mardi, juin 26, 2012

Réponse simples à un problème sexiste

L'auteur a un peu trop de temps sur ses mains


Dans un éditorial publié chez La Presse, Paul Daniel Muller (un économiste) nous fait une déclaration que seul un économiste peut faire: toutes choses étant égales par ailleurs la politique de sacs réutilisables à la SAQ est sexiste.  Bon, c'est moi qui ai ajouté le "toutes choses étant égales par ailleurs" mais mes deux cours d'économie à l'université m'ont appris qu'un économiste dit toujours ça. Ça impressionne la plèbe.


En gros, l'auteur dit qu'à 75 sous, le prix d'un sac constitue une taxe de 5% sur une bouteille de 15$ pour les humains qui n'ont pas l'habitude de trimbaler une sacoche.  En fait, la bouteille la moins chère disponible à la SAQ est un Chardonnay Gallo Family Vineyards Californie 2008  à 3,60$ et la taxe monte alors à 20% et la plus chère, un Château Palmer Margaux grand cru classé 1945 vous coûtera la bagatelle de 6930$ taxée à hauteur de 0,01% pour un sac.  Établissons donc la moyenne à 10% (tant qu'à donner dans la logique foireuse).  Mais, soyons honnête, si t'es vraiment le genre à envisager intenter un recours collectif pour 0,75$ la bouteille, tu te trouves vraisemblablement plus du côté "colon" que "parvenu" dans ton arc-en-ciel de clients de la SAQ.


Monsieur Muller nous indique aussi qu'il refuse de prendre un sac réutilisable dans sa réserve tous les matins parce que la SAQ devrait lui faciliter la vie.  Du point de vue purement économique, la SAQ n'a aucun incitatif à nous faciliter la vie.  Les sacs à usage unique sont une perte pure pour la SAQ.  Leur option est donc de dissimuler le prix de ces sacs dans le prix des bouteilles ou encore de changer cette perte en gain en nous vendant des sacs avec une marge.


Monsieur Muller souhaiterait que la SAQ nous vende plutôt un sac de plastique à 0,05$ comme on le fait dans presque toutes les épiceries du Québec.  Si seulement il y avait des épiceries au Québec qui acceptaient de nous vendre du vin et des sacs à 5 sous... comme... comme toutes les épiceries que j'ai fréquentées depuis que je fais mes courses moi-même.  Mais bon, si monsieur Muller veut aller à la SAQ, essayons d’adresser son problème.


Une petite recherche informelle (j'ai demandé à ma femme) m'indique qu'un bon prix pour une sacoche est de 30$.  Ajoutons 10$ parce que ma femme m'a sûrement menti pour dissimuler le vrai prix de ses accessoires (et parce que j'ai regardé sur ce site et je vois que 40$ a l'air d'un prix assez moyen pour un sac à main).  Une femme dépensera donc 40$ pour une sacoche ce qui correspond à environ 53 sacs réutilisables.


À la lumière de ces chiffres, je proposerais donc à monsieur Muller de repenser son choix de ne pas utiliser de sacoche si sa consommation excède 1 bouteille par semaine.  Après tout, il faut considérer les incitatifs.  D'un côté, on a le côté pratique de toujours avoir un sac sous la main (pour trimbaler des affaires de mâles comme des revues de fesses, de la bière, des outils ou des animaux qu'on a tué nous même par exemple) au nez et à la barbe de tous tout en économisant en plus cette surtaxe sur la masculinité.  Par contre, les diktats de la mode étant ce qu'ils sont, ça a l'air un peu moumoune de se promener avec une sacoche.


J'ai fait une recherche sur "sacoche pour homme" et je ne trouve que des sites avec des prix en Euro.  La solution, une besace ou encore une gibecière (préférablement en cuir d'un animal mignon) et vous serez à la page.  Vous n'aurez pas l'air efféminé, vous aurez l'air "Européen".  Il y a aussi l'option "sac de courrier" que la multitude de cyclistes de Montréal semblent être amourachés de.


