mardi, mai 10, 2005

hitchicker's guide to the Galaxy (Le guide du routard galactique)

Si vous êtes comme moi, vous vous demandez sûrement : mais comment pourrais-je donc voyager dans la galaxie pour 30 dollars Altariens par jour ou moins? Heureusement pour vous (et moi), il existe un guide qui nous explique comment faire. Ce guide, c’est le guide du routard intergalactique mais tout le monde l’appelle tout simplement "Le Guide". Et maintenant l’œuvre de Douglas Addams est disponible pour votre bon plaisir au cinéma.

L’histoire de Hitchicker’s guide to the Galaxy (H2G2) raconte l’histoire d’Arthur Dent, un brit’ bien ordinaire qui passe un bien mauvais mardi. Il a la gueule de bois, sa maison va être détruite par la voirie pour la construction d’une autoroute et la Terre va exploser avant la fin du chapitre 3. Mais heureusement pour lui son voisin et meilleur ami, Ford Prefect, est un extraterrestre qui va l’amener avec lui pour se sauver de la Terre avant le gros boum. En chemin, il rencontrera le président de la galaxie, des extra-terrestres et un robot qui est impatient de voir l’arrivée du cyber-prozac.

C’est difficile de faire un résumé de H2G2 parce que bien que le bouquin soit hilarant, l’histoire est souvent un peu décousue. Les dialogues délicieux et le rythme effréné du livre ne se transmettent pas bien à l’écran. La pire victime de ce transfert sur celluloïd c’est Zaphod Beeblebrox qui passe de type plus cool que cool à crétin attardé. Et puisque ça coûte très cher d’avoir un Zaphod à 2 têtes, on introduit un personnage joué par John Malkovitch qui vient juste enlever la seconde tête (qui est superposée à la première et non sur l’épaule comme dans la série).

Mais là où le bât blesse, c’est l’ajout de l’histoire d’amour mièvre entre Arthur et la dernière terrienne du monde. On aurait dit que la personne qui a fait l’adaptation s’est fait avertir de rajouter une sorte de tension qui n’existait pas entre les personnages dans le bouquin et le résultat, c’est une histoire d’amour un peu moche et horriblement clichée. Les auteurs de l’adaptation ont beau essayé de donner un peu de profondeur aux personnages de Addams, ils ne réussissent qu’à nous taper sur les nerfs.

Mais on ne peut pas dire que du mal de ce film. La chanson du générique (du début et de la fin) est assez rigolote et risque de me trotter dans la tête pour quelques années. (So long and thanks for all the fish…)

Visuellement, le film est assez chouette et je dois dire que j’apprécie que la majorité des créatures extra-terrestres soient l’œuvre du studio de Jim Henson et non pas un paquet d’animations de pacotille. Il y a quand même un peu d’animation (certaines scènes de dauphins, la baleine qui tombe du ciel, les scènes dans l’espace) mais ce n’est pas surutilisé comme dans plusieurs films de SF récents.

Mis à part la seconde tête de Zaphod, le film ressemble pas mal à la vision que j’avais de l’univers de Addams. La seule exception est probablement le vaisseau ‘Heart of Gold’ qui n’a pas la forme d’une chaussure.

Reste que comme je pensais, ils ont réécrit le film de fond en comble. Je suis bien d’accord pour dire que la prémisse du livre était légère mais le film vient l’alourdir pour rien et prend des détours pas tous très comiques.

Malgré tout, il y a quand même un gag du film que j’ai bien ri : "I’m british, if there’s one thing I know how to do it’s queue."

À la demande de mon éditeuse (coucou chérie), je rajoute un petit paragraphe sur Marvin. Côté personnalité, j’ai trouvé que Marvin faisait plus enfant gâté que complètement déprimé. Physiquement, sa tête de smilie inversé me laisse mi-figue, mi-raisin mais j’imagine que le jouet dérivé du film va avoir l’air chouette.

Je donne en finale 2 ninjas de l’espace à H2G2. Ces ninjas sont assez plaignards mais il faut comprendre que tous les diodes de leur côté gauche font mal. Attendez sa sortie en vidéo pour vous taper la chanson du générique et vous ne regretterez pas.


En passant, je suis conscient de la faute dans "éditeure", mais je trouve le nom ‘éditeuse’ trop drôle alors je le laisse là, nah!

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