lundi, mars 20, 2006

Ultraviolette

J’avais le choix entre 2 films en fin de semaine : Ultraviolette et V comme Vendetta. Ma douce moitié ayant son mot à dire, je suis allé voir Ultraviolet.

Contrairement à ce que le titre peut laisser sous-entendre la majeure partie de l’action se passe dans le spectre visible de la lumière. Le film raconte l’histoire de Violette qui vit dans un monde « que l’on risque de ne pas comprendre ». C’est un monde où tout le monde est obsédé par la santé au point où le pouvoir est détenu par les docteurs. Ce qui a démarré cette peur de la maladie c’est un virus qui transforme les humains en hémophages (c’est comme un vampire mais avec un nom plus bizarre). Violette est une hémophage et elle doit intercepter une arme ultime qui risque de détruire sa race. Mais quand cette arme se révèle être un petit garçon, sa fibre maternelle se fait aller et lui empêche de détruire l’arme en question.

À la sortie du film j’étais mi-figue, mi-raisin sur ce que venait de voir. C’était quand même un film avec des vampires ninjas mettant en vedette Milla Jovovich qui est quand même assez jolie de sa personne. En plus le film était réalisé Kurt Wimmer qui avait fait le très excellent Equilibrium à l’époque. Avec un peu de recul par contre je trouve que le film est plus que passable.

Plutôt que de détruire le film tout de go, voyons plutôt les bons côtés. Premièrement la photographie est simplement magnifique. Les prises de vues sont superbes et malgré le fait que la majorité des décors sont faits à l’ordinateur, on s’en rend rarement compte. Par contre, tout le film est filmé en genre de soft-focus qui donne l’impression que tout le monde est flou.

Les scènes d’action sont aussi biens ficelées quoique assez improbables. La moto qui monte sur les murs est peut-être amusante à voir mais j’aimerais voir la face d’un conducteur de moto grimpe un mur tout peinard quand tout d’un coup son gravito-gadget manque à mi-chemin.

Je dois aussi donner des applaudissements aux costumiers de ce film qui ont fait un travail de maître pour la création d’un look d’enfer.

Ensuite, vient la présence des sus-mentionnés vampires-ninjas. J’aurais imaginé qu’un vampire-ninja serait apte à rivaliser avec mon hypothétique mais très efficace cyberninja mais les vampires-ninjas ont une vie courte et remplie d’erreurs fatales. Le poste de ninja suprême reste donc aux cyberninjas. Donc grosse déception du côté ninja de toute l’affaire.

Maintenant parlons du moins bon. En première ligne vient l’histoire. Ou enfin, ce qui passe pour l’histoire. Ça va du décousu au ‘Mais pourquoi elle fait ça?’. Nous avons droit à un assortiment de personnages dont on ne voit pas trop l’utilité dans l’histoire. Ces personnages commettent entre eux le second crime du film : les dialogues. Ces dialogues sont livrés d’un côté par le méchant qui en beurre épais et de l’autre l’héroïne qui essaie d’avoir l’air cool en marmonnant chaque réplique entre des dents serrées.

En plus, j’ai quelques réserves sur des points têteux de l’histoire mais ce serait difficile d’en parler sans vendre de punchs.

Je donne donc à Ultraviolet 2 ninjas. Si vous voulez le voir, vous pouvez facilement attendre la sortie en vidéo. Mais si vous voulez louer un meilleur film de Kurt Wimmer, faites-vous plaisir et louez Equilibrium.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Je seconde Lucre!

Equilibrium est un film a voir avec des scènes d'action plus coool que dans Matrix.

Jici