Bon, bon, je vous vois venir: de prévoir votre journée 8h+ d'avance, ça vous fait chier et passer prendre une bouteille de vin à l'épicerie c'est pour les pauvres ou pour quand la SAQ est en grève.  Heureusement, j'ai des solutions pour vous.


Malheureusement, je ne bois pas de vin (je suis plus type Scotch moi-même) mais j'ai essayé de trouver une  solution qui permet de concilier spontanéité et la vie d'un mâle moderne, un vrâ (pas un vrai, un vrâ de vrâ).


Comme substitut de bouteille de vin, je me contente de cette bouteille de vin de cuisson qu'on m'a offert il y a un certain temps:



La première solution marie élégamment la vie de bureau et la boisson:  les Post-its.  Ça tient dans une poche, c'est pas cher (encore mieux, si vos collègues  ne sont pas prudents avec leurs fournitures de bureau, c'est gratuit).  Vous avez une petite soif à 17h: un petit paquet glissé dans une poche et vous avez un camoufle-bouteille qui fera l'envie des pauvres dans le transport public
Chateauneuf du Pape ou Bébé Duck ?  Impossible de savoir
La photo ci-haut a nécessité environ 13 post-its.  La leçon importante: la colle de post-its qui ne sont pas de la marque "post-it" ne vaut pas de la shnoutte sur du verre.  Tu voudras peut-être faire le test avec le vrai produit et me revenir sur tes résultats.  Pour 13$ bureau en gros offre un paquet de 600 post-its ce qui fait que chaque bouteille recouverte reviendrait à environ 0,28$ pour recouvrir une bouteille (c'est quand même presque 0,50$ dans ta poche - WIN)

La seconde option à laquelle j'ai pensé c'est une capote.  Ça s'étire et ça se glisse dans une poche et c'est difficile d'accuser un gars de moumounerie quand il a une poche pleine de préservatifs.  L'idée ici c'est de faire de l'indirection.  C'est un truc de magicien: les gens seront tellement occupés de parler du gars qui transporte sa bouteille dans un condom que personne ne remarquera quelle marque porte la bouteille.  Malheureusement mes tests préliminaires me montrent que les prophylactiques ont une efficacité limitée pour couvrir une bouteille.  J'aurais probablement dû me servir d'un imperméable à pénis grand format.  Et si tu trouves que ça fait frimeur de se promener avec des bouteilles de vin à 35$, essaie d'avoir l'air cool en achetant des préservatifs formats extra-large.

À 2$ le paquet de trois, au moins tu t'en sors à 0,66$ le "sac"

Par contre, l'idée du condom m'a fait penser aux bons vieux gants de latex.  Je suggères les noirs tels qu'utilisés pour ma photo.
On les enfile le matin dissimulant notre montre (une montre de pauvre fait pingre, après-tout et une montre à 5000$ ça fait parvenu)

