vendredi, janvier 21, 2005

Elektra (Ou Slslcrd d'après ce qu'ils ont écrit à la fin en pseudo-alphabet grec)

Rien pour démarrer une fin de semaine qui se promet pleine de rebondissements comme une petite soirée tranquille au cinéma à se taper un film qui a autant de potentiel de poche que Elektra.

Je commence d'habitude mes critiques par un résumé du film mais je me retrouve un peu confus quand je dois résumer l'histoire d'un film dont l'histoire originale tient sur deux lignes. Je la résumerai donc en deux mots: Démons-Ninjas.

Jennifer Gardner reprend son rôle d'Elektra, une assassine maîtresse des arts martiaux. elle est engagée pour tuer un gars et sa jeune fille et décide à la place de les protéger de ninjas démons.

Le film Daredevil n'a pas laissé beaucoup de critiques positives dans les cercles des fan-boys. Les seuls trucs qui en sont sorti que tout le monde semblait aimer c'était la musique d'Evanescence, les effets visuels qui montraient comment Daredevil "voyait" et Jennifer Gardner qui jouait une pitoune pas mal pitoune. Comme une suite à Daredevil aurait surement été un naufrage financier, les studios qui avaient les droits sur ont préféré se concentrer sur ce que les fans ont aimé, j'ai nommé: Elektra.

Malheureusement, on dirait que l'idée de faire une suite à Daredevil est venue tellement vite que personne n'a pris le temps de faire un scénario. Mais tant qu'à ça, ils n'ont pas pris le temps d'écrire des dialogues non plus. Je serais surpris s'il y avait plus d'un personnage ayant un dialogue de plus de 10 phrases.

Au lieu d'écrire une histoire ou un scénario, on a préféré donner à Elektra un groupe de super-ninjas-démons à combattre. C'est sûr qu'on sait en entrant dans le cinéma que tous les méchants du film vont mourrir mais le temps d'exposition de chaque 'méchant' est gardé au minimum. Au point où tous ces ninjas qu'on voudrait nous faire croire redoutables n'ont pas l'air si dangereux.

Puisqu'Elektra nous racontre l'histoire d'une pitoune ninja qui combat des démons ninjas et qu'il y a donc des ninjas partout, je donne à Electra 5 ninjas... woops, 3 et demie d'entre eux étaient en fait des ninjas démons et se sont envolés dans un nuage de fumée verte ne laissant finalement qu'un seul petit ninja et demie.

dimanche, janvier 16, 2005

How to make love like a pornstar

Un des meilleurs vendeurs au niveau des ventes de livres l'an dernier fut How to make love like a pornstar (Comment faire l'amour comme une pornétoile) de Jenna Jameson (une vedette du genre). Et quand je repense aux films porno que j'ai pu voir (c'est une industrie de 4 milliards, je SAIS que je ne suis pas le seul qui en loue, n'essayez même pas de me gêner), je pense que je peux vous épargner quelques dollars et vous apprendre ce que j'ai appris de la méthode de comment faire l'amour comme une pornstar.

Tout d'abord vous devez décider si vous voulez faire l'amour comme une star du softcore (le genre de truc qui passe à Bleu Nuit) ou une star du hardcore (le genre de truc que vous pouvez louer au club vidéo).

Pour baiser comme une star de la softcore, vous aurez besoin de chandelles, de lumière tamisée et d'y aller mollo sur le focus. Si vous êtes un homme, vous aurez besoin d'être plutôt mignon mais pas trop bâti. Vous n'aurez pas à craindre pour la taille de votre engin parce que personne ne le verra. Il sera toujours dissimulé par un obstacle stratégiquement placé. D'ailleurs il y aura de bonnes chances que vous et votre partenaire serez capable de faire des cochoneries sans enlever vos sous-vêtements.

Si vous êtes une femme, vous aurez besoin d'un peu de talent. Vous serez obligée de simuler qu'un homme peu vous amener au bord de l'orgasme juste en approchant ses parties intimes des votres. Vous aurez probablement besoin d'une fausse poitrine mais elle n'est pas obligatoire, juste préférable.

