lundi, février 09, 2009

woops

Merci à Mike de me corriger: Frantic c'est de Polanski, pas de Coppola. Pour ma punition j'ai copié-collé cent fois "je me forcerai pour vérifier mes faits surt IMDB avant de poster sur un film à l'avenir, pardon mononc'."

Vous me voyez contrit.

lundi, février 02, 2009

L'enlèvement (Taken)

J'avais du mal à m'imaginer Liam Neeson comme comme super-espion badass (probablement parce que je suis assez vieux et geek pour me rappeler sa performace dans Krull) mais je dois avouer que le preview du film m'a assez intrigué pour aller voir le film en salle.

L'enlèvement raconte l'histoire d'un espion américain à la retraite se lance à la rescousse de sa fille kidnappée à Paris par un réseau de traite de femmes. Imaginez un peu le Frantic de Francis Ford Coppola qui rencontre la série télé 24.

Écrit par Luc Besson, ce film se doit d'être apprécié par un auditoire qui ne se pose pas trop de questions et qui garde son étiqu-o-mètre fermé. En effet, il regorge de trous plus ou moins gros dans l'histoire et les techniques utilisées par le personnage principal sont d'une moralité qui oscillent entre le "douteuse" et "l'inexistante".

Sinon le seul truc qui me turlupine ce sont les dialogues. Entre eux, les étrangers parlent dans leur langue d'origine, ce qui est louable. Par contre, pour une raison obscure, tout le monde parle au personnage de Liam Neeson en anglais même quand il se fait passer pour un policier français. Ils vont même jusqu'à l'adresser en anglais en premier avant même qu'il parle comme si les français avaient tous un détécteur à américains.

Je donne quand même à l'enlèvement 3,5 ninjas qui eux s'exprimment entre eux en japonnais mais ne parlent pas aux étrangers qui des gai-jins tout juste bons pour l'abbatoir de toutes façons.

dimanche, février 01, 2009

Y faut-y ou y faut-y pas?

Dans tout le débat sur la bataille des plaines d'Abraham, il ne faut surtout pas perdre la perspective historique de la chose.

Prenez une seconde pour vous éduquer grâce à la bande de Prenez garde au chien



Je trouve un peu comique tout le brou-ha-ha que les gens font autour de la commémoration de la bataille des plaines. Ce n'est pas comme si empêcher la recréation de cette bataille allait faire gagner rétroactivement la France.

N'oublions pas que notre devise au Québec est "Je me souviens". Si on ne se souviens pas de notre histoire, il est difficile de faire un argumentaire convaincant pour l'indépendance ou pour la défense de la langue française en Amérique du Nord.

Je dis donc: oui à la commémoration, non à la célébration de cette bataille. Pour pouvoir dire un gros: "Vous avez gagner la bataille, mais ultimement vous n'avez pas gagné la guerre parce qu'on parle encore français ici". De voir que malgré tous les efforts, toutes les campagnes, toutes les tentatives d'assimilation nous parlons encore français, c'est ça la vraie victoire, et soyons en fiers.

Au fait, je n'ai pas lu The Gazette récemment. Quelqu'un peut me dire si les anglophones de Québec protestent aussi férocement la commémoration de la bataille de Ste-Foy prévue pour le lendemain? Parce que celle-là on l'a gagné après tout.