jeudi, décembre 04, 2008

Lost Boys II - The Tribe

hé boy oh boy!

Des fois faut laisser les bons souvenirs des années '80 aux années '80. En 1987 le film Lost Boys rassemblait Corey Haim, Corey Feldman, Kiefer Sutherland et Jason Patric pour un film de vampire qui est classique du genre.

Vingt ans plus tard, poussés par l'envie de monayer la nostalgie de ce film on ramène l'un des Corey (je suis incapable de dire c'est lequel sans regarder imdb mais c'est l'un des frères Frog) et le demi-frère de Keifer Sutherland pour faire comme un genre de remake/suite plus ou moins mal foutu.

L'histoire c'est... ben c'est en gros la même que le premier sauf pas de grand-père, c'est la jeune soeur du personnage principal qui se fait vampiriser, les vampires font du surf au lieu de pendouiller sous les ponts, on a couper la teneur en Corey de moitié et l'action est déplacée de Santa Clara à Luna Bay. Ah! j'ai failli oublier! On a aussi rajouter une généreuse portion de scènes de seins tout aussi gratuites les unes que les autres.

Disons pour être poli que ce film s'est rendu directement en DVD pour une raison relativement simple: quand on trouvait que les Coreys n'avaient pas de talent en 1987, on les pardonnaient parce que c'étaient des ti-culs. Maintenant que leurs culs se sont âgés et qu'ils ont pris de l'expension, c'est plus difficile d'excuser l'amateurisme de leur jeu.

Je donne un malingre petit ninja à ce film. J'aurais voulu en donner 1 et 1/2 mais le demi ninja est perdu parce que les gens qui ont écrit le dialogue ont plagié sur un de mes auteurs favoris, Terry Pratchett. ainsi quand Edgar Frog dit "Build a man a fire and he'll be warmed for a day, Set a man on fire and he'll be warmed for life" (Construit un feu à un homme et il aura chaud pour une journée. Mets le feu à un homme et il aura chaud pour le restant de ses jours) est directement tiré du livre Jingo (en français, en anglais). Allez plutôt lire un livre de Pratchett (Je recommende Small Gods (français, anglais) ou Mort (français, anglais) en particulier) plutôt que de perdre votre temps avec ce film. Vous aurez au moins la chance de lire les farces de Pratchett sans vous les faire réciter par un Corey.

Wanted

Wesley Gibson est un loser chronique. Sa blonde le trompe à plein cul avec son meilleur ami, sa job est complètement inintéressante et sa boss est une chipie émasculante. En plus sa vie est agrémentée de crises d'anxiété et de guichets automatiques qui le traitent de moumoune ("Pussy" dans le texte original).

C'est pendant qu'il est dans cet état déprimé et déprimant que la Fraternité, un groupe d'assassins à la solde d'un bout de tissu, le recrute avec des promesses d'argent, d'entrainement dans son super-pouvoir latent et de vues occasionnelles sur les fesses d'Angelina Jolie. En fait, la Fraternité voient en Wesley le seul qui serait capable de tuer Cross, un ex-Fraterneux qui s'est retourné contre son organisation avec le but de les tuer un par un.

Apparemment, ce film est basé sur une bande dessinée (ou Graphic Novel pour ceux qui ne veulent pas admettre à eux-mêmes qu'ils lisent encore des BD à leur âge) et sur plusieurs points, ça paraît. Mais ça parait dans le bon sens du terme, un peu comme ça paraissait que The Matrix avait été envisagé comme un manga originalement. Le look est slick, les plans de caméra sont souvent assez déments.

Le problème c'est le rythme du film qui passe de rapide et punché avec des cascades et des effets visuels époustouflant à un montage d'entraînement pas trop intéressant et interminable. Quand, enfin, le montage d'entraînement se termine et que le film essaie de reprendre son rythme, il ne réussit jamais vraiment à repartir avec la même fougue qu'au début. sauf que rendu là, l'histoire devient aussi un peu prévisible (pas complètement mais assez pour trouver le temps un peu long).

