mercredi, juillet 19, 2006

Pirates des caraïbes

J'avais aimé le premier alors je suis allé voir le second. Pirates of the Carabeans: Dead Man's Chest (PotC:DMC) est la suite de Pirates of the Carabeans tout court et met en vedette sensiblement les mêmes personnes.

Je vais essayer de résumer un peu l'histoire un peu complexe de ce film comme suit: un méchant(tm) qui veut la boussole du Capitaine Jack Sparrow (joué par Johnny Depp) fait chanter Will Turner (joué par Orlando Bloom) afin que celui-ci la récupère faute de quoi celui-ci et sa dulcinée seront exécuté pour avoir aidé Jack Sparrow à échapper de l'échafaud à la fin du premier film. Cette aventure l'amènera à la recherche du coeur toujours battant du très décédé Davey Jones, capitane du Hollandais Volant, qui lui permettra de rendre la liberté à l'âme de son père. Mais Sparrow veut le coeur pour lui-même car il veut éponger sa dette avec Jones et le méchant (tm) veut le coeur parce que... ben... il est méchant, il n'a pas besoin de raison. Bon d'accord, on imagine qu'il veut contrôler Davey Jones et le Kraken.

J'avais bien aimé le premier film. Je trouvais l'histoire complexe mais la trame narrative se tenait quand même assez bien. On dirait qu'on a essayer de faire un second film tout aussi complexe mais on a oublié de faire quelques liens entre les scènes. Le résultat final est plutôt décousu et fait en sorte que le film est relativement difficile à suivre par moment. Ça faisait un peu Van Helsing-esque comme manière de faire un film. Par contre, les scènes d'actions sont vraiment, vraiment cool, contrairement à Van Helsing qui joue au cinéplex de l'enfer pour torturer les damnés quand la fourche et le feu ne font plus effet. La scène de la roue à aube vaut pas mal à elle seule le coût d'admission.

Ce qui passe moins bien c'est que ce film est le second d'une trilogie et la fin fait définitivement queue de poisson. En sortant, j'ai compris comment les gens qui n'avais jamais lu le Seigneur des Anneaux se sentaient à la fin de Fellowship of the Ring. Je n'étais pas allé voir Kill Bill en salle parce que je trouvais que ça m'aurait couté cher de voir un seul film en deux sorties cinéma. Et bien PotC:DMC fait exactement le même genre d'entourloupettes. Vous pensez aller voir un film complet juste pour vous rendre compte que vous n'avez vu qu'un demi-film.

Un demi-film avec un protagoniste qui a une face de pieuvre en plus. Voyez-vous les membres d'équipage de Davey Jones ainsi que Davey lui-même sont tous des "hommages aux créatures de la mer". On ne sait pas pourquoi sinon que c'était pour essayer de jeter de la poudre aux yeux et essayter de faire impressionant. Dans certains cas ça marche. Dans d'autre (comme la sus-mentionnée face de pieuvre ou l'homme-requin-marteau qui a quatre yeux) c'est moins efficace.

Un autre symptome de cette poudre aux yeux c'est la multiplication du "membre d'équipage qui a l'AIR cool mais pas assez pour qu'on inclus son nom dans l'histoire". L'équipage de la Perle Noire, le bateau de Sparrow, est constitué de Nain, Vieux-Loup-De-Mer, les deux comedy relief du premier film et des fois: gars d'extra. La taille de l'équipage n'est pas trop consistente d'une fois à l'autre non plus. Parfois ils sont nombreux, parfois ils le le sont mois. Ainsi malgré le fait que le capitaine n'ait engagé que 5 hommes en plus des personnages sus-nommés pour un certain voyage on a parfois l'impression d'avoir 20-30 membres d'équipage. Même le méchant (tm) a un sbire (tm) qui un peu britanico-ninja dont on ne sait jamais son nom.

Un autre truc qui m'a un peu agacé ce sont les accents. Bien que j'admire l'effort qui a été montré pour montrer que ce n'est pas tout le monde qui parle anglais (on a droit à une phrase en français quand même) certains personnages ont un accent absolument incompréhensible. La vielle sorcière Jamaïcaine est la principale coupable dans cette catégorie.