Des gants comme ceux-ci vont changer chaque jour de ta vie en épisode de Dexter.  Je te garantie que tes collègues vont arrêter de voler tes post-its pour cacher leurs bouteilles si tu te promènes au bureau avec des gants qui ne laissent pas d'empreintes digitales.  Toi par contre, tu auras toute la latitude nécessaire pour voler les leurs sans laisser de traces.  Mais le mieux c'est quand tu te pointes à la SAQ et que tu veux sortir sans montrer ta bouteille et sans acheter leur putains de sacs
Et le soir on peut faire un doigt d'honneur aux pseudos-biens-pensants sexistes et misandres de la SAQ
Ma prochaine idée est un peu plus terre-à-terre: les sharpies.  Si tu préfères, ces crayons feutres qui écrivent sur tout.  Quelques secondes ou minutes sont tout ce dont tu auras besoin pour cacher au curieux membres du petit peuple ce que tu bois.  La photo suivante montre une preuve de concept.  Tu pourras obtenir des résultats plus probants en barbouillant toute l'étiquette.
Et si tu préfères, tu peux sniffer le stylo pour un buzz pas cher et  éviter de payer une bouteille aux tarifs usuriers de la SAQ
Mais la solution des solutions, celle que tous les mâles peuvent implémenter avec ce qu'ils ont dans leur garage: le duct tape.  Ma photo n'est pas très probante parce que je n'ai pas mis la main sur mon rouleau de tape gris mais encore une fois, la preuve de concept est là:
Les vrais hommes ont du tape gris... je devrais avoir honte
Après tous ces tests, j'ai remarqué que le monde regorge de solutions.  En fait tout le problème peut être réglé avec cet accessoire (que tu peux probablement trouver en quantité importante un peu partout, je te suggères de t'en garder une couple dans un tiroir dans ton bureau).  Note, les pharmacies Jean Coutu n'ont rien à voir avec cet article, c'est juste l'endroit où j'achète mes post-its et mes condoms.
Rasoir, Occam.  Occam, rasoir.
J'espère que ma petite dissertation te fera comprendre que tu es aux prises avec ce que les experts décrivent comme un "first world problem" (désolé pour le lien en anglais).   Le genre de problème causé par ta propre consommation d'un bien de luxe.  Tu veux une solution terre-à-terre pour ton problème de sac: arrête de boire.  Plus de visites à la SAQ, plus besoin de sac.


Si seulement la vie venait avec Photoshop
De toutes façons, les vrais hommes ça bois de la bière.  Non seulement ça fait pithécantropiquement mâle de rotter de l'orge mais en plus, un six pack ou une caisse de 12 ou 24 ça vient avec une poignée fait que pas besoin de sac.  Pis si c'est si important que ça pour toi de boire du vin pis pas acheter de sac, fait donc comme un vrai mâle et envoie ta femme chercher ce que tu veux avec sa sacoche.

Non, mais.


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Ajout:
Apparement Monsieur Muller a lu mon billet et a même eu la gracieuseté de me lier dans son blogue.  J'espère que vos collègues gardent leurs post-its à l'oeil.  De toutes façons, ils sauront qui blâmer s'il advenait à en manquer tout d'un coup.

lundi, mars 26, 2012

Hunger Games le Film

J'ai lu les livre de la trilogie "Hunger Games" (que je traduirai assez librement comme Les Jeux de la Faim) il ya maintenant un peu plus d'un an.  Après avoir goûté à la littérature pour adolescents avec Twilight, j'étais plutôt réticent à me lancer dans une série de livre super populaire dans ce segment de la population.

J'ai du ravaler bien vite mes réticence parce que j'ai adoré la trilogie.  D'ailleurs j'avais à peine déposé le dernier tome de la série quand j'ai appris qu'une adaptation du livre était prévue.  Adaptation que j'ai vue hier au cinéma.

L'histoire se résume un peu comme suit: dans un monde post-apocalyptique, le continent nord américain est divisé en 13 parties: la capitale où la vie est facile et ou le progrès permet à tous de profiter du pain et des jeux et 12 districts pauvres où la population est gardé sous le joug despotique des armées de la capitale et où les gens sont gardés ignorants pauvres et affamés.  Afin de rappeler aux districts leur place sur l'échiquier, la capitale organise tous les ans les "jeux de la Faim" où un un garçon et une fille de chaque district âgé entre 12 et 18 ans sont envoyés dans une arène où ils devront s'entretuer jusqu'à ce qu'il ne reste que le vainqueur.  Pour les 74ième jeux, Katniss Everdeen se portera volontaire à la place de sa soeur.

De mon souvenir, le film est plutôt fidèle au livre à un détail près: le livre lésine pas mal moins sur la violence que le film.  C'est un peu compréhensible parce qu'on peut facilement voir que ce n'est pas très "marketing" de montrer des enfants en train de s'entretuer sur grand écran.  Mais là c'est assez systématique: à chaque fois qu'un des enfants vient pour mourir la caméra se détourne juste le temps nécessaire pour qu'un javelot traverse un sternum ou qu'une épée perce un flanc, etc.  J'imagine que ces artifices étaient nécessaires pour que le film puisse recevoir la cote "PG13" aux États-Unis ce qui permet aux adolescents d'aller voir le film sans être accompagné d'un adulte.