N'en demeure pas moins que ce film nous apprend enfin ce que nos profs de bio, de physique et d'informatique. Vous serez, j'en suis sûr, heureux comme moi d'apprendre que finalement:
- Avoir un cœur qui bat à 400 coups minutes ne tue pas, en fait ça permet de courir plus vite et frapper plus fort grâce au surplus d'adrénaline véhiculé par le sang qui circule plus vite.
- Le balles ne tirent en ligne droite que parce que c'est ça qu'on nous a toujours appris. Si on s'applique, il est faisable facile de tirer en courbe. En fait je ne vois pas là dedans tant une dérogation à la physique qu'une application pratique de géométrie hyperbolique (négative ou positive, je ne pourrais pas dire)
- Et finalement la norme unicode UFT-32 n'a pas été inventée par le consortium unicode en 1991 mais bien par les égyptiens il ya une couple de milliers d'années et la première implémentation est un métier à tisser automatique qui fourni les noms des gens à abattre.

C'est donc 2,5 ninjas que je donne à Wanted. Ces ninjas commencent fort mais leur performance inégale qui leur coûte des gros points.

J'ai loué deux autres films au club vidéo en louant Wanted. Gardez donc l'oeil ouvert pour au moins une critique de la suite du classique des classiques Lost Boys et d'un film de loups-garous appelé Skinwalkers si ce n'est pas trop mauvais pour se mériter une critique.

mercredi, décembre 03, 2008

Maudits libéraux et NPD

De façon générale je n'aime pas parler de politique sur mon blog parce qu'en général la politique, la religion et à un degré plus ou moindre le choix de système d'exploitation exploitent le même crédo: "Ferme ta yeule et crois ce que je te dis".

Mais là je suis fâché, grrr!

Et c'est la faute aux libéraux, aux NPD et appuyé par les séparatiste/souverainistes.

Voyez-vous, j'ai un rêve: le rêve d'un jour être grassement payé à faire une job qui demande de faire des be-byes tout en se faisant payer une tonne de voyages sur le bras. Et la job de gouverneur général semblait tout désignée pour moi. Jusqu'en début de semaine je pensais que les seules capacités demandées au gouverneur c'était lire le discours du trône et servir de figure de proue protocolaire pendant les gros partys officiels. C'est donc a dire de savoir lire anglais et français, savoir s'habiller propre et connaître l'ordre des fourchettes dans les banquets. Je considérais donc que j'étais à un cours de fourchettes 101 de me qualifier pour le poste.

Mais tout d'un coup la job demande de prendre des décisions lourdes d'implications. C'est donc que le gouveneur a des responsabilités et ce genre de chose peut mener à des ulcères et une importance non nulle.

Mon rêve d'une job tranquille au salaire indécent s'évaporre donc. Je dois donc me tourner vers la seule alternative qu'il me reste: boy-toy pour Paris Hilton. Elle est p'têtre moche mais moyennant ce qu'elle est prête à investir je suis prêt à feindre l'attraction et, qui sait, l'orgasme.

mercredi, novembre 26, 2008

L'aveuglement - le livre

En voyant les annonces du film Blindness, mettant en vedette Mark Ruffalo et Julianne Moore, j'ai été intrigué par la prémisse. Assez intrigué pour mettre la main sur une copie du livre de Jose Saramago qui a servi d'inspiration au film.

En gros, le livre raconte l'histoire d'une épidémie d'aveuglements, Cette étrange maladie plonge ses victimes dans une blancheur totale et aveuglante. La seule personne qui ne succombe pas à cette maladie c'est la femme du docteur (quel docteur? un ophtalmologue qu'on croise dans le texte, plus à ce propos plus tard). Celle-ci servira de guide à un petit groupe qu'elle rencontrera quand son mari et elle seront mis en quarantaine dans un asyle.

À mon grand damn, j'ai du me contenter de l'édition du livre qui coïncide avec le film ce qui a eu pour effet de me transformer en affiche marchante pour le temps où j'ai lu le livre. La couverture est assez évocatrice d'ailleurs sur ce sujet. La phrase "Now a major motion picture" (maintenant disponible en format film) est écrite en super gros et dans une étoile de surcroit. La mention "nobel winning author" (Auteur qui a gagné un Nobel) est quant à elle bien plus petite. on voit sur quoi les gens de marketing considèrent comme un accomplissement: Film = super bon, reconnaissance internationale par d'autres auteurs = c'est le fun qu'on en parle.