Mais ce qui m'a le plus énervé c'est qu'il est évident que le film original est devenu une trilogie à cause qu'ila fait une tonne de fric. Il n'y a pratiquement aps de liens entre le premier film et le second. Il y a plusieurs références du second au premier mais l'inverse est faux. Rien ne laissait préssentir que Jack Sparrow avait un contrat avec Davey Jone, le Hollandais Volant n'est jamais mentionné ou aperçu, le méchant (tm) n'est jamais allégué ou contacté ou quoi que ce soit. Bref c'est comme si quelqu'un chez Walt Disney s'est assis dans son fauteuil, a regardé les colonnes de profits, a fait un grand sourrire est a dit tout haut: on peut sûrement en tirer deux autres films si on tire la sauce encore un brin.

Pour un film qui reste quand même assez divertissant plein de scènes d'action cools je donne quand même 3 ninjas et demie à PotC:DMC. Mais par contre, je le déconseille au cinéma. Attendez patiemment qu'il sorte en vidéo. Et même quand il sortira, attendez que la suite soit aussi disponible parce que la fin est vraiment chiante.

jeudi, juillet 06, 2006

Heavé métal

J'ai vu la semaine dernière le documentaire Metal: a headbanger's journey où un anthropogue (Sam Dunn) essaie d'explorer la culture qu'il a épousé depuis longtemps: le métal. Spécifiquement, pourquoi le métal est-il toujours marginalisé, mis de côté ou snobbé.

Dunn pass à travers l'histoire du genre, rencontre les fans et les artistes du métal et passe en entrevue des sociologues, musicologues et autres spécialistes.

Si vous ou une personne de votre entourage est un tripeux de métal, vous devez voir ce film. Comment savoir si vous êtes un fan de métal? Les symptomes sont les suivants:
  • Vous avez tendance à faire le signe contre le mauvais oeil en écoutant de la musique ( index et auriculaires dépliés alors que le pouce garde le majeur et l'annulaire repliés)
  • Vous avez les cheveux longs
  • Vous aimez brasser votre tignasse au son de la musique
  • Vous pensez que les nouveaux albums de Metallica c'est de la shnoutte.
Le documentaire était assez chouette et plutôt éducatif.

Mais dans la partie sur la censure que le métal a été victime dans les années '80, le réalisateur passe ne entrevue nul autre que Dee Snyder, le chanter de Twisted Sister. De le voir parler de cette époque bénie où les groupes de métal se faisaient harrassé par des groupes comme le PMRC.

Comble de la coincidence, je suis allé à Québec en fin de semaine pour célébrer l'anniversaire d'une amie et le festival d'été de Québec offrait une soirée avec nulle autre que les Twisted Sister eux-même en personne.

je n'ai pas pu résister. J'y suis aller pour me tapper avec ma copine une soirée Twisted Sister et Pierre Lapointe. Deux genres qui se mélange bien, vous en conviendrez.

J'ai été surpris de voir que les chansons que j'écoutais sur la cassette (oui, oui, une cassette. Pas un CD) de twisted sisters n'ont pas quitté ma mémoire. Le groupe offrait un bon show et le chanteur a su lever la foule en écorchant un peu American Idol au passage. j'ai pu faire mes cornes de devil jusqu'à plus soif et même ma copine qui n'a jamais mis les pieds dans un concerts plus métal que Notre Dame de Paris a embarqué dans la cohue.

j'ai pris quelques photos, je vais essayer de les publier un peu plus tard. Mais le spectacle m'a rendu assez nostalgique pour que j'achète le CD que j'écoutais tout jeune dans la chambre de ma soeur (parce qu'elle avait un système de son assez kick-ass, merci).

hmmmmm, we're not gonna take it :)

Übermench ist züruch

Et oui, comme le dit si bien le titre, Superman est revenu (OK, ça ne roule pas super-bien sur la langue en allemand mais je trouvais la référence à Nietsche comique... Et je me rend compte que ce n'est pas super-comique si je dois l'expliquer)

oui, il revenu dans nos Super-cinéplex l'homme d'acier, le kryptonnien le plus populaire au monde, le fils de Jor-El, j'ai nommé: Superman.

