vendredi, mars 31, 2006

La prière, quossa donne?

Selon un article du la times ça ne sert à rien de prier pour la récupération d'un autre personne. Mais en lisant l'article je vois déjà où la méthode a échoué lamentablement.

En effet, l'article fait mention de 3 groupes utilisés pour prier sur des patients: un groupe catholique et deux protestants. Ces groupes priaient tous ensemble pour le rétablissement d'un quidam qu'ils n'avaient jamais rencontré.

En tant que catholique de bonne famille, je peux voir pourquoi ces prières n'ont rien donné. Dieu voyant que quelqu'un prie pour l'une de ces ouailles VOULAIT aider le pauvre à guérir mais voyant que deux groupes d'hérétiques qui refusent de reconnaître l'infaillibilité de son serviteur sur la Terre (et j'ai nommé Benoit "Das Panzerkardinal" Seize) a déduit que le malade devait avoir reçu son attaque cardiaque pour une raison et que sa rémission devait être longue et douloureuse.

Mais en tant que pseudoscientifique aguérri, je sais pourquoi cette étude est complètement nulle. La contre-hypothèse est très simple: et si les gens priaient au mauvais dieu?

Je suggère donc de reprendre cette expérience avec une méthodologie différente. Prenons un groupe de volontaire (nous aurons besoin de quelques milliers de volontaires). À chaque volontaire, nous assignons un groupe de croyants. Il sera important d'avoir beaucoup de volontaires car chaque religion devra avoir un échantillon significatif et représentatifs pour calculer les résultats par religion. Afin de s'assurer que les prières se rendent à la bonne personne, chaque groupe de croyant rencontrera chaque volontaire qui lui est assigné.

Ensuite vient la partie qui sera plus difficile à faire avaler à des groupes de déontologie. Chaque volontaire se fait fracasser les deux mains avec un marteau pneumatique. Ensuite, les groupes de croyants prient pour un rétablissement rapide de la main droite des volontaires. Une mesure est ensuite prise à des intervalles réguliers pour évaluer le rétablissement de chaque main. Les religions qui sont les meilleures devraient avoir en théorie un temps de rétablissement plus rapide sur la main visée.

Les précautions suviantes devront être prises afin de s'assurer que les données sont valides. Premièrement, un correlation entre le fait que le volontaire est gaucher et le temps de guérison de la main dominante pour savoir si ce dernier critère influence le temps de guérison de la main droite.

Deuxièmement, un groupe de contrôle devra être constitué. Ce groupe de contrôle se fera fracasser les mains mais personne ne priera dessus. Nous pourrons ainsi évaluer le temps de guérison "normal" pour chaque main.

Troisièmement, un groupe d'athées devra prier que "rien" ne vienne intervenir avec la guérison de leur groupe.

Quatrièmement, afin d'avoir des résultats croisés il faudra que certains groupes de croyants prient à un autre dieu reconnu pour la guérison de leur volontaire afin de valider que si c'est la foi ou la prière elle-même qui intervient dans le processus de guérison.

Avec toutes ces précautions, nous en aurons enfin le coeur net: quelle est la religion la plus efficace. Nous saurons aussi quelles religions "fonctionnent" et lesquelles ne sont qu'un fatras d'idioties. Et pour réussir cette utopie ce test, il nous faut à peine quelques milliers d'individus qui sont volontaires pour se faire casser les deux mains. Je me demdande combien les laboratoires pharmaceutiques offriraient comme compensation pour une expérience de ce genre.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

C'est une très bonne idée...

autre élément méthodologique: il faut qu'on choisisse au hasard et à double insu s'ils doivent prier pour la main droite ou la gauche.

On affiche pour des volontaires? Je fais la demande de subvention...