Quoi de mieux qu'un petit film d'horreur pour se changer les idées de temps en temps. Le film d'horreur que j'ai vu hier c'est Silent Hill.
Silent Hill raconte l'histoire de Rose daSilva qui cherche sa fille dans une ville en ruines. Cette lugubre ville, Silent Hill, a été détruite 30 ans passés et les résidents des alentours gardent une peur superstitieuse des environ.
Silent Hill est l'adaptation cinématographique du jeu Playstation du même titre. C'est un jeu d'horreur où le joueur doit survivre un monde surréel un peu à la Resident Evil ou encore Parasite Eve (pour ceux qui s'intéressent à ce genre de choses). Il a fallu que le producteur fasse des pieds et des mains avant que Konami lui permette d'adapter Silent pour le grand écran. Mais le résultat final est assez réussi.
Enfin, il est réussi si vous aimez les jeux vidéo. L'histoire un peu tordue fait penser à des histoire de jeux vidéo d'horreur et les plans de caméra font beaucoup penser à des plans de jeux vidéo avec caméra 3ième personne immuable. On ressent aussi tout le long du film une influence typiquement nippone. Par exemple, les enfants sont souvent inquiétants et lugubres plutôt que mignons et adorables.
Si vous n'aimez pas les jeux vidéo ou encore si vous n'êtes pas familier avec le genre d'histoire un peu étrange qu'on y retrouve typiquement vous serez peut-être un peu déçu de ce film. Surtout que ce n'est pas un film d'horreur ultra-gore.
En effet la mise en scène mise plus sur les images dérangeantes que sur le sang et les victimes innombrables pour atteindre son but d'horrifier. Le fait que le réalisateur mise plus sur le visuel que sur les escalades/sursauts et les victimes innombrables fait que Silent Hill est un film assez rafraîchissant dans le style horreur.
Je donne donc 3 ninjas et demie pour Silent Hill pour les images, les monstres imaginatifs et le style dépaysant de cette histoire d’horreur.
Petite note qui fait un peu spoiler : c’est la première fois que je vois un film avec Sean Bean où son personnage survit tout le long de l’histoire. Quand je vous dit que ce film fait tout différent.
lundi, septembre 04, 2006
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