Pour ce qui est de l'acte lui-même voici en gros ce qui va se passer: après un dialogue qui aura plus ou moins rapport à une trame narrative allant de mauvaise à risiblement horrible, LUI prendra ELLE sensuellement dans ses bras et LUI enlèvera rapidement les vêtements d'ELLE. S'il doit doit y avoir une relation orale-génitale, ce sera LUI qui donnera à ELLE et ELLE sera amenée à des paroxysmes de plaisir. Ensuite, pour le plat principal une des trois positions suivante sera assumée: missionaire, ELLE sur LUI faisant face à LUI ou ELLE sur LUI faisant dos à LUI. Le plus important sera de toujours regarder votre partenaire pendant toute la session de ça-va-ça-vient, la caméra n'existe pas vraiment dans le monde de la softcore. Toute l'action de l'étreinte à la fin devra prendre environ 5 minutes parce qu'on a une histoire à raconter entre les scènes peu crédibles de sexe pseudo-torride et un temps limité pour la raconter.

Vous pourez aussi essayer de faire l'amour comme une star de la hardcore. Là, on aura plus de choix à faire. Pour la simplicité de l'exercice, nous ne prendrons en considération que l'acte pour un couple où les protagonistes seront de sexes différents.

Si vous êtes un homme vous entrerez dans une de deux catégories:
  1. Votre carrière aura commencé avant la venue du viagra. Dans ce cas vous n'aurez pas besoin d'être un Adonis mais vous devrez quand même être assez bien membré. Vous devrez surtout être membre d'un groupe très restrain d'hommes capable d'être 'en mesure de performer' sur demande. Aucune force de la nature ne pourra vous empêcher de mettre votre 'personage principal' sous tension. Pas la starlette plutôt moche de près, pas le caméraman blasé qui grignottera un beigne en attendant votre 'performance', pas même l'idée que vous devrez expliquer à votre famille ce que vous faites dans la vie.
  2. Votre carrière aura commencé après la venue du viagra. Pas besoin de talent, vous devrez par contre être une montagne de muscle avec un équipement qui rendra jaloux la plupart des chevaux. Même si à la caméra votre visage sera tout rouge et bouffi, on s'en balance parce que personne n'écoutera le film pour vous et vous pourrez même vous compter chanceux si votre nom sera sur le générique du film.

Pour les femmes, il n'y aura pas deux mille archétypes. Vous aurez des seins frais sortis de chez le chirurgien plastique, des lèvres toutes aussi artificielles et des retouches sur la majeure partie de votre corps. Sinon, vous serez asiatique.

Vous aurez aussi un maquillage sur TOUTE la surface du corps, même les parties qui ne s'y prête pas normalement (comme la chute à déchets par exemple).

L'acte lui-même sera plus demandant que la recette soft. Selon le film l'acte se fera dans l'un de deux ordres:

  1. Sexe oral LUI sur ELLE, suivi de ELLE sur LUI puis l'acte principal OU
  2. Sexe oral ELLE sur LUI, suivi de LUI sur ELLE puis l'acte principal.

Peu importe le récipiendaire de la faveur orale, on devra faire montre d'enthousiasme, surtout ELLE. ELLE ne devra pas agir comme si c'était une corvée de s'exécuter sur LUI mais plutôt agir comme si LUI faisait une faveur à ELLE de lui laisser un accès si exclusif à la 2001ème partie de son anatomie.

Pour ce qui est de la prestation centrale à tout l'affaire, n'espérez pas être confortable. Il faudra permettre à un tierce partie observateur (représenté par la caméra) de s'approcher autant que possible parce que si c'est impossible pour l'obervateur de voir ce qui se passe en extrème gros plan, il ne croira pas que ça arrive pour vrai. ELLE pourra jeter son regard où ELLE veut mais devra de temps en temps regarder la caméra pour faire un genre de contact avec l'auditoire. LUI devra à tout prix garder les yeux sur ELLE. La dernière chose que la majorité de l'auditoire cible voudra sera de croire pendant un instant qu'il y aura un lien autre que purement platonique avec LUI.

Alors que la culmination de l'acte est laissée en exercice au lecteur pour les films softcore, pour la star du hardcore ce sera là qu'on séparera les amateurs(es) des vrais(es) pros. Pour LUI la quantité sera préférable à la qualité. Pour ELLE, ce sera la capacité de garder un air sincère de joie quand LUI s'éparpillera partout sur ELLE.

