Selon une étude publiée hier dans le journal de Montréal, 23% des cols bleus de Montréal s'estiment souffrir d'harcèlement psychologique.
À vue de nez comme ça c'est un gros chiffre mais on peut faire dire ce qu'on veut à des chiffres, 70% des gens le savent. De ce chiffre je retiens les mots "s'estiment" et "cols bleus".
Tout d'abord, attardons-nous sur "col bleu" une minute. Il paraît évident que ce sont les cols bleus qui sont les héros/victime de cette étude. Mais qu'en ait-il du reste du monde du travail. Est-ce que ce chiffre est révélateur du fait que les cols-bleus font pitié ou bien est-ce que 23% comparé au Montréalais salarié moyen c'est pas si pire.
Ensuite, il y a le mot "S'estime". Si je "m'estime" victime, est-ce ça veut dire que je le suis vraiment ou bien suis-je seulement paranoïaque? L'un n'empêche pas l'autre mais tout de même, un syndicat qui ne donne pas à 23% de ces membres les moyens de se défendre en cas de harcèlement ce n'est pas pas fort fort. En fait, à la lumière de ces chiffre j'irais manifester mon mécontentement à mes leaders syndicaux devant cet état accablant état de faits si j'étais un col bleu. A tout le moins je me demanderais à quoi sert mon syndicat à part me donner des congés de déglaçage les jours d'hiver quand il est en négociation avec la ville.
Le syndicat des cols bleus m'inspire cette petite variation de la devinette classique d'Asimov: Si 9 cols bleus colmattent 9 nids-de-poule en 9 heure, combien de temps 1 col bleu mettra-t-il pour boucher un demi-trou dans la chaussée?
Réponse: un demi-trou, ça n'existe pas puisque par définition ce qui va rester va toujours être un trou (jusqu'à ce que rempli).
mercredi, mai 17, 2006
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1 commentaire:
J'aimerais bien savoir quels sont les causes de ce harcellement et combien de % s'estiment harcelés par leur syndicat....
Jici
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