Il s'est exilé en Allemagne et il a continué d'écouter des films. Jici, dit Malphas, a vu un film et il m'a demandé de le publier sur mon blog. Je me suis dit que si ce qui le fait tripper c'est de se faire par une poignée de quidams, go les jambes!
Le texte de Malphas sera présenté en Malphasétoscope (C'est à dire en orange laid avec une police différente)
Tchékeux de la Nuitte
Avec la permission de Lucre, Malphas fait une “guest appearance” sur Lucture.
J’attendais depuis longtemps pour voir Nochnoy Dozor (traduit par Night Watch ou Gardiens de la nuit). ND c’est le film russe qui a fait le plus d’entrée depuis la chute du l’URSS. En fait c’est probablement le premier film russe depuis Cuirassé Potemkine (le chef d’œuvre en brun et blanc) à avoir une reconnaissance internationale. Il est sortit en Allemagne en 2005 mais seulement dans quelques cinémas. D’après ce que j’ai lu, les Mégaplexes trouvais pas ça assez vendeur et les cinémas de répertoire pas assez artistique. Il a donc fallu que je vienne au Québec pour le trouver dans un club vidéo.
ND est basé sur une série de 4 romans Russe que plusieurs qualifie de Lord of the Rings cyrillique.
ND raconte l’histoire des « Others ». Les « Others » sont les guerrier du Bien (avec un grand B) et du Mal (avec un grand M). Il y a mille ans ils se sont tous retrouvés pour faire un grand slugfest histoire de régler les grandes questions existentielles comme : « Mon père yé plus fort que le tiens » et « Késé que sa goûte une soupe aux dents ? » sans oublier « C’est-tu le mal ou le bien le plus fort? ». Malheureusement, ils se sont vite rendu compte que leurs forces étaient égales et que si ils continuaient à se taper su’a yeule de même, ils allaient finir par tout détruire sur terre, eux y compris. Le chef des Others bon et celui des méchants ont donc conclus « The Truce », un traité de paix qui régit les relations entre eux. Ils ont convenus qu’ils utiliseraient pas leurs pouvoirs pour influencer l’humanité ou pour se taper dessus et que lorsqu’un nouveau « Other » serait découvert, procédé qui semble rare et aléatoire mais qui arrive à trois reprise dans le film, il pourrait choisir librement son bord. Pour assurer le respect de « the Truce » les bons créèrent Night Watch et les méchants Day Watch. Cependant, un prophétie dit qu’un jour un « Greater Other » viendra et renversera la balance en faveur des bons, mais qu’il pourrait aussi servir les méchants.
Fast foward 1000 ans plus tard à Moscou, on suit les « exploits » d’Anton un membre pas très compétent de Night Watch. En raison de se capacité à voir l’avenir Anton va se trouver au beau milieu des manigances politiques des « Others » et de la découverte du « Greater Other ». Ah, en passant, Anton est un vampire et son voisin et meilleur chum est aussi un vampire, mais dans le Day Watch.
En fait l’histoire est pas très originale et les amateurs de fantasy l’ont probablement déjà lu des dizaines de fois. Cependant, le traitement fait dans ce film est excellent! Le film à une saveur très russe (mélancolique, mélodramatique et tragique) qui fait que les revirements sont vraiment bien amenés et qu’on les voit pas trop venir (quoi que j’ai deviné la plupart des punchs). L’univers des « Others » est aussi très original. Chaque violation de « the truce » donne droit à une arrestation, avec un rapport en x copie, etc… bref une vraie bureaucratie, des super héros bureaucrates enfin un concept nouveau et réaliste! Aussi il y a « the Veil » un espèce de plan astral dans lequel seul les « Others » peuvent se déplacer et qui semble remplit de moustiques.
Mais moi, ce que j’ai vraiment aimé c’est la quasi absence de distinction entre les bons et les méchants. On se rend vite compte, que malgré les étiquettes, tout ce beau monde ne pense qu’à une chose : prendre l’autre bord en défaut, peu importe les moyens. Ça c’est de loin l’aspect du film que j’ai le plus apprécié, avec la bureaucratie.
Pour ce qui est des jeux de caméras et des effets spéciaux, tout est bien fait, propre et professionnel, on a l’impression de voir un film hollywoodien. De plus, même si la qualité des effets spéciaux est parfois un peu faible en raison du budget, on est tellement dans l’histoire que ça nous agace pas et notre esprit compense.
Dernière remarque, si vous regardez le film, regardez le en Russe sous-titré. Comme le film est pensé pour le marché international, les sous-titres deviennent partie intégrale du film, ce qui rend ça encore plus intéressant et pas fatiguant. Une leçon à retenir pour les cinéastes. En plus, ça nous laisse apprécier le jeu des acteurs russes qui sont, ma foi, très bons!
En conclusion, je donne à ND 4,5 tentacules sur 5, des tentacules biens gluants, ni bons, ni méchants.