Après des années d'absence Superman est revenu. Bon, d'accord pendant son absence on a pu le voir dans The New Adventures of Lois and Clark, dans les dessins animés de Justice League le samedi matin et dans Smallville (pour ne nommer que ce dont je me souviens comme ça) donc ce n'est pas exactement comme si on s'était super-ennuyé mais bon.

Mais l'événement qui souligne ce "retour" c'est le film de Bryan Singer Superman Returns. Ayant quitté la franchise X-Men Singer a pris le contrôle d'un film qui raconte l'histoire de Superman qui reviens sur Terre après 5 ans d'absence pendant lesquelles il est parti en quête de sa planète natale: Krypton. Mais pendant à son retour il aprend que:
  • Lex Luthor est sorti de prison
  • Lois Lane a commencé à se tapper Cyclops
  • Celle-ci a un enfant
  • Ce n'est parce que tu gagnes un Pullitzer que ton boss va te donner un bureau fermé
Le reste du film raconte la réinsertion de Superman dans la société et ses tribulations contre Lex Luthor qui mis la main sur des éléments essentiels de sa forteresse de solitude.

J'avais des inquiétudes par rapport au film. Le projet est passé dans les mains de pluieurs personnes (dont Kevin Smith et McG) avant d'aller à Singer et à peu près toute la colonnie artistique a été assigné au casting du film. D'habitude, ce genre de trucs pendant la préproduction laisse planer l'aura de super-navet. Et un navet de 154 minutes, ça fait navet longtemps.

Mais je dois avouer que j'ai bien aimé. L'histoire est bien rythmée de sorte qu'il n'y a pas de super-longueurs et il n'y a pas de scènes de super-bataille endiablée où il est impossible de voir quoi que ce soit.

Les scène de superman sont en fait une série d'images assez iconiqes comme Superman qui dépose un avion en douceur après l'avoir sauvé, Superman qui attrappe une voiture en perte de contrôle, etc.

Mais ce sont les scènes sans Superman qui sont moins supers. En fait ce sont les trous qui restent dans l'histoire qui chicottent. Par exemple, même si Lois Lane et Cyclops habitent dans une super-maison et Cyclop est le neveu du rédacteur en chef du Daily Planet et que Lois Lane a gagné le Pullitzer (qui octroie quand même un bon montant), Lois Lane amène quotidiennement son fils au travail. C'est presque à s'en demander si pour payer son hypothèque elle doit se passer de gardienne. C'est agaçant. Presque chaque scène au Daily Planet a un bout avec le môme. Je ne connais pas de bureau qui permette ainsi d'amener tous les jours son enfant au travail. Une fois de temps en temps, ça peut toujours passer mais tous les jours! J'aurais dit à mon neveu de se débarrasser du môme si j'avais été Perry.

Puis il y a l'histoire de Superman qui prétend être allé à Krypton et qui est revenu en dedans de 5 ans. Ce n'est pas super-crédible. Si on prend pour acquis qu'il n'y a rien à moins de 4,22 années-lumières d'ici (Proxima du centaure) et que Superman se déplace à la vitesse de la lumière, il est impossible qu'il aie pu faire l'aller-retour si vite. Et ça c'est en faisant abstraction du phénomène de dilatation du temps. Ma théorie sur son absence c'est que Superman est parti faire la nouba à Végas et quand il a flambé tout son fric il est revenu à Métropolis avec une histoire à la gomme et qu'il s'est retrouvé son ancien emploi afin de se refaire les fonds nécessaire pour repartire sur une super-dérappe.

Mais si on fait abstraction des trous d'histoires qui ne sont rien d'autre que du coupage de cheveux en quatre, Kevin spacey fait un excellent boulot à camper le rôle de Luthor­. en fait, il vole la majorité des scènes où il apparait. Brian routh dans le rôle de Superman/Clark Kent s'en tire assez bien. Mais le reste des acteurs vont du tolérable (Lois lane) à l'étranglable (Jimmy Olsen) en passant par le "veux-tu ben me dire qu'est-ce que tu fais" (Cyclops ou entéka le gars joué par James Marsters).

Je donne à Superman 3 ninjas. Mais si vous n'avez pas le pouvoir de la super-vessie je vous conseille d'attendre la sortie DVD. Et comme c'est le cas avecles films super-longs du genre, la version DVD aura sûrement des extraits de plus.