Dès les premières minutes du film, l'émotion est à fond et je me suis retrouvé la gorge nouée dans les 5 premières minutes.  Je me suis dit alors que le film ne pourrait pas durer comme ça trop longtemps sinon j'aurais été obligé de pleurer au cinéma et ça aurait permis à ma femme de me narguer pour au moins quelques semaines.

Malheureusement, et c'était à prévoir, les scènes d'entrainement entre le tirage des candidats et le déroulement des jeux eux-même viennent ralentir le rythme et la charge émotionnelle du film ce qui m'a permis de me débarrasser de ces sentiments superflus (parce que tout le monde sait que les vrais hommes n'ont que 2 sentiments: 1) c'est correct et 2) ça saigne).

Je done donc à Hunger Games - Le Film 4 ninjas .  Et après tout un film à se poser la question de "dans quel autre film j'ai vu Seneca Crane donc?" ces ninjas sont heureux de se souvenir que c'était l'acteur qui jouait le weirdo dans American Beauty (spécifiquement le weirdo qui filmait des sacs en plastique dans le vent)

mardi, février 07, 2012

Aventures au club vidéo

Ayant une petite rage de films je suis allé au club vidéo parce que je suis trop boyscout pour téléchatger des films illégalement et trop néanderthal pour télécharger un film sur une des multitudes de plate-formes qui me permettent de le faire dans ma maison.

J'ai donc vu trois films la semaine dernière

Premier film: Cowboy et Extra-terrestres
Comme je l'ai dit dans ma critique de Snakes on the Plane j'aime bien l'honnêteté dans mes titres de films.  Ici on a droit à un film avec des cowboys et, vous l'aurez deviné, des extra-terrestres.  J'avais lu la BD sur laquelle ce film est sensé être basé avant de le voir et je n'aurais peut-être pas dû.  La BD est plutôt chouette mais le film l'est plutôt pas.  Je donne deux ninjas au film .

Second film: Attack the Block
Désolé, je ne me souviens plus du titre en français.  Ce film raconte l'histoire d'une invasion extra-terrestre qui sévit dans un quartier mal fâmé de Londres où une gang de jeunes mécréants devront défendre leur territoire contre la menace de l'espace avec les moyens à leur disposition.  J'avais entendu des bonnes choses sur ce film d'autres critiques mais je ne savais pas à quoi à m'attendre.  J'ai été très agréablement de ce film mais pour l'apprécier ça prend une haute tolérance aux antis-héros parce que les personnages principaux sont essentiellement des jeunes criminels qui ne donnent pas trop dans le sympatique.  Je donne quand même à ce film 4 ninjas  de l'espace.

Troisième film: Requins (shark Night)
j'avais bien aimé le film Pirhana 3-d quand il est sorti en cinéma et pas juste pour la quantité abberante de seins mis de l'avant par une brochette de stars de la porno qui tiennent des rôles dans ce film.  Voulant jouer dans les crénaux "mutilations dans un lac", "poisson qui n'a pas d'affaire là" et "pitounes qui se promènent en bikini" ce simulacre nous offre à peu près la même chose violence, nudité et effets spéciaux réussis en moins.  De plus, alors que Piranha 3D ne se prend pas au sérieux pour une seule microseconde, Requins se prend pour un film réussi pas mal sur toute la ligne.  Je donne à ce film un seul ninja  mais ce ninja sait que c'est lui la créature la plus dangereuse sur la plage.

La dame en noir (lady in black)

Ah! Mardi!  Comme tu attirres les cheapos dans les cinémas.  Et en tant que cheapo, il me fit plaisir de me diriger dans un cinéma pour voir un film que je n'aurais probablement pas pris la chance d'aller voir plein prix.  Et cette semaine, ce film c'est La Dame en Noir mettant en vedette Daniel "S'il-vous-plaît Seigneur faites que je ne reste pas pris dans le rôle de Harry Potter pour toujours" Radcliffe.