J’ai déjà hâte de voir la suite Dnevnoi Dozor (Day Watch), sortit en Russie en Janvier 2006.
Si vous voulez lire plus de Malphas vous pouvez aller sur son blogue (http://blogdejici.blogspot.com) sauf qu'il ne l'a pas mis à jour depuis... hmmm... un bon boutte. Mais comme c'était pas assez fucké d'avoir un francophone en Allemagne il a décider de faire son blogue en anglais pour rajouter un langue dans le mix.
jeudi, août 31, 2006
mercredi, août 30, 2006
La rétro-édition
J'ai fait quelquechose d'horrible hier soir. Il était tard et j'étais bourré d'intentions purement égoïstes. J'ai rétro-éditer mon blogue.
C'est quoi la rétro-édition me demanderez-vous avec un air mêlé de dégoût et d'interregation? C'est une pratique répréhensible, vous réponderai-je. Elle consiste à aller dans des textes publiés électroniquement et d'en changer le contenu de façon à ce le propos tenu soit altéré et qu'on puisse se dissocier de tout écrit passé qui pourrait être controversé.
Je vous donne un exemple pratique: j'écrivais dans un forum où le débat est devenu très houleux. L'une des personne qui attaquait mes positions a affirmé qu'elle était "plus haut que moi sur l'échelle de l'intelligence". Malheureusement pour la dame en question, j'ai pu démontrer qu'elle n'était pas si brillante que ça pour des raisons aussi longues à expliquer qu'inintéressantes. La dame en question a alors systématiquement remplacé ses messages par des "..." afin que personne ne puisse relire ses déclarations gênantes.
Mais toute la possibilté de la rétro-édition soulève la question de l'éthique des bloggeurs. Comment se fier à quelqu'un qui peut changer un texte qui prône la destruction des juifs un jour et un retour massif vers Israël un autre. Surtout que cette rétro-édition ne laisse pas de trace.
Dans 1984, le personnage principal travaille à temps plein à fair de la rétro-édition. Il en vient à la conclusion que sans trace écrite ferme et indépendante Big Brother contrôle à toutes fins pratiques le passé. Ainsi il est possible de calomnier un ennemi du parti en ajoutant dans d'anciens journaux des articles qui décrivent la personne comme un traitre de longue date.
Nous nageons donc, dans le cyberespace à tout le moins, dans une sorte de roman d'anticipation. Soit, les enjeux de la plupart des blogs (en particulier celui-ci) sont insignifiants. Mais ce qui est inquiétant c'est qu'on commence à voire poindre à l'horizon une tendance vers la publication électronique. Comment pourrons-nous alors nous fier à l'information qu'on nous présente? Comment les historiens du futur pourront se fier aux dossiers électroniques pour recréer notre époque (en admettant que l'électronique survive aussi longtemps mais ça c'est un autre débât).
Nous sommes donc sur une pente descendante. Et j'ai moi-même contribué à cette dégringolade. Je suis retourné dans certains de mes anciens billets et j'ai... corrigé mes fautes. En effet, j'ai soumis quelques textes en revue au journal local qui se cherche un critique pour une chronique hebdo. Avec un peu de chance, je ne serai plus un quidam qui peste et rage contre les films qui nous envahissent à toutes les semaines, je serai un quidam publié dans un journal lu dans une région limitée. À moi la gloire, l'argent et éventuellement le pouvoir de vie ou de mort sur les autres critiques MWAHAHAH!
Pour citer Kids in the Hall: "He's gone MAD with what little power he has!" (il est devenu FOU avec le peu de pouvoir qu'il a!)
C'est quoi la rétro-édition me demanderez-vous avec un air mêlé de dégoût et d'interregation? C'est une pratique répréhensible, vous réponderai-je. Elle consiste à aller dans des textes publiés électroniquement et d'en changer le contenu de façon à ce le propos tenu soit altéré et qu'on puisse se dissocier de tout écrit passé qui pourrait être controversé.
Je vous donne un exemple pratique: j'écrivais dans un forum où le débat est devenu très houleux. L'une des personne qui attaquait mes positions a affirmé qu'elle était "plus haut que moi sur l'échelle de l'intelligence". Malheureusement pour la dame en question, j'ai pu démontrer qu'elle n'était pas si brillante que ça pour des raisons aussi longues à expliquer qu'inintéressantes. La dame en question a alors systématiquement remplacé ses messages par des "..." afin que personne ne puisse relire ses déclarations gênantes.
Mais toute la possibilté de la rétro-édition soulève la question de l'éthique des bloggeurs. Comment se fier à quelqu'un qui peut changer un texte qui prône la destruction des juifs un jour et un retour massif vers Israël un autre. Surtout que cette rétro-édition ne laisse pas de trace.
Dans 1984, le personnage principal travaille à temps plein à fair de la rétro-édition. Il en vient à la conclusion que sans trace écrite ferme et indépendante Big Brother contrôle à toutes fins pratiques le passé. Ainsi il est possible de calomnier un ennemi du parti en ajoutant dans d'anciens journaux des articles qui décrivent la personne comme un traitre de longue date.
