Pour ma chronique qui doit paraître la semaine prochaine dans La Revue de Terrebonne, j'avais loué deux films ne sachant pas trop ce qui m'inspirerait pour une critique. Le premier film que j'ai loué, Stupeur et Tremblements, sera critiqué dans la Revue (alors j'attends la publication avant de recopier ici) mais pour ce qui est de l'autre (Fast and the Furious: Tokyo Drift) j'ai toute la lattitude de le critiquer tout de go.
FatF:TD est une fable morale qui raconte l'histoire d'un gars, Sean Boswell (oui, boswell comme comme le juron de Jacque Chevalier-Longueuil dans les belles années des Bleus Poudres), qui se fait prendre à faire des courses illégales. Afin de lui apprendre une leçon en responsabilités, sa mère l'envoi rejoindre son père au Japon où Sean apprendra un nouveau style de course illégale: la Drift. La Drift en gros, c'est un mot qui veut dire dérapage contrôlé.
Après avoir vu Stupeur et Tremblement, dont la l'action se passe au Japon et les dialogues sont sous-titrés en fraçais, j'ai été rassuré de voir FatF:TD. j'ai pu voir qu'en réalité les japonnais entre eux ils parlent anglais avec un accent américain. C'est rassurant. Aprè tout, on ne voudrait pas visionner un film comme FatF:TD en surchauffant son cerveau avec un truc demandant intellectuellement comme de la lecture (ouache!). Et tant qu'à parler en anglais, les gens qui nous infligent le dialogue nous bombardent de petites lignes clichées faciles à avaler.
Mais de toutes façons le dialogue est à l'image de l'histoire. Dès qu'on voit le héros parler à Pitoune-la-blonde-du-meilleur-drifteur-de-la-place on sait qu'elle tombera amoureux de lui pour laisser tomber son roméo du moment et que le tout va se régler avec une course. Vraiment, vraiment pro-féministe comme film vous l'aurez compris.
En fait tout le film est un gros rammassis de clichés. C'est même pas drôle. Je ne pensais pas qu'il était encore possible en 2006 de trouver ce genre de film et encore moins un auditoire pour ceux-ci.
Mais de toutes façon, la seule raison de regarder ce film c'est pour les machines. Les gros char, les grosses courses et les grosses poitrines siliconnées sont tous bien mis en évidence. Et certaines de ces automobiles ont plus de personnalité et de talent d'acteur que tous les rôles principaux réunis.
C'était la première que je regardais un film de la série Fast and the Furious. Je dois dire que le film aurait pu s'intitulé juste "The Fast" car de la furie il y en avait pas beaucoup. Pas que je crois que les acteurs de ce film ont le charisme nécessaire pour simuler de la furie mais un effort aurait été apprécié.
Je donne donc à TFatF:TD 1 petit ninja. J'en aurais peut-être donné plus si je n'étais pas tombé endormi deux fois sur le film et quand resté en mesure de comprendre tout ce qui se passait.
Et la morale de l'histoire est: n'oubliez pas les enfants, si vous détruisez un champs de construction avec vos courses illégales c'est correct de vous sauver à Tokyo pour échapper à vos responsabilités. Mais si vos entourloupettes vous mettent les yakuzas à dos, c'est bien important de ne pas vous sauver et de faire face à la musique.
mercredi, septembre 27, 2006
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