C'est dopé à la nostalgie (et un peu au popcorns) que je me suis lancé vers le cinéma pour aller voir le remake du film qui m'a le plus marqué étant jeune. Contrairement à d'autres grands ados de mon âge, ce n'était pas La Guerre des Étoiles qui m'avais marqué à jamais mais bien Le Choc des Titans. Et si original ne se mesure pas au souvenir que j'en ai, il a au moins le mérite d'être quelques ordre de grandeur de meilleur à son remake.
Le remake de Le Choc des Titans répond enfin à la question: qu'est-ce qui se passerait si on faisait un film sur la mythologie grecque sans vraiment savoir de quoi on parle. J'ai LITTÉRALEMENT vu des épisodes de Xena: Warrior Princess qui se collaient plus au mythes grecs. Et ça c'était juste la narration à l'ouverture du film.
En fait, j'ai une vision de ce qui s'est passé dans la réunion où le scénario a été écrit. Dans ma vision je vois une bande de scénaristes hollywoodiens qui regardent le film original et une montagne de cocaïne.
Oui, tous les moments forts du premier film sont frappés: le pégase, Charon, le Kraken, la salle ou Zeus garde des statues de tous les hommes, Médusa, les sorcières stygiennes et l'épée magique mais les rassemble dans un ordre absolument aléatoire et chaque élément ne sert qu'à servir une scène d'action qui n'attend pas l'autre. Ils ont même remplacé Maggie "Thetis/ McGonnagal" Smith par Ralph "Ares / Voldemort" Fiennes pour garder le même nombre d'acteurs qui ont contribué aux deux franchises.
Je pense que les 15-20 premières minutes du film sont les plus confuses que je n'ai jamais vu à l'écran. Pas que le reste du film fasse du sens trop-trop mais c'est moins pire. Jusqu'au moment ou un des scénaristes dans un délire orgiastique de coke et de d'arrogance de croire qu'il est meilleur que les autres dise: "Savez-vous ce qu'il manque à ce film basé sur la mythologie grecque avec un monstre scandinave? Des sorciers inspirés des légendes arabes". Oui Monsieur! Ils ont rajouté des Djinns. Des djinns en bois à part ça. J'vous ai-tu dit qu'ils étaient gelé comme des balles quand ils écrit ce scénario là?
À la fin j'ai calculé rapidement que pour rentrer le temps d'une éclipse dans la ville dont il s'est éloigné pendant 10 jours, le héros a du parcourir une distance approximative de 1000 kilomètres en environ 10 minutes. Ce qui donne environ 1667 m/s à dos de cheval volant. Vous pensez peut-être que ce n'est pas impressionnant mais gardez en tête que le son voyage à 343 m/s dans l'air.
Et pourquoi rentrer à Argos à environ Mach 4,9? Pour sauver une princesse qui doit dire en tout une vingtaine de mots dans le film. Je pense sérieusement que je n'ai jamais vu un personnage dont j'en avait autant rien à foutre de le voir se faire sacrifier dans un film. Le père adoptif du héros parle plus que elle dans tout le film et il meurt environ à la 5 ou 6ième minute. (il est peut-être un peu tard pour répéter ma règle que je me fous des spoilers pour les films envers lesquels je n'ai aucun respect. Considérez-vous avertis)
Ce qui me donne le plus de maux de tête par contre c'est que je ne peux pas voir si le message du film est pro-athéisme ou pro-religion. D'un côté on a le héros qui fait tout pour renier l'aide des dieux et qui proclame la supériorité de l'Homme sur le divin et de l'autre on a des dieux qui prennent vengeance sur la race humaine parce que celle-ci se pense meilleure qu'eux. J'imagine que cette ambiguïté permet à chacun de voir ce qu'ils veulent. Pour les ultra-religieux, c'est une parabole qui devrait servir d'avertissement aux pécheurs en tout genre que Dieu/Yaweh/Allah/Boudha/L. Ron Hubbard ou autre bonhomme dans le ciel va finir par perdre patience et déclencher sa version de la fin des temps. D'un autre côté, les athéistes peuvent souligner que le héros n'a (presque) pas besoin des dieux pour réussir dans la vie.
Évidemment, je serais curieux de lire ce qu'un type comme Richard Dawkins pourrait bien écrire sur l'athéisme dans un monde où les dieux, s'ils sont assez fâchés, peuvent passer chez-vous pour te balancer des briques dans ta fenêtre de salon.
Je donne un demi-ninja à ce film sauf que dans cette note il y a un quart de ninja qui correspond à la plogue gratuite et inutile du hibou mécanique du premier film qui était probablement juste là pour faire plaisir aux fanboys.
Je vous implore de ne pas aller voir ce film. Sérieusement, je recommande Twilight avant de recommander ce film.
mardi, avril 06, 2010
Le Choc des Titans (sauce 1981)
Il y a deux films qui m'ont amener à passionné à la mythologie grecque quand j'avais environ 7 ou 8 ans: Les Douze travaux d'Astérix (pour l'explication des douze travaux d'Hercule) et Le Choc des Titans. Il y avait aussi un dessin animé intitulé The Mighty Hercules dont je ne comprenais pas un traitre mot, ne parlant pas anglais à cet âge (ça ne m'empêchait pas de l'écouter à tue-tête à six heures du matin au grand damn de mes parents).