Farces à part, le livre de Jenna Jameson est apparement un bouquin autobiographique qui porte le sous-titre 'A cautionary Tale' nous laissant sous-entendre que le livre n'est pas tant un manuel d'instruction qu'une histoire pour prévenir ceux et celles qui voudrait suivre ses pas que sa vie ne fut pas des plus faciles. Le livre a même reçu 4 étoiles sur 5 par les lecteurs d'amazon (cliquer ici pour voir le résumé du livre) donc on peut espérer qu'il est mieux écrit que le dialogue moyen des films où elle a pu avoir la vedette.

Pour ce qui est de performer comme une pornétoile, je préfère de loin moi même m'exécuter comme un amateur enthousiaste que comme un professionel blasé qui ne peut pas s'empêcher de penser au bureau chaque fois qu'il se lance dans l'acte.

lundi, janvier 10, 2005

Porn could decide DVD format battle - silicon.com

Porn could decide DVD format battle - silicon.com

Le pouvoir de la porno.

Je me suis toujours demandé quels films utilisaient la fonction 'angle' sur mon lecteur DVD. Aucun des DVD de ma collection ne l'utilise, ni aucun des DVD que j'ai loué.

Maintenant je sais... Et je ne peux pas dire que je ne suis pas curieux...

dimanche, janvier 09, 2005

Darkness (voa de La noirceur)

Ça faisait longtemps que je n'étais pas allé au cinéma Paramount. Je me suis dit que rine de mieux pour célébrer un retour en salles qu'un film aux allures d'un navet, et j'ai nommé The Darkness.

The Darkness raconte l'histoire d'une adolscente dont la famille déménage en Espagne pour.... euuuh... c'est jamais expliqué mais ils déménagent en Espagne. C'était suffisant comme explication pour moi, ça devrait l'être pour vous. Pour en revenir au résumé: Regina se rend tranquillement compte que quelquechose cloche avec la maison, quelque chose du genre 'La maison veut tous nous tuer'. Ce qui envahit la maison c'est 'La noirceur' représentée par une bande d'enfants pas plus épeurants qu'il faut.

Le film recueille plusieurs des trucs qui m'énervent dans un filmet le concentre en un gros moment de pochitude. Premièrement: l'action se passe en Espagne mais pas un seul mot d'espagnol n'est dit du film. Par contre, pour nous rappeller que l'action se passe en Espagne, les 'indigènes' parlent avec un accent espagnol (qui va et qui vient au gré des scènes).

On a aussi les scènes qui servent à rien. Par exemple, Regina s'entraîne régulièrement à la nage mais ça ne vient jamais influencer l'histoire. Donc on peut en déduire que les scènes de natation sont là pour a) ralentir le rythme ou b) montrer qu'Anna Paquin est plutôt bien assemblée.

Mais ce qui m'a impressionné le plus c'est la mère qui devant les dessins macabres de filston et les bleus qui apparaissent un peu partout sur son corps semble baigner dans un nuage d'indiférence.

on va donner par contre à The Darkness une bonne note pour l'effort. Certaines images étaient assez cool mais le scénario confu et mal monté venaient compenser par une pouichitude infinie le potententiel de cool que le film aurait pu avoir.

sommes toutes, je donnes 1.5 ninjas à The Darkness. J'en aurais donné plus mais même avec ma phobie de la noirceur, j'ai même pas eu peur du film.

Le salon Marions-nous

Demande en mariage oblige, je suis allé avec ma fiancée au Salon Marions-nous.

Je pensais que le salons marions-nous était la nouvelle incarnation du salon de la mariée qui avait évolué de façon à ce que les couples qui n'ont pas de mariéE ne se sentent pas désafranchis. Erreur de ma part, en feuilletant la tonne de paperasse et de magazines qu'on a reçu là-bas nous avons vu une annonce pour le salon de la mariée en novembre 2005.

Je m'attendais à ce que le salon soit un truc plutôt petit, qu'on aurait pu faire le tour en dedans d'une demie-heure. Après-tout, me disais-je, avec l'institution du mariage en déclin depuis quelques décennies et les unions libres si populaires au Québec il ne doit pas y avoir trop d'exposants... ERREUR! On en a eu pour 2 bonnes heures et environ 5 kilos de cartes/catalogues/pamphlets/etc... heureusement qu'on a décidé de se marier à l'extérieur de Montréal sinon on aurait un kilo de pamphlets de salles de réceptions de plus.