C'est bien beau l'enveloppe me direz-vous, mais que dire du contenu du livre lui-même. Tout d'abord: à moins que vous ne parliez portugais couramment, ça vaut la peine d'attendre pour une version dans votre langue maternelle. J'ai pris la version anglaise pensant que ma maitrise de cette langue ne devrais pas affecter ma lecture, erreur! Le texte est dense et l'auteur ne semble pas vouloir faire utiliser la ponctuation, comme s'il essayait de tuer par essoufflement ceux qui lisent à voix haute. il n'est pas rare de croiser dans le texte des phrases qui font une bonne demie-page. Donc, si vous êtes pour vous casser la noix pour comprendre le texte aussi bien le faire dans votre langue maternelle.

En plus des phrases interminables et alambiquées, l'auteur ne donne de nom à aucun personnage. Par exemple: le personnage principal c'est "la femme du docteur" et son mari ophtalmologue c'est juste "le docteur". Cette nomenclature devient un peu ironique quand l'auteur commence à décrire les personnages par des attributs physiques comme le petit garçon qui louche. Mais elle devient complètement loufoque quand on décrit les personnages par un accessoire comme la fille aux lunettes sombres. On serait en droit de se demander ce qui arriverait si la femme du docteur enfilait les fameuses lunettes. Est-ce qu'elle concentrerait les caractéristiques des deux personnages?

L'histoire, elle, oscille entre la morale paternalisto-fleur-bleue et les scènes de viol et de brutalité. La rencontre des deux genres laisse parfois un drôle de sentiment qui prend un peu le lecteur de court.

Je pense que je vais donner à L'aveuglement deux ninjas et demie, mais ces ninjas s'attendait peut-être à trop d'un auteur qui a gagné un prix Nobel. Ce n'est un mauvais un mauvais bouquin mais je ne peux pas dire qu'il m'a fait tripper des bulles non plus. Ça fait peut-être de moi un inculte mais au moins je suis un inculte qui s'assume.

mardi, novembre 25, 2008

La hantise de Molly Hartley

C'est avec plein de retards que je relance mon blog avec un blast sur ce sympatique navet sorti à l'halloween 2008.

La hantise de Molly Hartley raconte l'histoire d'une fille dont les parents ont vendu l'âme à une entité maléfique générique (présumément le Yâb) mais celui-ci ne récoltera l'âme sus-mentionnée qu'à l'anniversaire de ses 18 ans. La pauvre Molly devra donc dealer avec une mère folle qui essaie de lui racheter son salut en la tuant, un père qui ne sait vraissemblablement pas comment ça marche des tites-filles, une nouvelle école et la folle religieuse du coin qui veut devenir son ami.

Si vous avez le goût de voir un film mais que vous n'avez pas le goût de vous embarquer dans une aventure de 90 minutes, ce long métrage est fait pour vous. Sérieusement, je pense que j'aurais pu arrêter de regarder ce film après 20 minutes et écrire l'essentiel du scénario et je me serais tromper à peut-être une ou deux reprise.

En fait ce film est tellement médiocre que le seul truc positif que je peux lui trouver c'est la pléiade de jeunes femmes qui déambulent en uniforme d'écolières. Et de recommender un film sur ce seul mérite accompli deux choses: il va complètement désintéresser celles et ceux qui n'en ont rien à foutre de voir ce genre de choses et possiblement vous faire croire que je suis juste un vieux vicieux. À ma défense, l'actrice principale a vingt ans et elle a donc amplement l'âge légal pour déambuler dans mes fantasmes les plus débridés.

Sérieusement, ce film film est probablement l'un des pires qu'il m'ait été donné de voir de mémoire récente. Du moins au cinéma. Ce qui me fait le plus de peine c'est d'avoir payé le prix d'une sortie au cinéma pour endurer ce martyr.

Je donne donc un demi ninja à La Hantise de Molly Hartley mais ce ninja aimerait plus que tout être en train de voir un autre film.

Pas de promesses, pas de garanties....

... mais je vais peut-être tenter un ressuscitation de ce blogue.

C'est ironique de rien promettre quand j'écris ce billet pendant le débat des chefs