Mais celui qui m'avais le plus marqué c'était Le Choc des Titans, que j'ai vu pour la première fois au ciné-parc avec mon papa et ma grande sœur. Même si les effets spéciaux n'étaient pas à la mesure de La Guerre des Étoiles qui était sorti deux ans plus tôt, c'est probablement un des films qui a le plus impressionné le petit garçon que j'étais.
De savoir que le film allait recevoir le traitement du remake a carrément rallumé mon cœur d'enfant. De plus, le remake sortait le jour de mon anniversaire, un signe clair que les Dieux Olympiens exigeaient que je me précipite vers le magasin le plus prêt qui tenait le film en inventaire.
C'est presque tremblotant que j'ai inséré le film dans mon lecteur et que je me suis assis pour écouter ce film baigné de ma nostalgie enfantine et de la révérence d'un mordu de cinéma pour Laurence Olivier (Zeus), Maggie Smith (Thetis, mieux connue des jeune pour avoir joué professeure McGonagall dans la série Harry Potter) et les effets spéciaux de Ray Harryhausen dans son dernier film.
Et que pense l'adulte du film qui a meublé son monde imaginaire pendant ces années formatives de son enfance? C'est un putain de miracle que je ne sois pas plus attardé que je ne le suis.
Je ne sais pas si c'est les textes livrés avec tout le naturel d'une beurrée de Cheez Whiz sur une tranche de polyester ou certains effets spéciaux qui sont vraiment horribles ou le hibou mécanique ancêtre spirituel de Jar-Jar Binks mais me semble que rien ne marche dans ce film. Les acteurs qui jouent les dieux sortent leur épingle du jeu pas trop mal mais le seul attribut positif que je peux trouver à Harry Hamlin (qui tenait le rôle principal) c'est qu'il probablement les plus gros mamelons que j'ai pu voir sur un homme.
Heureusement, j'ai quand pu me réconforter du fait que le film reste raisonnablement près de la mythologie grecque et tisse des liens intéressants entre plusieurs légendes disparates. À part bien sûr le Kraken qui tient plus des mythes scandinaves. D'ailleurs, je ne comprend pas pourquoi on n'a pas emprunté un des multiples monstres des légendes grecques qui auraient amplement fait la job de "transformation de la ville en écrapout".
Je donne donc au Choc des Titans (version 1981) 2,5 ninjas. Mais prenez garde, il y a au moins un ninja et demie de cette note composée de pure nostalgie et de souvenirs d'une soirée ou mon papa nous a amené voir un film, ma sœur et moi.
Mais celui qui m'avais le plus marqué c'était Le Choc des Titans, que j'ai vu pour la première fois au ciné-parc avec mon papa et ma grande sœur. Même si les effets spéciaux n'étaient pas à la mesure de La Guerre des Étoiles qui était sorti deux ans plus tôt, c'est probablement un des films qui a le plus impressionné le petit garçon que j'étais.
De savoir que le film allait recevoir le traitement du remake a carrément rallumé mon cœur d'enfant. De plus, le remake sortait le jour de mon anniversaire, un signe clair que les Dieux Olympiens exigeaient que je me précipite vers le magasin le plus prêt qui tenait le film en inventaire.
C'est presque tremblotant que j'ai inséré le film dans mon lecteur et que je me suis assis pour écouter ce film baigné de ma nostalgie enfantine et de la révérence d'un mordu de cinéma pour Laurence Olivier (Zeus), Maggie Smith (Thetis, mieux connue des jeune pour avoir joué professeure McGonagall dans la série Harry Potter) et les effets spéciaux de Ray Harryhausen dans son dernier film.
Et que pense l'adulte du film qui a meublé son monde imaginaire pendant ces années formatives de son enfance? C'est un putain de miracle que je ne sois pas plus attardé que je ne le suis.
Je ne sais pas si c'est les textes livrés avec tout le naturel d'une beurrée de Cheez Whiz sur une tranche de polyester ou certains effets spéciaux qui sont vraiment horribles ou le hibou mécanique ancêtre spirituel de Jar-Jar Binks mais me semble que rien ne marche dans ce film. Les acteurs qui jouent les dieux sortent leur épingle du jeu pas trop mal mais le seul attribut positif que je peux trouver à Harry Hamlin (qui tenait le rôle principal) c'est qu'il probablement les plus gros mamelons que j'ai pu voir sur un homme.
Heureusement, j'ai quand pu me réconforter du fait que le film reste raisonnablement près de la mythologie grecque et tisse des liens intéressants entre plusieurs légendes disparates. À part bien sûr le Kraken qui tient plus des mythes scandinaves. D'ailleurs, je ne comprend pas pourquoi on n'a pas emprunté un des multiples monstres des légendes grecques qui auraient amplement fait la job de "transformation de la ville en écrapout".
Je donne donc au Choc des Titans (version 1981) 2,5 ninjas. Mais prenez garde, il y a au moins un ninja et demie de cette note composée de pure nostalgie et de souvenirs d'une soirée ou mon papa nous a amené voir un film, ma sœur et moi.
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dimanche, février 28, 2010
The Crazies / Les Cinglés
Et non! je n'ai toujours pas vu Avatar. Par contre, je suis quand même allé voir le remake du film de Romero The Crazies.