L'action se passe dans l'Angleterre du début du siècle et Radcliffe joue un avocat au tempérament suicidaire qui se fait envoyer au fin fond nulle part pour investiguer la paperasse d'une maison abandonnée.  Évidemment, comme c'est un film et qu'une maison isolée par la mer c'est pas assez épeurant, la maison est hantée par une madame en noir qui tue les enfants du village voisin quand quelqu'un la voit.

À la lumière de ce film, on peut se poser quelques questions.  Premièrement: pourquoi il y a encore des gens qui ont des enfants qui restent dans ce village? Mais surtout pourquoi Harry ne s'est pas juste débarrasser du tourmenteur dans la maison abandonnée avec un Patronus bien placé?

Le gros problème de ce film c'est qu'il n'est qu'une suite de scènes qui se suivent et se ressemblent.

  1. Harry Potter entend un son étrange ou voit quelque chose dans une fenêtre
  2. Il se dirige vers le son/l'image
  3. la musique arrête
  4. un gros crescendo et on fait un saut pour rien.
Bref, Radcliffe parcoure une maison et relativement rien de mal ne lui arrive.  Et vous savez ce qui est plus épeurant que rien?  Pas mal n'importe quoi.

OK, le film essaie de faire dans l'ambiance morbide et épeurante mais en ce faisant il se travesti en film à sauts cheaps comme on en voit pas mal partout.  Au moins le gore reste au minimum (pour ne pas dire à 0).

Je donne donc à La Dame en Noir 2 ninjas .  Ces ninjas apparaissent en flou dans une fenêtre au loin mais de toutes façons quand on voit un ninja il est souvent trop tard parce qu'on est mort.  C'est ça la vie des ninjas.

lundi, janvier 30, 2012

Pour la science! - jour 2

Ouais ben, comme disent les français: "Ça me fait une belle jambe". Une jambe qui me semble être pas mal plus blême que le reste de mon corps couleur crème qui n'a jamais vu le soleil.
Tout aussi doux que du vrai colon

 Après 24 heures et une sortie cinéma à 0 degrés celcius, je ne remarque pas de différences dans ma perception du froid et ce peu importe la jambe.  En fait, il n'y a qu'au cinéma (où je suis allé voir Monde infernal 4) où j'ai cru sentir une brise le long de ma jambe pendant le film.  Étant donné qu'on était alors à l'intérieur depuis au moins une demie-heure, j'ai tendance à croire que c'Est pas la température ambiante mais peut-être juste une ventilation aléatoire.

Côté poil: toujours assez inexistant pour qualifier ma jambe d'imberbe même si je remarque un ou deux poils errants qui ont été manqués au rasage et que je peux sentir "les p'tits nouveaux" si je flatte ma jambe à rebrousse poil.  Ça fait un peu de me gratter la jambe et de ne pas y voir toute ma splendide crinière qui orne toujours la région entre mes orteils et mon genou.

Bon et bien, onward et upward comme qu'ils disent.

dimanche, janvier 29, 2012

Monde Infernal: L'éveil

Haaaaaaa! Monde infernal.  Que nous avons une longue histoire ensemble.  Du premier film de ta série dont j'ai tellement ri, au second qui était presque une insulte au genre cinématographique à ton troisième chapitre qui était en fait un premier chapitre déguisé en troisième volet, tu m'as gardé fasciné.  Fasciné parce qu'en surface, je vois tout ce qu'il y à aimer en toi: des vampires et des loups-garous qui se battent avec des pitounes en cuir en trame de fond.  Mais je ne peux pas dire que je t'aime parce que Scott Speedman, hulk mauve poilu et ultraviolet bleu.

