mercredi, septembre 27, 2006

Fast and Furious: Tokyo Drift

Pour ma chronique qui doit paraître la semaine prochaine dans La Revue de Terrebonne, j'avais loué deux films ne sachant pas trop ce qui m'inspirerait pour une critique. Le premier film que j'ai loué, Stupeur et Tremblements, sera critiqué dans la Revue (alors j'attends la publication avant de recopier ici) mais pour ce qui est de l'autre (Fast and the Furious: Tokyo Drift) j'ai toute la lattitude de le critiquer tout de go.

FatF:TD est une fable morale qui raconte l'histoire d'un gars, Sean Boswell (oui, boswell comme comme le juron de Jacque Chevalier-Longueuil dans les belles années des Bleus Poudres), qui se fait prendre à faire des courses illégales. Afin de lui apprendre une leçon en responsabilités, sa mère l'envoi rejoindre son père au Japon où Sean apprendra un nouveau style de course illégale: la Drift. La Drift en gros, c'est un mot qui veut dire dérapage contrôlé.

Après avoir vu Stupeur et Tremblement, dont la l'action se passe au Japon et les dialogues sont sous-titrés en fraçais, j'ai été rassuré de voir FatF:TD. j'ai pu voir qu'en réalité les japonnais entre eux ils parlent anglais avec un accent américain. C'est rassurant. Aprè tout, on ne voudrait pas visionner un film comme FatF:TD en surchauffant son cerveau avec un truc demandant intellectuellement comme de la lecture (ouache!). Et tant qu'à parler en anglais, les gens qui nous infligent le dialogue nous bombardent de petites lignes clichées faciles à avaler.

Mais de toutes façons le dialogue est à l'image de l'histoire. Dès qu'on voit le héros parler à Pitoune-la-blonde-du-meilleur-drifteur-de-la-place on sait qu'elle tombera amoureux de lui pour laisser tomber son roméo du moment et que le tout va se régler avec une course. Vraiment, vraiment pro-féministe comme film vous l'aurez compris.

En fait tout le film est un gros rammassis de clichés. C'est même pas drôle. Je ne pensais pas qu'il était encore possible en 2006 de trouver ce genre de film et encore moins un auditoire pour ceux-ci.

Mais de toutes façon, la seule raison de regarder ce film c'est pour les machines. Les gros char, les grosses courses et les grosses poitrines siliconnées sont tous bien mis en évidence. Et certaines de ces automobiles ont plus de personnalité et de talent d'acteur que tous les rôles principaux réunis.

C'était la première que je regardais un film de la série Fast and the Furious. Je dois dire que le film aurait pu s'intitulé juste "The Fast" car de la furie il y en avait pas beaucoup. Pas que je crois que les acteurs de ce film ont le charisme nécessaire pour simuler de la furie mais un effort aurait été apprécié.

Je donne donc à TFatF:TD 1 petit ninja. J'en aurais peut-être donné plus si je n'étais pas tombé endormi deux fois sur le film et quand resté en mesure de comprendre tout ce qui se passait.

Et la morale de l'histoire est: n'oubliez pas les enfants, si vous détruisez un champs de construction avec vos courses illégales c'est correct de vous sauver à Tokyo pour échapper à vos responsabilités. Mais si vos entourloupettes vous mettent les yakuzas à dos, c'est bien important de ne pas vous sauver et de faire face à la musique.

lundi, septembre 25, 2006

Et hop! à la conquète d'un autre média

Tout à commencé par la conquète du web.

Puis vint le contrôle de la presse écrite (où je fais mes débuts ce mercredi).

Maintenant c'est le cinéma qui vient me chercher. Oui Môssieur.

Ça s'est passé ce midi alors que je mangeais peinard quand tout à coup je me suis offrir un papier par une jeune fille. Ce papier il dit ceci:
début de citation

Recherchés
FIGURANTS/ FIGURANTES POUR
TOURNAGE D'UNE PRODUCTION
CINÉMATOGRAPHIQUE
- Vous êtes une personne de forte taille, belle et bien dans peau?
- Vous en avez des standards de beauté qui vous sont imposés par les médias?
- Vous avez envie de vous associer à un projet qui dénonce le culte de l'apparence et renverse les stéréoptypes?
- Si une expérience cinématographique professionnelle avec une équipe audacieuse et ynamique vous intéresse:
-Pour plus de renseignements, appelez:
-(nom du directeur de casting), Directeur de Casting au (514) 999-9999
N'hésitez pas, contactez -nous !
\fin de la citation
C'est donc une jeune fille à lèvre inférieure percée qui m'a tendu ce papier qui dis dans les grandes lignes: t'es gros, on veut filmer un film sur les gros.
j'ai fait un peu de recherche et j'ai cru voir que le directeur du casting est étudiant à l'UQAM en communication. J'ai presque le gout d'y aller ne serais-ce que pour avoir du matériel pour nourrir mon Blog...
Reste à voir si je vais le rappeller. Je dois avouer que je suis intrigué. Si je décide d'y aller, rappellez-vous que c'est ici que vous avez vue qu'une étoile est née.

mardi, septembre 19, 2006

hé ben, j'ai déjà la gloire!

lu sur le blog d'isabelle vézina dansun billet intitulé "Mes blogs préféré"(sic) (zé je cite)
Mes blogues préféré
http://lucture.blogspot.com/
Très léger comme blogue. J'ai bien aimé car il parle de plein de sujet.
hé ben! ça fait une fleur.
Évidemment ça ruine mon rève de voir que la première personne qui ferait un lien vers mon blog le cite en disant: "m'a inspiré de conquérir le monde en son nom" mais je ferai ce que je peux avec ce que j'ai.
bon, je retourne à la conquète du monde.

lundi, septembre 18, 2006

The Covenant

The Covenant est le dernier né de des créateurs du film Underworld, que j'avais détesté. C’est donc avec d’appréhension que je suis allé me taper cette « œuvre »

The Covenant raconte l’histoire de quatre adolescents descendants de sorciers qui sont héritiers d’un grand pouvoir et sur le point d’atteindre leur plein potentiel. Malheureusement pour eux, ils sont pris en chasse par un être bien plus puissant qu’eux et qui a soif de leur puissance (à laquelle je référerai come "the Pawa").