En gros c'est l'histoire d'un village perdu de l'Iowa où se déclenche une épidémie de folie meurtrière. Évidemment, l'armée américaine se précipitera pour contenir l'épidémie de la manière la plus expéditive possible (un indice: leur méthode plus de lance-flammes que seringues épidermiques pleines de pénicilline). Le résultat final se situe quelque part entre The Stand et un film de zombies de Romero (sauf, pas de zombies).
Je ne sais pas pour vous mais je pars toujours avec un préjugé un peu négatif quand je vais voir un remake. J'ai toujours l'impression qu'au départ le studio avait assez de fric pour faire un film mais assez de guts pour développer une idée originale. En plus, j,ai toujours un peu l'impression de regarder une photocopie.
Mais quand un film qui est à priori un exercice dans le manque d'originalité se cannibalise lui-même pour essentiellement refaire les mêmes scènes à quelques reprises, ça fait pik-pik un peu.
The Crazies est un film d'horreur à sursauts. Le gros de la tension et de l'horreur sont évacués par une série de soubresauts cheaps qui deviennent définitivement prévisibles. En fait, on est jamais vraiment surpris mais on fait quand même le saut quand le méchant du moment arrive de nulle part pour nous évoquer une réaction.
Cette recette, bien qu'une formule éprouvée du genre, c'est un peu décevant quand la bande-annonce semblait présager un genre de film un peu plus creepy, un peu plus cérébral. Il ne faut pas se tromper, malgré ma critique qui semble assez sévère, c'est un film à popcorn décent mais je m'attendais à un peu plus de film et en même temps à beaucoup moins. Je suis à la fois déçu du résultat mais quand même satisfait. Un peu comme un ado qui prend sa première bière et qui trouve que ça goûte le cul mais qui est intrigué par cette première intoxication.
Je donne donc à The Crazies 2,5 ninjas, des ninjas qui probablement mieux aimé voir des zombies dans le mix du film... on ne se trompe jamais avec des zombies.
En gros c'est l'histoire d'un village perdu de l'Iowa où se déclenche une épidémie de folie meurtrière. Évidemment, l'armée américaine se précipitera pour contenir l'épidémie de la manière la plus expéditive possible (un indice: leur méthode plus de lance-flammes que seringues épidermiques pleines de pénicilline). Le résultat final se situe quelque part entre The Stand et un film de zombies de Romero (sauf, pas de zombies).
Je ne sais pas pour vous mais je pars toujours avec un préjugé un peu négatif quand je vais voir un remake. J'ai toujours l'impression qu'au départ le studio avait assez de fric pour faire un film mais assez de guts pour développer une idée originale. En plus, j,ai toujours un peu l'impression de regarder une photocopie.
Mais quand un film qui est à priori un exercice dans le manque d'originalité se cannibalise lui-même pour essentiellement refaire les mêmes scènes à quelques reprises, ça fait pik-pik un peu.
The Crazies est un film d'horreur à sursauts. Le gros de la tension et de l'horreur sont évacués par une série de soubresauts cheaps qui deviennent définitivement prévisibles. En fait, on est jamais vraiment surpris mais on fait quand même le saut quand le méchant du moment arrive de nulle part pour nous évoquer une réaction.
Cette recette, bien qu'une formule éprouvée du genre, c'est un peu décevant quand la bande-annonce semblait présager un genre de film un peu plus creepy, un peu plus cérébral. Il ne faut pas se tromper, malgré ma critique qui semble assez sévère, c'est un film à popcorn décent mais je m'attendais à un peu plus de film et en même temps à beaucoup moins. Je suis à la fois déçu du résultat mais quand même satisfait. Un peu comme un ado qui prend sa première bière et qui trouve que ça goûte le cul mais qui est intrigué par cette première intoxication.
Je donne donc à The Crazies 2,5 ninjas, des ninjas qui probablement mieux aimé voir des zombies dans le mix du film... on ne se trompe jamais avec des zombies.
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jeudi, janvier 21, 2010
Twilight: La Tentation - New Moon
Je ne sais pas si c'est parce que je n'apprend pas de mes erreurs ou par un sens d'abnégation pour ceux qui voudraient savoir de quoi ce livre a l'air mais n'ont pas le courage de le lire mais j'ai attaqué le second bouquin de la série Twilight, j'ai nommé La Tentation. En fait, je sais exactement pourquoi j'ai lu ce livre: ma critique originale est de loin l'article le plus lu de mon blogue et j'ai un plaisir malsain à me faire traiter de tata par les fangirls (et qui sait, peut-être aussi les fanboys) de Meyer. Pour paraphraser Descartes: "Je me fais traiter de tata donc je suis."
Donc, tant qu'a ruiner mes chances d'une relation amoureuse avec ces jeunes filles qui arborent des t-shirts Team Edward ou Team Jacob, je me lance dans cette nouvelle critique de son opus qui relate la vie de Bella, une fille au prises avec un amour fou pour un vampire et des problèmes de co-dépendance gros comme le bras.