Je n'aurais jamais cru qu'il aurait pu y avoir autant de magasin de robes, de locateurs de tuxedos, de patissiers, de bonbonniers, de limousines, de services de nettoyage de robe, de maquilleurs, de coiffeurs. J'ai même vu un stand de Québec Loisir et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander "Il ne pensent tout de même pas que je vais offrir des bouquins à mes invités tout-de-même?" Mais finalement, ils n'en voulaient qu'à moi.

En étant dans le salon, j'ai trouvé une analogie pour dire comment je me sentais. J'ai l'impression que le mariage est un grand requin blanc. Ce requin est sur le point de dévorer un phoque qui représente le montant d'argent qui sera investi dans cette fête. Voyant ce qui est sur le point de se passer, une bande rémoras (qui représentent tous les gens qui avaient un kiosque au salon) viennent s'attacher au requin dans l'espoir de bouffer une miette de phoque. Il ne me reste plus dans le fond que de comprendre où les mariés se situent dans cette analogie.

... Et maintenant je me demande si je peux convaincre ma fiancée de passer le thème du film Jaws au lieu de la marche nuptiale.

jeudi, janvier 06, 2005

Attention, pour usage externe seulement

CBC News: Toilet brush not 'for personal hygiene,' warns wacky-award winner

Personnellement, j'aurais donner le premier au gagnant de la seconde position mais c'est drôle quand même.

Spike and Mike's Sick and Twisted Animation Festival 2004

Étant un fan d'animation et d'humour déplacé, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir Spike and Mike's Sick and Twisted Animation Festival 2004 (SaMSaTAF2k4... hmm l'abbréviation est presque aussi pénible à écrire que le titre au complet... mettons que je vais abbréger par SaMSa en l'honneur de Kafka (cf: Métamorphose)).

Le film consiste en fait en une série de courts-métrages animés qui ne sont déinitivment pas pour les enfants (sauf si vos enfants ont des problèmes graves de comportement). Je n'ai pas vu la version des autres années (SaMSa existe depuis 25 ans) mais j'en ai beaucoup entendu parlé. Le mieux qu'on puisse dire c'est que le contenu du cuvé 2004 est plutôt mitigé. Par contre, on trouve quelques perles. On a droit à 3 entrées des sympatiques Happy Tree Friends et surtout: Dr Tran (Ne laissez pas les apparences vous berner, c'est un vrai docteur... AMÉRICAIN). Petite note cocasse sur Dr Tran, il est listé sur IMDB ou les femmes donnent uniformément une note que les hommes pour ce court métrage. La seule raison que je trouve pour expliquer ce phénomène c'est leur désir pour des HOT DICKINGS (oui, je sais: méchant macho! au panier!)

Surprise agréable, deux des vignettes étaient en français. La première, qui portait sur les crabes à carapace molle (intitulé La révolution des crabes) dont le nom exact de la race m'échappe et une vignette sur un pirate en recherche de trésor (bon, d'accord, pour celle-là c'est seulement l'intro qui avait une chanson en français).

Ce qui m'a un peu déçu c'est qu'à part les Happy Tree Friends, il n'y avait pas grand chose de 'Sick' et/ou 'Twisted'. Certaines vignettes était vraiment drôles (par exemple the 2 minutes itch racontant l'histoire d'amour entre un toutou et un coussin ou encore The boy who could smell the future) mais dans l'ensemble rien de bien choquant. En fait, la seule animation qui m'a vraiment semblé 'sick' ET 'twisted' c'était le court métrage présenté spécialement en introduction intitulé Goopy spasms par Rick Trembles (que certains connaitrons comme l'auteur du Motion picture purgatory paru chaque semaine dans le l'hebdomadaire montréalais gratuit le Mirror). Ce film m'a permit de découvrir que je peux manger du popcorn sans problèmes même pendant que je visionne des épisodes de coprophagie et de golden showers bien graphiques.

Je donne au film 3 ninjas. Et si ce que je lit sur l'édition 2005 de SaMSa est vrai, ce sont peut-être même des ninjews.

mardi, janvier 04, 2005

Looooooord of the Riiiiiiiiiiiings (ou Lord of the Rings version allongée)

Comme je l'ai mentionné dans mon entrée précédente, je me suis taper une journée fanboy hardcore en me tappant les trois films version longue de Lord of the rings (LotR pour ceux qui sont trop paresseux pour réécrire le titre à chaque fois) .

