Encore une fois, la période des impôt oblige un relâchement des muscles du cerveau. Un location d’un film mettant en vedette un lutteur et dont le DVD dégage la douce odeur de testostérones s’impose. D’où ma location de Doom.
Pour ceux qui n’avaient pas d’ordinateur au début des années ’90, Doom est basé jeu dont la prémisse est : « Il y a plein de choses qui bougent et le sol est jonché d’armes et de munitions. Il doit bien y avoir un moyen de marier ces deux faits ». Le film suit grosso modo la même prémisse, munitions sur le sol en moins.
Doom raconte l’hister d’un type nommée Sarge (comme sergent en anglais, pas comme Serge prononcé tout croche), le leader d’une escouade tactique d’élite. Cette équipe est déployée sur mars pour tuer des monsses (c’est comme un monstre mais plusse fort). S’ensuit du boom-boom et des scènes de bûche mettant en vedette The Rock.
Pour ceux qui ont passé des heures à courir après leurs amis ou collègues sur l’heure du midi dans l’espoir de les fragger, le film Doom s’adresse à vous. On retrouve plusieurs aspects du jeu original dont un scène en perspective première personne et même une scène de combats à la scie mécanique. On a même une apparition éclaire du BFG (renommé Bio Force Gun parce que Big Fucking Gun, ça ne fait pas familial). Mais le film n’est pas 100% fidèle aux petits détails.
Par exemple, le fameux BFG dans le jeu il ne suffit que de le tirer dans la direction générale des méchants pour nettoyer un couloir. Dans le film, ce fusil n’a l’air que de servir à faire fondre des murs.
Il n’y a pas non plus de progression logique comme dans le jeu. On a pas « clé bleue, clé jaune, clé rouge et c’est fini » comme dans sur le jeu sur l’ordinateur. On a pratiquement pas non plus d’histoire de tourner en rond pendant une demie heure pour essayer tous les murs pour trouver la porte secrète derrière laquelle se trouve la clé qu’on cherche pour finir le tableau.
Et il y a un truc dont je ne revient toujours pas : Doom est un jeu de fusils. C’est un jeu où tout se joue à la première personne et avec ses armes. La plupart des adeptes vous diront que de recourir à la scie mécanique implique généralement une mort à brève échéance. Donc avec toute l’importance donnée aux armes à feu dans le jeu, pourquoi avoir une grosse bataille à mains nues comme climat au film? C’est l’équivalent d’un remake de Jaws dont la scène où le shérif affronte le requin se déroulerait sur les collines verdoyantes de l’Irlande. En fait, c’est plus comme si on faisait un film sur l’holocauste où tous les SS porteraient des lederhosen comme uniforme parce que le costumier et le réalisateurs se seraient dit : « les nazis et les lederhosen sont allemands donc on peut les mêler sans problèmes puisqu’ils ont un lien ». Si au moins ce combat avait été fait comme un combat à l’épée utilisant des scies mécaniques, j’aurais pu laisser passer mais ce n’est malheureusement pas le cas.
Je donne 2 ninjas à Doom parce que c’est un divertissement tout ce qu’il y a de moins cérébral. Écouter Doom est probablement l’activité la plus proche de l’état végétatif que vous pouvez faire sans mettre en péril vos fonctions biologiques supérieures. Louez-le mais n’attendez pas qu’il passe à la télévision. Le regarder sur le petit écran pourrait être risqué car si vous êtes coincé pour regarder une pause commerciale pendant que votre cervelle est si peu engagée, vous risquez d’acheter tout ce qui vous passe sous les yeux en triple exemplaire.
En attendant, je demeure curieux de savoir ce qu’Hollywood pourrait faire avec un jeu première personne qui a une histoire complexe et engageante comme Half-Life ou encore avec une histoire vraiment bizarre et incompréhensible comme Half-Life 2.
mercredi, mai 03, 2006
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1 commentaire:
Je ne sais pas pour half life, mais ils vont faire Halo:
http://www.imdb.com/title/tt0464037/
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