L'histoire de ce bouquin se résume comme suit: 19 chapitres de rien suivi de 2 chapitres de pseudo-action et 3 chapitres de wrap-up. Plus précisément, Edward (un vampire centenaire avec un fétiche pour les mineures) décide de quitter Bella (une mineure avec un fétiche pour les cadavres ambulants) quand son "frère" Jasper (autre vampire qui joue le jeu de la famille avec Edward et ses potes) l'attaque suite à un banal accident de coupure sur du papier. Ne voulant plus mettre la vie de Bella en danger et parce que ce serait juste trop compliqué de demander à son "frère" d'aller voir ailleurs s'il peut se retenir d'attaquer sa blonde, Edward et sa pseudo famille s'éparpillent aux quatre vents laissant Bella avec un trou béant dans la poitrine (un trou figuré, pas littéral). Heureusement pour Bella, son ami Jacob (un loup-garou qui... woops! je viens de vendre un punch.) sera là pour la réconforter malgré toute la douleur qu'elle peut ressentir. Cette nouvelle idylle sera perturbée quand Bella apprendra que Edward veut se suicider car il la croit morte par un assemblage de circonstances trop complexes et poches pour être résumés ici. Pourra-t-elle arriver en Italie à temps pour la sauver? Choisira-t-elle Jacob par dessus Edward? Pourra-t-elle trouver de nouveaux superlatifs pour décrire la beauté d'Edward? Et comment ça se fait que Jasper s'énerve de même pour une coupure sur un papier quand il fréquente une école secondaire où on peut supposer que la majorité des filles (y compris Bella) se mettent à saigner plus ou moins abondamment pendant 4-5 jours à tous les mois sans compter les dizaines de coupures de papier propres aux gens qui s'entourent quotidiennement de livres (comme des étudiants au secondaire par exemple)?
Si vous tenez à le savoir: Oui, Non, bin quin, et ne posez pas trop de questions car pour reprendre Nietzsche cette fois-ci: "Quant à celui qui scrute le trou béant dans l'histoire, le trou béant dans l'histoire le scrute à son tour"
Tout d'abord, afin de faire taire ceux qui me disent que tant qu'a n'avoir rien de bon à dire sur Meyer, je devrais fermer ma gueule, je vais commencer par ce que je peux faire de mieux comme compliment à ce livre: il est moins pire que le premier. Meyer a vraisemblablement été assignée à un éditeur qui a su calmer ses envolées de sur-écriture. Elle n'a pas été prise au piège de presque systématique ajouter un adverbe à chaque adjectif ce qui rend la lecture de son livre bien moins pénible.
Ses 2-3 chapitres "d'action" sont eux aussi un peu mieux amenés que dans le premier livre ce qui fait qu'on est un tantinet plus impressionné par les Volturi que par James (le vampire qui est sensé être un méga méchant dans le premier livre mais qui ne vit que l'espace de trois chapitres).
Mais à part de ça, yiiiiche! faut se forcer pour embarquer dans l'histoire. J'avais mentionner dans les commentaires de ma critique de La Fascination que Bella était une garce et on me l'a un peu reproché. Aujourd'hui je peux dire qu'elle gradué l'école des garces avec honneurs et qu'elle pratique maintenant avec brio la carrière d'agace. Une agace qui d'un côté dit à Jacob qu'il ne l'intéresse pas comme chum mais qui d'un autre côté le laisse se promener avec elle main dans la main sur la plage. Qui laisse monter la tension amoureuse allant presque jusqu'à l'embrasser mais en le laissant choir dès qu'elle a une piste pour retrouver son Edward.
Le pire c'est que je peux comprendre où il pourrait y avoir une relation entre Jacob et Bella. Contrairement à sa relation avec Edward, Jacob et Bella ont des activités ensemble, ils se parlent, il rigolent ensemble et celui-ci n'agit pas comme un type qui a un profile de violence conjugal comme Edward. Jusqu'au moment où il décide de le faire bien sûr.
Voyez-vous, quand Bella devine le secret de Jacob, celui-ci l'amène voir ses amis loups-garous et la femme de leur "chef" a complètement été défiguré par celui-ci qui l'a mutilé parce qu'il n'a pas su contrôler sa colère devant elle. Bien sûr tout le monde est plein de remords mais on parle quand même d'un épisode de violence qui a laissé de marques profonde sur la moitié de son corps, pas juste d'une taloche à l'emporte-pièce. Mais apparemment pour Meyer, ce genre de chose est doit être correct car personne n'adresse de reproches au chef de meute. On ne va pas jusqu'à dire "c'est de la faute à fille, elle l'a provoqué" mais c'est tout comme. Dans le fond, on ne saura jamais puisque les circonstances de cet épisode ne sont pas éclaircis. Tiens, je serais curieux de savoir comment le père de Bella réagirais si elle lui annonçait que Jacob lui a foutu une raclée mais qu'il n'a pas fait exprès.
Sinon l'auteure continue sa quête vers la manière la plus hyperbolique de décrire la beauté d'Edward. Mais cette fois-ci ce n'est pas le look d'Edward qui fait que Bella perd les pédales (puisque celui-ci est absent pour la majorité du livre) c'est sa voix qu'elle peine à se rappeler en son absence. Ça me donne un peu peur de lire les deux autres bouquins de la série car après la vue et l'ouïe, je me demande quel sens de Bella sera obnubilé par Edward et j'ai un peu peur que Meyer passe les trois quarts du bouquin à nous rappeler à quel point Edward goûte bon.