Par contre, tu es venu me chercher avec ton quatrième film.  Probablement parce que tu as pas mal coupé la quantité de Scott Speedman au minimum, que le hulk mauve poilu ne fait presque pas d'apparition ou encore parce que l'histoire se recentre sur la chick qui se déambule partout dans un suit de cuir/pvc qui doit sérieusement commencer à sentir le swing mort-vivant.  Ouaip-p! j'irais même jusqu'à dire que je n'ai pas été déçu de te voir au cinéma.

Ça ne veut pas dire que tu n'as pas ton lot de problèmes.  Oooooh! que neni! Le premier problème c'est que je ne comprend pas comment le personnage principal a pu avoir un enfant.  De surcroît, comment le personnage principal a pu avoir un enfant tout en étant cryogénée pendant douze ans.  Aussi, je ne peux pas concevoir que dans un monde où les vampires et les loups-garous sont des dangers connus aux humains, toutes les poignées de portes ne sont pas en argent et toutes les lumières de rues ne sont pas faites pour émettre de l'ultraviolet.

Malgré ton scénario qu'il ne faut pas regarder de trop près, tu sais par contre te reprendre sur les scènes d'action que tu nous sert comme du bonbon.  Et de l'action, tu nous en sert un char pis une barge.  En fait, tu t'arrêtes peut-être un peu trop rarement pour reprendre ton souffle mais c'est correct comme ça parce que quand tu ralentis t'as l'air d'un épais qui raconte n'importe quoi.  Alors garde ton rythme effréné et tes plans serrés sur les fesses recouvertes de PVC de Kate Beckinsale, c'est comme ça qu'on t'aime.



J'irai même te donner 2,5 ninjas , en espérant que ça nous raccommode. Ces ninjas ne font pas trop attention à ton histoire sans queue ni tête eux non plus.

samedi, janvier 28, 2012

Pour la science! Jour 1

J'ai remarqué que ma femme se rase beaucoup moins souvent l'hiver que l'été.  N'écoutant que ma curiosité, je lui ai demandé pourquoi elle me fait le coup de la jambe poilue pas mal plus souvent quand il y a de la neige au sol.  Son argument: le froid (elle insiste pour que je dise qu'elle n'est pas sérieuse).  Elle prétend que les rares poils qui adornent ses jambes (qu'elle a fort jolies d'ailleurs) lui confère une sort de protection mystique au frette.

Étant doté de mon moi-même de jambes fort velues (comme peut en faire état cette photo de ma jambe droite (qui sera ma jambe témoin)) je me lance donc dans une expérience.
Je n'ai rien à envier au Sasquatch


N'écoutant donc que mon courage et étant accro à la sensation d'avoir raison, j'ai décidé de risquer mon corps, sans parler de ma dignité, pour mettre une fois pour toute un terme à ce genre d'élucubrations enpassant ma pilosité au rasage (voir la jambe gauche (qui sera la jambe spécimen-01)


hmmmmmmm! Spécimen ou sexy-man?

Évidemment, j'ai peur que si à la fin de l'expérience, si je ne peux pas tirer de conclusions sur la qualité de la protection de mon poil face au frette, ma femme conclue que mon poil d'orteil me protège et que tout la démarche est caduque de toutes façons.

J'ai rasé le dessus du pied mais pas les orteils parce j'avais peur d'avoir l'air fou

dimanche, janvier 22, 2012

J'ai fouillé dans ma vidéothèque - Ghostbusters

Il existe une phrase en anglais qu'on ne peut plus utiliser parce qu'elle aura toujours la même réponse: "who you gonna call?".  Que vous soyez en train de mourir au bout de votre sang ou juste à la recherche de billets pour un spectacle, dès que quelqu'un vous demande qui vous allez appeler la réponse sera toujours: "Ghostbusters".

C'est donc avec un peu de curiosité que je me suis retapé le classique de 1984 en partie pour voir si mes yeux d'adultes allaient être déçus par ce film que j'ai adoré à l'époque en sachant qu'a l'époque j'avais environ une dizaine d'années et que j'aurais aimé n'importe quel film où quelqu'un se fait engluer.

