  • Hot Fuzz: Un film qui est au genre policier ce que Shaun of the Dead était aux films de zombies. Le coup de pied dans la face de la p'tite vielle valait le coût d'entrée à lui seul.