Cette fois-ci j'ai compté combien de fois Edward est décrit comme beau (ou comme ayant une voix de velours): 69 fois (sans compter les fois où elle ne fait que décrire les 2001 parties de l'anatomie d'Edward sans émettre d'opinion sur ladite partie). Si on compte 347 pages (moins les 8 premières où on trouve la dédicace et les infos sur le tirage du livre, etc) ça donne quand même une fois au 4,9 page environ (en comptant les 3 pages qui ne contiennent que les noms des mois qui passent en SUPER GROS). Ce n'est pas une mauvaise moyenne sauf que Edward est à l'avant plan seulement des pages 9 à 53 et ne revient qu'à la page 276 pour une présence totale de 113 pages. Donc une mention de 'cute' à chaque page et demie de temps de glace environ. Roméo ne réussit pas à atteindre des stats comme celles-là.
Et tant qu'à parler de Roméo, que dire des commentaires de l'auteure qui se réclame d'avoir recréer Roméo et Juliette à la sauce vampirique. Et on doit le mentionner car elle veut qu'on fasse le parallèle. Edward et Bella écoutent le film de Roméo et Juliette en début de film, Bella fait un travaille sur le livre en classe, elle se demande comment la tragédie se serait joué si Juliette avait été mise dans ses circonstances, bref elle insiste sur son inspiration. Certains diraient que c'est arrogant d'ainsi se comparer à Shakespeare mais devant un tel manque de talent, il serait plus juste de parler de prétention.
Au moins(oui, c'est un au moins sarcastique), Meyer reste sur son message pro religion mais on peut y entrevoir un petit d'honneur à la foi catholique. En gros, Edward se base sur l'argument suivant pour refuser de vampiriser Bella: il ne veut pas détruire son âme. Par contre, malgré toute sa posture pro-âme, il trouve l'idée de se suicider si Bella devait mourir tout à fait normale. Quand on connait la vision de l'Église catholique sur le suicide (pour les non-initiés: c'est franchement mal vu et c'est un des trucs qui promet un aller-simple pour l'enfer) on peut voir que pour Meyer, ce genre de croyance c'est pour les nuls. J'imagine de que c'est plus simple d'accepter que les amérindiens sont une tribu manquante d'Israël, que le paradis est en Iowa, que Jésus est un extra terrestre et que Xenu nous a enfermer sur les volcans de la Terre (excusez-moi, je confonds toujours un peu les mouvements mormons, raëliens et scientologues).
Finalement, pour faire court, je donne un seul ninja à Twilight: La tentation. Ce ninja voit dans ces livres la clé d'un avenir nouveau où des centaines de fans de Meyer voient la violence conjugale comme une norme acceptable plutôt qu'une abomination.
En attendant donc, je vais trancher sur le débât "team Jacob" versus "team Edward" et lancer un "Go Team Bella!" en espérant crier assez fort pour que celle-ci se réveille et se rende compte que son homme est comme un genre un de trou d'cul.
Une dernière remarque avant de partir: ça a valu la peine de lire ce livre car cela m'a permit de lire cette phrase qui m'a fait éclatter de rire qund elle décrit Edward en ces mots à la page 13: "[Edward was] like a marble tribute to some forgotten pagan god of beauty" ( [Édward était] comme une éloge de marbre à quelque dieu païen oublié de la beauté) . J'vous jure, des tournures de phrases comme celle-là, ça ne s'invente pas, ça se régurgite.
Donc, tant qu'a ruiner mes chances d'une relation amoureuse avec ces jeunes filles qui arborent des t-shirts Team Edward ou Team Jacob, je me lance dans cette nouvelle critique de son opus qui relate la vie de Bella, une fille au prises avec un amour fou pour un vampire et des problèmes de co-dépendance gros comme le bras.
L'histoire de ce bouquin se résume comme suit: 19 chapitres de rien suivi de 2 chapitres de pseudo-action et 3 chapitres de wrap-up. Plus précisément, Edward (un vampire centenaire avec un fétiche pour les mineures) décide de quitter Bella (une mineure avec un fétiche pour les cadavres ambulants) quand son "frère" Jasper (autre vampire qui joue le jeu de la famille avec Edward et ses potes) l'attaque suite à un banal accident de coupure sur du papier. Ne voulant plus mettre la vie de Bella en danger et parce que ce serait juste trop compliqué de demander à son "frère" d'aller voir ailleurs s'il peut se retenir d'attaquer sa blonde, Edward et sa pseudo famille s'éparpillent aux quatre vents laissant Bella avec un trou béant dans la poitrine (un trou figuré, pas littéral). Heureusement pour Bella, son ami Jacob (un loup-garou qui... woops! je viens de vendre un punch.) sera là pour la réconforter malgré toute la douleur qu'elle peut ressentir. Cette nouvelle idylle sera perturbée quand Bella apprendra que Edward veut se suicider car il la croit morte par un assemblage de circonstances trop complexes et poches pour être résumés ici. Pourra-t-elle arriver en Italie à temps pour la sauver? Choisira-t-elle Jacob par dessus Edward? Pourra-t-elle trouver de nouveaux superlatifs pour décrire la beauté d'Edward? Et comment ça se fait que Jasper s'énerve de même pour une coupure sur un papier quand il fréquente une école secondaire où on peut supposer que la majorité des filles (y compris Bella) se mettent à saigner plus ou moins abondamment pendant 4-5 jours à tous les mois sans compter les dizaines de coupures de papier propres aux gens qui s'entourent quotidiennement de livres (comme des étudiants au secondaire par exemple)?