Première constat: je n'avais remarqué à quel point Bill Murray était sarcastique.  C'est peut-être parce que je l'ai originalement vu en français et qu'une bonne couche de sarcasme s'est perdue dans la traduction mais j'ai été impressionné par la manière dont Bill envoi ses gags.

Second constat, même en retouchant certains effets spéciaux pour l'édition Blu-Ray ceux-ci trahissent quand même leur âge.

Troisième constat: le dernier acte où les personnages principaux se battent contre Gozer le Gozeréen est plus drôle en français que dans la version originale.  Après tout "Zut, flûte, caca-boudin" est une ligne de dialogue bien plus classique que "Mother Pus bucket" et encore aujourd'hui la phrase "c'est pas ma faute, ça a fait jboum! là-dedans" me fait encore rouler par terre.

Je donne donc, avec mon regard un peu blasé sur le cinéma, 3 ninjas et demie à Ghostbusters.  Et ces ninjas sont d'accord, cet homme est un châtré.

Piégée (Haywire)

Petite sortie cinéma et enième tentative de reprendre le blog.  En plus, il y a un nouveau film dans la série Underworld que je "dois" aller avoir absolument parce que come on, il y a de ces traditions qui ne se perdent pas.

Donc je suis allé voir Piégée au cinoche hier.  en gros c'est l'histoire d'une fille capable de botter des culs sur une échelle absolument proverbiale qui se offrir un film d'action malgré le fait qu'elle n'est pas une très bonne actrice, que le film n'est pas écrit par un scénariste doué et que le réalisateur ne sait pas comment finir un film de façon satisfaisante.  Cette fille donc joue dans Piégée qui raconte l'histoire d'une agente secrète qui travaille pour une firme privée et qui se fait enfirouaper dans une histoire de kidnapping/meurtre et qui doit nettoyer son nom.


Vous savez quoi, c'est rafraichissant de voir une fille dans un film d'action qui se bat et qui n'a pas l'air d'avoir commencé à apprendre à se battre un ou deux mois avant le tournage (pour un exemple du contraire, voir Bridgette Wilson qui joue Sonya Blade dans Mortal Kombat).  C'est parce que la vedette, Gina Carano, est championne de combats ultimes et serait probablement capable de me sacrer une volée de tous les diables si elle savait que je n'ai pas aimé son film.  Mon seul espoir c'est qu'elle ne lit pas le français.

Bon, histoire de protéger mes rotules, je dois dire que ce n'est pas seulement la faut de Gina si ce film fait un peu pik-pik.  Le scénario, comme je l'ai mentionné plus haut est un foutoir apocalyptique qui prend forme dans une sorte de flashback mal foutu.  En bout de ligne on ne sait pas vraiment qui a fait quoi, ni pourquoi mais on a quand même vu une fille sacrer des volées légendaires à un paquet de gars.

Je donnes donc à Piégée 2 ninjas mais ces ninjas se font particulièrement discrets de peur de se faire ramasser par l'actrice principale du film.

mardi, avril 06, 2010

Le Choc des Titans (sauce 2010)

C'est dopé à la nostalgie (et un peu au popcorns) que je me suis lancé vers le cinéma pour aller voir le remake du film qui m'a le plus marqué étant jeune.  Contrairement à d'autres grands ados de mon âge, ce n'était pas La Guerre des Étoiles qui m'avais marqué à jamais mais bien Le Choc des Titans.  Et si original ne se mesure pas au souvenir que j'en ai, il a au moins le mérite d'être quelques ordre de grandeur de meilleur à son remake.

Le remake de Le Choc des Titans répond enfin à la question: qu'est-ce qui se passerait si on faisait un film sur la mythologie grecque sans vraiment savoir de quoi on parle.  J'ai LITTÉRALEMENT vu des épisodes de Xena: Warrior Princess qui se collaient plus au mythes grecs.  Et ça c'était juste la narration à l'ouverture du film.