Pour ceux qui n'ont jamais osé ouvrir un livre de littérature fantastique et qui n'ont aucune culture dans le domaine, LotR est une trilogie de livre qui raconte l'histoire de Frodon Sacquet (Frodo Baggins en VOA), un hobbit qui doit aller détruire l'Anneau Unique qui permettrait à Sauron (le méchant) de conquérir le monde et le recouvrir de Ténèbres. Chemain faisant, il rencontrera des humains, des elfes, des nains, des monstres, des orcs, des gobelins, des chevaux, un nabot belliqueux et un paquet d'annexes. Si vous ne l'avez pas lu, vous voudrez peut-être le faire. L'ouvrage fut sacré 'livre du siècle' après-tout.

Les livres sont adaptés à l'écran par Peter Jackson mais deux versions existent pour chaque film: la version 'théatrale' telle que les fans ont vu au grand écrans et la version allongée qui comprend les bouts qui auraient ralenti l'action, semblaient superflues ou aurait fait en sorte que ceux qui ont commandé un grand verre de liqueur auraient explosé dans leur siège avant la fin du film.

Voici donc ma critique de ces trois films (critique que je n'ai pas faite à la sortie des films)

Fellowship of the ring (FotR)
Durée initiale: 178 minutes
Durée allongée: 208 minutes
On rencontre dans ce film les personnages principaux (j'utilise les noms anglais car je ne connais pas tous les noms en français) qui formeront la Confrérie de l'Anneau

  • Frodo Baggins: le hobbit qui a hérité de l'Anneau unique
  • Samwise Gamgee: autre hobbit, garde du corps de Frodo. Moins impressionant que le titre que je lui donne ne le laisse présager
  • Peregrin "Pippin" Took: Hobbit, compagnon de voyage de Frodo
  • Meriadoc "Merry" Brandybuck: Autre compagnon de Frodo. Ami inséparable et complice de Peregrin.
  • Legolas: Elf, archer émérite. Blondinet qui devrait décolorer ses sourcils s'il veut vraiment qu'on ne pense pas qu'il porte une perruque.
  • Gimli: Nain. Déteste Legolas parce que les nains, les vrais, ça déteste les elfes. Servira de cabotin de service dans les deux autres films mais fait relativement bonne figure dans le premier film.
  • Boromir: fils du steward de Gondor. Fait du bois dont on fait les hommes, les vrais. on le sait parce qu'il met un bon 20 minutes à mourir (woops, je viens de vendre un punch).
  • Gandalf le gris: Magicien. Il est manifestement puissant, on arrête pas de nous qu'il l'est.
  • Aragor: humain, c'est le vrai roi de Gondor mais chuuuuut! on ne l'apprendra qu'au second film.

Le film, et ceci est vrai pour chaque chapitre, est visuellement splendide. Sérieusement, ce n'est pas étonnant qu'il ait gagné tous les prix 'techniques' aux Oscars.

La version originale était relativement bien mais la version allongée vient ajouter qui sera cruciale pour que la continuité soit assurée dans les autres films: la scène où Galadriel confie des cadeaux à chaque membres de la confrérie. Sans cette scène, on ne comprendra pas où Sam a pris la corde qui servira à attacher Gollum ou encore d'ou vient la bouteille de lumière que Frodo utilise pour se défendre de Shelob.

Pour être honnête, j'ai essayé à plusieurs reprises de lire le Seigneur des anneaux. Je n'ai jamais réussi car je n'aime pas le style de Tolkien qui est très posé avec un rythme incroyablement lent. Mais le film vient couper plusieurs scènes longues et sans intéret du livre. Entre autre la rencontre avec Tom Bombadil, au grand damn des ultra-puristes. Je dois avouer que ce type d'adaptation est préférable aux adaptations d'Harry Potter où on sent que le producteur doit se soumettre coûte que coûte au texte original.

Par contre, là où l'adaptation flanche un peu est l'introduction de Merry et Pippin. On ne comprend pas vraiment pourquoi ils suivraient Frodo aussi loin dans sa quête.

Pour le premier film de la série, je donne 4 ninjas sur cinq. Le Balrog à lui seul donne tout un ninja au film.