Si vous tenez à le savoir: Oui, Non, bin quin, et ne posez pas trop de questions car pour reprendre Nietzsche cette fois-ci: "Quant à celui qui scrute le trou béant dans l'histoire, le trou béant dans l'histoire le scrute à son tour"
Tout d'abord, afin de faire taire ceux qui me disent que tant qu'a n'avoir rien de bon à dire sur Meyer, je devrais fermer ma gueule, je vais commencer par ce que je peux faire de mieux comme compliment à ce livre: il est moins pire que le premier. Meyer a vraisemblablement été assignée à un éditeur qui a su calmer ses envolées de sur-écriture. Elle n'a pas été prise au piège de presque systématique ajouter un adverbe à chaque adjectif ce qui rend la lecture de son livre bien moins pénible.
Ses 2-3 chapitres "d'action" sont eux aussi un peu mieux amenés que dans le premier livre ce qui fait qu'on est un tantinet plus impressionné par les Volturi que par James (le vampire qui est sensé être un méga méchant dans le premier livre mais qui ne vit que l'espace de trois chapitres).
Mais à part de ça, yiiiiche! faut se forcer pour embarquer dans l'histoire. J'avais mentionner dans les commentaires de ma critique de La Fascination que Bella était une garce et on me l'a un peu reproché. Aujourd'hui je peux dire qu'elle gradué l'école des garces avec honneurs et qu'elle pratique maintenant avec brio la carrière d'agace. Une agace qui d'un côté dit à Jacob qu'il ne l'intéresse pas comme chum mais qui d'un autre côté le laisse se promener avec elle main dans la main sur la plage. Qui laisse monter la tension amoureuse allant presque jusqu'à l'embrasser mais en le laissant choir dès qu'elle a une piste pour retrouver son Edward.
Le pire c'est que je peux comprendre où il pourrait y avoir une relation entre Jacob et Bella. Contrairement à sa relation avec Edward, Jacob et Bella ont des activités ensemble, ils se parlent, il rigolent ensemble et celui-ci n'agit pas comme un type qui a un profile de violence conjugal comme Edward. Jusqu'au moment où il décide de le faire bien sûr.
Voyez-vous, quand Bella devine le secret de Jacob, celui-ci l'amène voir ses amis loups-garous et la femme de leur "chef" a complètement été défiguré par celui-ci qui l'a mutilé parce qu'il n'a pas su contrôler sa colère devant elle. Bien sûr tout le monde est plein de remords mais on parle quand même d'un épisode de violence qui a laissé de marques profonde sur la moitié de son corps, pas juste d'une taloche à l'emporte-pièce. Mais apparemment pour Meyer, ce genre de chose est doit être correct car personne n'adresse de reproches au chef de meute. On ne va pas jusqu'à dire "c'est de la faute à fille, elle l'a provoqué" mais c'est tout comme. Dans le fond, on ne saura jamais puisque les circonstances de cet épisode ne sont pas éclaircis. Tiens, je serais curieux de savoir comment le père de Bella réagirais si elle lui annonçait que Jacob lui a foutu une raclée mais qu'il n'a pas fait exprès.
Sinon l'auteure continue sa quête vers la manière la plus hyperbolique de décrire la beauté d'Edward. Mais cette fois-ci ce n'est pas le look d'Edward qui fait que Bella perd les pédales (puisque celui-ci est absent pour la majorité du livre) c'est sa voix qu'elle peine à se rappeler en son absence. Ça me donne un peu peur de lire les deux autres bouquins de la série car après la vue et l'ouïe, je me demande quel sens de Bella sera obnubilé par Edward et j'ai un peu peur que Meyer passe les trois quarts du bouquin à nous rappeler à quel point Edward goûte bon.
Cette fois-ci j'ai compté combien de fois Edward est décrit comme beau (ou comme ayant une voix de velours): 69 fois (sans compter les fois où elle ne fait que décrire les 2001 parties de l'anatomie d'Edward sans émettre d'opinion sur ladite partie). Si on compte 347 pages (moins les 8 premières où on trouve la dédicace et les infos sur le tirage du livre, etc) ça donne quand même une fois au 4,9 page environ (en comptant les 3 pages qui ne contiennent que les noms des mois qui passent en SUPER GROS). Ce n'est pas une mauvaise moyenne sauf que Edward est à l'avant plan seulement des pages 9 à 53 et ne revient qu'à la page 276 pour une présence totale de 113 pages. Donc une mention de 'cute' à chaque page et demie de temps de glace environ. Roméo ne réussit pas à atteindre des stats comme celles-là.