En fait, j'ai une vision de ce qui s'est passé dans la réunion où le scénario a été écrit.  Dans ma vision je vois une bande de scénaristes hollywoodiens qui regardent le film original et une montagne de cocaïne.

Oui,  tous les moments forts du premier film sont frappés: le pégase, Charon, le Kraken, la salle ou Zeus garde des statues de tous les hommes, Médusa, les sorcières stygiennes et l'épée magique mais les rassemble dans un ordre absolument aléatoire et chaque élément ne sert qu'à servir une scène d'action qui n'attend pas l'autre.  Ils ont même remplacé Maggie "Thetis/ McGonnagal" Smith par Ralph "Ares / Voldemort" Fiennes pour garder le même nombre d'acteurs qui ont contribué aux deux franchises.

Je pense que les 15-20 premières minutes du film sont les plus confuses que je n'ai jamais vu à l'écran.  Pas que le reste du film fasse du sens trop-trop mais c'est moins pire.  Jusqu'au moment ou un des scénaristes dans un délire orgiastique de coke et de d'arrogance de croire qu'il est meilleur que les autres dise: "Savez-vous ce qu'il manque à ce film basé sur la mythologie grecque avec un monstre scandinave?  Des sorciers inspirés des légendes arabes".  Oui Monsieur!  Ils ont rajouté des Djinns.  Des djinns en bois à part ça.  J'vous ai-tu dit qu'ils étaient gelé comme des balles quand ils écrit ce scénario là?

À la fin j'ai calculé rapidement que pour rentrer le temps d'une éclipse dans la ville dont il s'est éloigné pendant 10 jours, le héros a du parcourir une distance approximative de 1000 kilomètres en environ 10 minutes.  Ce qui donne environ 1667 m/s à dos de cheval volant.  Vous pensez peut-être que ce n'est pas impressionnant mais gardez en tête que le son voyage à 343 m/s dans l'air.

Et pourquoi rentrer à Argos à environ Mach 4,9? Pour sauver une princesse qui doit dire en tout une vingtaine de mots dans le film.  Je pense sérieusement que je n'ai jamais vu un personnage dont j'en avait autant rien à foutre de le voir se faire sacrifier dans un film.  Le père adoptif du héros parle plus que elle dans tout le film et il  meurt environ à la 5 ou 6ième minute.  (il est peut-être un peu tard pour répéter ma règle que je me fous des spoilers pour les films envers lesquels je n'ai aucun respect.  Considérez-vous avertis)

Ce qui me donne le plus de maux de tête par contre c'est que je ne peux pas voir si le message du film est pro-athéisme ou pro-religion.  D'un côté on a le héros qui fait tout pour renier l'aide des dieux et qui proclame la  supériorité de l'Homme sur le divin et de l'autre on a des dieux qui prennent vengeance sur la race humaine parce que celle-ci se pense meilleure qu'eux.  J'imagine que cette ambiguïté permet à chacun de voir ce qu'ils veulent.  Pour les ultra-religieux, c'est une parabole qui devrait servir d'avertissement aux pécheurs en tout genre que Dieu/Yaweh/Allah/Boudha/L. Ron Hubbard ou autre bonhomme dans le ciel va finir par perdre patience et déclencher sa version de la fin des temps.  D'un autre côté, les athéistes peuvent souligner que le héros n'a (presque) pas besoin des dieux pour réussir dans la vie.

Évidemment, je serais curieux de lire ce qu'un type comme Richard Dawkins pourrait bien écrire sur l'athéisme dans un monde où les dieux, s'ils sont assez fâchés, peuvent passer chez-vous pour te balancer des briques dans ta fenêtre de salon. 

Je donne un demi-ninja à ce film sauf que dans cette note il y a un quart de ninja qui correspond à la plogue gratuite et inutile du hibou mécanique du premier film qui était probablement juste là pour faire plaisir aux fanboys.

Je vous implore de ne pas aller voir ce film. Sérieusement, je recommande Twilight avant de recommander ce film.