Je ne sais pas si c’est parce que je m’attendais à un film ultra pénible mais me semble que The Covenant n’était pas si pire. C’était loin d’être un BON film mais j’ai déjà subi plus exécrable. Même si au moins une scène est pratiquement une copie conforme d’une scène trouvée dans Underworld.

Par contre, la production est extrêmement racoleuse. Tous les acteurs sont jeunes, ils sont beaux, et ils aiment se montrer. Mais attention! Pas trop! Car le film est mis en marché pour le créneau treize ans et plus et pour passer la censure dans les gros marchés on en montre le plus possible en se gardant de révéler le plus compromettant.

À cause de cela, la nudité est couverte le plus chastement possible et les scènes de violence sont méticuleusement nettoyées de toute trace de sang. On ne profère même pas de gros mots et on ne voit pas de mineurs boire ou encore pire: fumer.

Le résultat est un film édulcoré au max qui n’offensera personne (à part ceux qui pensent que la sorcellerie est une hérésie) mais qui en contrepartie n’intéressera personne sauf ceux qui décrient l’hérésie affichée dans les films hollywoodiens modernes.

D’ailleurs, les auteurs on refait le coup de la copie de White-Wolf. Alors qu’ils empruntaient énormément à Werewolf : The Apocalypse et Vampire : The Masquerade (assez pour être poursuivi pour plagiat par White-Wolf et Nancy A. Collins) et bien cette fois-ci on a puisé à même Mage : The Ascension. On a suffisamment modifié l’histoire pour ne pas se faire poursuivre cette fois. On a nominalement épuré la Technocratie et le Paradoxe mais en gros l’histoire pourrait se résumé en « quatre Verbennas affrontent un Maraudeur (ou un Néphandi) avec du DragonBall Z de rajouté dans le mix».

On se doit de mentionner DragonBall Z car le combat final se fait entre deux personnages qui se lancent des boules d’énergie (faites en pur Pawa) à la gueule en volant partout. Le héros a même une petite scène qui fait « Je deviens un SUPER SAYEN ».

Et si malgré tout vous avez trouvé le film tolérable, vous serez heureux de savoir que la fin a « on a prévu une suite » d’écrit dessus.

Je donne donc à The Covenant 1 ninja et demie. Ce ninja se dit que si The Covenant fait comme Underworld on peut prévoir que le prochain aura plus de ce qui le rendait pouiche avec plus de nudité.

vendredi, septembre 15, 2006

A MOI LA GLOIRE!

Comme je l'ai mentionné dans un billet précédent, j'ai postulé pour un poste de critique dans mon journal local.

J'ai reçu un appel tout à l'heure qui confirmait que j'ai le poste.

à moi la gloire, les femmes et les millions de dollars. D'accord, d'accord... à moi la gloriole, mon mariage qui arrive bientôt et les vidéos sur le bras. C'est un un début quand même.

En espérant qu'avec le temps je ne deviendrai pas un Earl Dittman Québécois...

lundi, septembre 04, 2006

Silent Hill

Quoi de mieux qu'un petit film d'horreur pour se changer les idées de temps en temps. Le film d'horreur que j'ai vu hier c'est Silent Hill.

Silent Hill raconte l'histoire de Rose daSilva qui cherche sa fille dans une ville en ruines. Cette lugubre ville, Silent Hill, a été détruite 30 ans passés et les résidents des alentours gardent une peur superstitieuse des environ.

Silent Hill est l'adaptation cinématographique du jeu Playstation du même titre. C'est un jeu d'horreur où le joueur doit survivre un monde surréel un peu à la Resident Evil ou encore Parasite Eve (pour ceux qui s'intéressent à ce genre de choses). Il a fallu que le producteur fasse des pieds et des mains avant que Konami lui permette d'adapter Silent pour le grand écran. Mais le résultat final est assez réussi.

Enfin, il est réussi si vous aimez les jeux vidéo. L'histoire un peu tordue fait penser à des histoire de jeux vidéo d'horreur et les plans de caméra font beaucoup penser à des plans de jeux vidéo avec caméra 3ième personne immuable. On ressent aussi tout le long du film une influence typiquement nippone. Par exemple, les enfants sont souvent inquiétants et lugubres plutôt que mignons et adorables.

Si vous n'aimez pas les jeux vidéo ou encore si vous n'êtes pas familier avec le genre d'histoire un peu étrange qu'on y retrouve typiquement vous serez peut-être un peu déçu de ce film. Surtout que ce n'est pas un film d'horreur ultra-gore.

En effet la mise en scène mise plus sur les images dérangeantes que sur le sang et les victimes innombrables pour atteindre son but d'horrifier. Le fait que le réalisateur mise plus sur le visuel que sur les escalades/sursauts et les victimes innombrables fait que Silent Hill est un film assez rafraîchissant dans le style horreur.

Je donne donc 3 ninjas et demie pour Silent Hill pour les images, les monstres imaginatifs et le style dépaysant de cette histoire d’horreur.

Petite note qui fait un peu spoiler : c’est la première fois que je vois un film avec Sean Bean où son personnage survit tout le long de l’histoire. Quand je vous dit que ce film fait tout différent.