Et tant qu'à parler de Roméo, que dire des commentaires de l'auteure qui se réclame d'avoir recréer Roméo et Juliette à la sauce vampirique. Et on doit le mentionner car elle veut qu'on fasse le parallèle. Edward et Bella écoutent le film de Roméo et Juliette en début de film, Bella fait un travaille sur le livre en classe, elle se demande comment la tragédie se serait joué si Juliette avait été mise dans ses circonstances, bref elle insiste sur son inspiration. Certains diraient que c'est arrogant d'ainsi se comparer à Shakespeare mais devant un tel manque de talent, il serait plus juste de parler de prétention.
Au moins(oui, c'est un au moins sarcastique), Meyer reste sur son message pro religion mais on peut y entrevoir un petit d'honneur à la foi catholique. En gros, Edward se base sur l'argument suivant pour refuser de vampiriser Bella: il ne veut pas détruire son âme. Par contre, malgré toute sa posture pro-âme, il trouve l'idée de se suicider si Bella devait mourir tout à fait normale. Quand on connait la vision de l'Église catholique sur le suicide (pour les non-initiés: c'est franchement mal vu et c'est un des trucs qui promet un aller-simple pour l'enfer) on peut voir que pour Meyer, ce genre de croyance c'est pour les nuls. J'imagine de que c'est plus simple d'accepter que les amérindiens sont une tribu manquante d'Israël, que le paradis est en Iowa, que Jésus est un extra terrestre et que Xenu nous a enfermer sur les volcans de la Terre (excusez-moi, je confonds toujours un peu les mouvements mormons, raëliens et scientologues).
Finalement, pour faire court, je donne un seul ninja à Twilight: La tentation. Ce ninja voit dans ces livres la clé d'un avenir nouveau où des centaines de fans de Meyer voient la violence conjugale comme une norme acceptable plutôt qu'une abomination.
En attendant donc, je vais trancher sur le débât "team Jacob" versus "team Edward" et lancer un "Go Team Bella!" en espérant crier assez fort pour que celle-ci se réveille et se rende compte que son homme est comme un genre un de trou d'cul.
Une dernière remarque avant de partir: ça a valu la peine de lire ce livre car cela m'a permit de lire cette phrase qui m'a fait éclatter de rire qund elle décrit Edward en ces mots à la page 13: "[Edward was] like a marble tribute to some forgotten pagan god of beauty" ( [Édward était] comme une éloge de marbre à quelque dieu païen oublié de la beauté) . J'vous jure, des tournures de phrases comme celle-là, ça ne s'invente pas, ça se régurgite.
samedi, janvier 16, 2010
Daybreakers
Imaginez si on faisait un film sur I am Legend (le livre de Richard Matheson, pas le film attardé avec Will Smith) sauf en prenant le point de vue des vampires au lieu de celui du dernier humain sur la terre. Vous obtiendrez alors Daybreakers, un film qui raconte l'histoire d'un vampire hématologue qui doit trouver une solution à une pénurie éminente de sang humain qui aurait pour effet de faire dé-évoluer les vampires en bêtes sauvages qui de vagues airs de chauves-souris.
La première chose que je veux dire sur ce film c'est que ça fait crissement du bien de ne pas voir un film de vampire qui ne soit pas une excuse pour une histoire d'amour. Pas de moumouneries comme dans Twilight, pas de romantisme sudiste comme dans True Blood, même pas de relation fuckées comme seule Anne Rice peut les écrire. En fait, les premiers humains qu'on voit sont tous dans un coma artificiel et pompés pour leur précieux, précieux sang.
Le problème, c'est que les vampires n'ont pas vraiment le sens de la planification alors ils se rendent compte de la disette imminente avec seulement un mois de préavis. C'est quand même étonnant de voir que des êtres immortels ne sont pas capables de voir plus loin que le prochain chèque de loyer. On aurait pu croire que l'immortalité aurait plutôt redéfini les investissements à long terme mais bon!
Sommes toutes, ce film est assez bien ficelé et si vous êtes prêts à passer par dessus une poignée de trous de logiques, ous devriez être quittes pour un bon petit divertissement.
Je donne à Daybreakers 3 ninjas et demie mais ces ninjas ne brillent définitvement pas dans le jour et n'essaie pas de séduire une fille qui a un cinquième de leur âge.
La première chose que je veux dire sur ce film c'est que ça fait crissement du bien de ne pas voir un film de vampire qui ne soit pas une excuse pour une histoire d'amour. Pas de moumouneries comme dans Twilight, pas de romantisme sudiste comme dans True Blood, même pas de relation fuckées comme seule Anne Rice peut les écrire. En fait, les premiers humains qu'on voit sont tous dans un coma artificiel et pompés pour leur précieux, précieux sang.
Le problème, c'est que les vampires n'ont pas vraiment le sens de la planification alors ils se rendent compte de la disette imminente avec seulement un mois de préavis. C'est quand même étonnant de voir que des êtres immortels ne sont pas capables de voir plus loin que le prochain chèque de loyer. On aurait pu croire que l'immortalité aurait plutôt redéfini les investissements à long terme mais bon!
Sommes toutes, ce film est assez bien ficelé et si vous êtes prêts à passer par dessus une poignée de trous de logiques, ous devriez être quittes pour un bon petit divertissement.
Je donne à Daybreakers 3 ninjas et demie mais ces ninjas ne brillent définitvement pas dans le jour et n'essaie pas de séduire une fille qui a un cinquième de leur âge.