The two towers (TTT)
Durée initiale: 179 minutes
Durée allongée: 223 minutes

La confrérie de l'anneau est fracturée et on se met à suivre 3 groupuscules de héros plutôt qu'une seule masse compacte.

Sam et Frodo font la rencontre de l'ancien propriétaire de l'Anneau, le schizophrènement cool Gollum

Merry et Pippin, capturés par des orcs se sauvent dans la forêt et font la rencontre des Ents.

Aragorn, Legolas et Gimli vont, de leur côté, porter secours au roi du Rohan.

Ce que je n'ai pas aimé de ce film c'est qu'on a coupé la seule scène que j'avais aimé du livre: la rencontre avec Shelob. Cette scène fut déplacée dans le troisième volet mais le film faisait déjà assez chargé.

La qualité du film prend une sérieuse plonge dans ce film. Gimli devient un cabotin ennuyant et 25% de l'action consiste en une scène de bataille interminable mais c'est encore un film su-perbe.

Cette fois-ci c'est les détails de la relation entre Faramir et son père qui sont les principaux escamotés. Pas une grosse perte mais c'est cool à voir pour donner plus de profondeur aux personnages.

La scènes qui me fait le plus suer: le 'concours' entre Gimli et Legolas. Je n'ai pas aimé dans le livre, je n'aime pas plus dans le film.

3 ninjas pour ce film mais probablement que l'elf en a un peu plus.

Return of the king (RotK)
Durée initiale: 201 minutes
Durée allongée: 251 minutes

Encore des scènes de batailles et la conclusion.

Chaque personnage a sa chance de briller sauf Gimli qui continue son rôle de clown barbu. Les scènes coupées ici sont des trucs qui auraient été chouettes à l'écran mais dont on aurait pu se passer. Exception faite de la mort de Saruman qui vient boucler une boucle qui souffre un peu de ne pas avoir été bouclée.

Encore une fois une bonne partie de l'action consiste en une gigantesque bataille. Vous pouvez à toutes fins pratiques vous rejouer la bataille que vous avez vu à la fin de TTT en rajoutant des Nazgûls dans vos têtes.

On a aussi coupé dans la version originale une scène où Eowen rencontre Faramir et se lie d'amour avec lui ce qui faisait que durant la scène du couronement d'Aragorn ça faisait drôle de les voir ensemble mais ce n'est rien de bien spécial.

Je donne quand même à RotK 3.5 ninjas.

pour toute la trilogie, le travail, l'effort, la vision de Peter Jackson et le look infiniment cool des films, je donne 4 ninjas à la trilogie.

Par contre, ne faites pas comme moi. Ne vous tapez pas les annexes qui dévoilent comment tel ou tel effet a été fait. Ça coupe vraiment de la 'magie' du film. Je l'ai fait pour le premier film et maintenant je ne peux m'empêcher de voir où quand et comment la perspective forcée est utilisée, je sais dans quelles scènes les acteurs sont remplacés par des animations et quels décors n'ont jamais existés. C'est triste et ça vient un peu miner mon plaisir de ré-écoute des films.

Me reste à voir si j'ai le courage de répéter l'écoute de ces trois mastodontes de films... avec les commentaires...

lundi, janvier 03, 2005

Bonne année et joyeux Noël (avec un peu de retard)

Avec 3 familles à visiter, le temps des fêtes est toujours chargé pour moi. Donc à ceux que j'aurais oublié: joyeux Noël et Bonne année. Pour ceux qui seraient offensé par la phrase 'Joyeux Noël', vous n'avez qu'a me souhaiter 'Joyeux --insérer fête religieuse ici--' quand une fête officielle de votre religion passera.

Comment j'ai passé mon temps des fêtes:
  • Party de Noël chez la famille de la mère de ma copine où la Père Noël l'a surpris avec un plus gros cadeau qu'elle pensait
  • Party de Noël avec ma famille
  • Party de Noël avec la famille du père de ma copine
  • Journée de récupération
  • boulot
  • boulot
  • boulot + fête de jour de l'an chez la belle-maman
  • boulot
  • 2 fêtes de jour de l'an

Et pour fêter la fin du temps des fêtes: une journée de fanboy. De 7h le matin à minuit je me suis tapé les trois films du Seigneur des Anneaux versions allongées (avec quelques pauses entre les DVD). Je crois avoir le paradis des fanboys: Nerdvana.