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Sherlock Holmes
Une autre année, un autre essai de ressusciter mon blogue. À date je suis un mauvais critique car je n'ai pas encore été voir Avatar malgré le fait que c'est LE film à voir. Ou en tous cas, c'est le film sur lequel on m'a le plus questionné depuis sa sortie.
En attendant, je suis allé voir le nouveau Sherlock Holmes de Guy Ritchie. En gros c'est une nouvelle intrigue pour le super détective de la rue Baker et c'est une tentative de revenir dans les bonnes grâces des critiques pour Ritchie. L'histoire tourne autour d'une cabale qui essaie de prendre le contrôle du parlement anglais par des moyens surnaturels. De toutes façons, il est évident que la compagnie qui a produit le film veut se servir de celui-ci pour assoir une nouvelle franchise car ce film est plus une introduction de personnages qu'une bonne histoire de détectives.
Il y a eu beaucoup de controverses autour de ce film. Notamment autour de la relation entre Sherlock Holms et son compère, le docteur Watson. Le noeud de la controverse serait autour d'un supposé sous-texte homo-érotique entre les deux protagonistes. Mon opinion sur le sujet, c'est que si je n'avais pas lu sur cette soi-disante tension sexuelle, je ne l'aurais pas vu. Oui, les deux personnages s'engueulent comme un vieux couple et Holmes est manifestement jaloux de la relation entre Watson et sa fiancée mais il y a loin de la coupe aux fesses comme on pourrait paraphraser. L'affaire sent un peu la controverse ajoutée par les studios pour pousser les gens à aller voir le film.
Quant au travail de Guy Ritchie, c'est un bel effort mais c'est évident que le directeur na pas fait un bon film depuis longtemps et qu'il essaie fort, fort de se rappeler comment ça marche. Enfin libérer de l'emprise de Madonna, Guy n'a pas l'air de savoir quel facture donner au film et ça donne des résultats un peu brouillons par endroit.
C'est difficile de faire un film de Sherlock Holmes sans donner au spectateur une enquête digne de ce nom mais ce film réussis quand même. Oui Sherlock nous impressionne par son ses déductions mais il prend des sauts de logique presque olympiens pour arriver à certaines conclusions et le spectateur n'a aucune chance de pouvoir résoudre l'énigme avant la grande révélation à la fin.
Je donne donc à ce film deux ninjas et demie mais ces ninjas sont particulièrements déçus de ne pas avoir entendu "élémentaire mon cher Watson!" une seule fois du film. Si vous avez envie de voir ce film, je pense que vous serez mieux servis de le voir en DVD qu'en salle, le spectacle ne vaut pas le prix d'entrée pour deux personne plus du popcorn. Surtout que la rumeur veut que le film aura une sortie devancée en DVD afin de ne pas se faire écraser par la sortie éventuelle d'Avatar.
En attendant, je suis allé voir le nouveau Sherlock Holmes de Guy Ritchie. En gros c'est une nouvelle intrigue pour le super détective de la rue Baker et c'est une tentative de revenir dans les bonnes grâces des critiques pour Ritchie. L'histoire tourne autour d'une cabale qui essaie de prendre le contrôle du parlement anglais par des moyens surnaturels. De toutes façons, il est évident que la compagnie qui a produit le film veut se servir de celui-ci pour assoir une nouvelle franchise car ce film est plus une introduction de personnages qu'une bonne histoire de détectives.
Il y a eu beaucoup de controverses autour de ce film. Notamment autour de la relation entre Sherlock Holms et son compère, le docteur Watson. Le noeud de la controverse serait autour d'un supposé sous-texte homo-érotique entre les deux protagonistes. Mon opinion sur le sujet, c'est que si je n'avais pas lu sur cette soi-disante tension sexuelle, je ne l'aurais pas vu. Oui, les deux personnages s'engueulent comme un vieux couple et Holmes est manifestement jaloux de la relation entre Watson et sa fiancée mais il y a loin de la coupe aux fesses comme on pourrait paraphraser. L'affaire sent un peu la controverse ajoutée par les studios pour pousser les gens à aller voir le film.
Quant au travail de Guy Ritchie, c'est un bel effort mais c'est évident que le directeur na pas fait un bon film depuis longtemps et qu'il essaie fort, fort de se rappeler comment ça marche. Enfin libérer de l'emprise de Madonna, Guy n'a pas l'air de savoir quel facture donner au film et ça donne des résultats un peu brouillons par endroit.
C'est difficile de faire un film de Sherlock Holmes sans donner au spectateur une enquête digne de ce nom mais ce film réussis quand même. Oui Sherlock nous impressionne par son ses déductions mais il prend des sauts de logique presque olympiens pour arriver à certaines conclusions et le spectateur n'a aucune chance de pouvoir résoudre l'énigme avant la grande révélation à la fin.
Je donne donc à ce film deux ninjas et demie mais ces ninjas sont particulièrements déçus de ne pas avoir entendu "élémentaire mon cher Watson!" une seule fois du film. Si vous avez envie de voir ce film, je pense que vous serez mieux servis de le voir en DVD qu'en salle, le spectacle ne vaut pas le prix d'entrée pour deux personne plus du popcorn. Surtout que la rumeur veut que le film aura une sortie devancée en DVD afin de ne pas se faire écraser par la sortie éventuelle d'Avatar.
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