Nous nageons donc, dans le cyberespace à tout le moins, dans une sorte de roman d'anticipation. Soit, les enjeux de la plupart des blogs (en particulier celui-ci) sont insignifiants. Mais ce qui est inquiétant c'est qu'on commence à voire poindre à l'horizon une tendance vers la publication électronique. Comment pourrons-nous alors nous fier à l'information qu'on nous présente? Comment les historiens du futur pourront se fier aux dossiers électroniques pour recréer notre époque (en admettant que l'électronique survive aussi longtemps mais ça c'est un autre débât).
Nous sommes donc sur une pente descendante. Et j'ai moi-même contribué à cette dégringolade. Je suis retourné dans certains de mes anciens billets et j'ai... corrigé mes fautes. En effet, j'ai soumis quelques textes en revue au journal local qui se cherche un critique pour une chronique hebdo. Avec un peu de chance, je ne serai plus un quidam qui peste et rage contre les films qui nous envahissent à toutes les semaines, je serai un quidam publié dans un journal lu dans une région limitée. À moi la gloire, l'argent et éventuellement le pouvoir de vie ou de mort sur les autres critiques MWAHAHAH!
Pour citer Kids in the Hall: "He's gone MAD with what little power he has!" (il est devenu FOU avec le peu de pouvoir qu'il a!)
lundi, août 21, 2006
Ophidiens dans l'aéroplane
Avez-vous entendu parler du phénomène cinématographique qui a pris la blogosphère d'assaut? C'est un film qui est sorti tout récemment. Un film avec le titre assez accrocheur de Snakes on a Plane (SoaP). Je ne pouvais évidemment pas passer à côté de ce film. Ne serait-ce que pour le titre.
SoaP raconte l'histoire d'un type qui doit témoigner dans le procès d'un criminel sans pitié de Los Angeles. Le pauvre dont la vie est forfaite s'il ne témoigne pas doit donc prendre l'avion d'Hawaï pour se rendre sur le continent américain. Sauf que le type qui veut l'abattre décide de le faire en relâchant des serpents de toutes sortes dans l'avion qui le transporte (après tout, pourquoi avoir un plan efficace quand un plan farfelu fait tout-à-fait l'affaire?). La plupart de ces serpents sont venimeux mais n'ayez crainte le film ne discrimine en rien et laisse une scène aux serpents constrictors. C'est donc entouré de serpents, de passagers en panique et d'un pilote mordu à mort que le détective Flynn doit ramener son témoin à bon port, coûte que coûte.
Je sors de mon expérience de SoaP étrangement satisfait. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce film et j'ai été agréablement surpris de voir qu'on m'offrait exactement ce qui était annoncé: des serpents dans un avion. Pas de flafla, pas de niaiseries. Le film passe un minimum de temps au sol et se concentre sur ce qui est annoncé: des serpents, un avion et Samuel L. Jackson.
Je me suis mis à me demander en sortant de la projection qu'est-ce qui se passerait si tous les films se mettaient à être annoncés aussi honnêtement. Nous aurions probablement eu droit à des films comme La Guerre des Étoiles Episode II: Mauvais acteurs dans l'espace. Le film Van Helsing se serait sûrement appelé quelque chose du genre Deux heures de pure Misère. Le film Donjons et Dragons, quant à lui, se serait sûrement intitulé La Guerre des Étoiles sauf sur des Dragons et pénible. Imaginez l'argent qu'on économiserait à savoir EXACTEMENT ce que les studios nous livrent dans chaque film.
Je pourrais évidemment disserter sur le ridicule de la prémisse, le manque de rigueur d'un point de vue strictement erpétologique et le fait que l'histoire avait des trous assez béants pour passer un avion au travers. Mais descendre un film aussi peu prétentieux que SoaP, c'est comme rire de Stéphane Gendron, maire de Huntingdon: tellement facile qu'on en tire aucune satisfaction.
Ça ne veut pas dire que tout dans le film était cool. Je me serais passé du bébé bipolaire entre autre (une seconde on le repère parce qu'il pleure. On change de plan pour voir bébé: il est assis gentiment et rit). Le petit product placement de Playstation était aussi un peu superflu. Mais critiquer ces points ne ferait que diminuer l'impact de mon plus gros point.
Le méchant du film est un mafieux asiatique cruel et sadique qui en plus semble maître d'arts martiaux. Selon tous les films que j'ai pu voir où le chef des méchants était un asiatique cruel et sadique qui en plus semble maître des arts martiaux, il aurait du avoir sa propre armée de Ninjas à sa solde. Je vous assure que dans le film Ninjas on a Plane où des ninjas en manque à cause de phéromones dans les fleurs du tapis se ruent sur des passagers innocents dans le but de massacrer un témoin, Samuel L. Jackson n'est pas un Badass: c'est un mauvais cul. Mais j'imagine qu'il fallait se garder des options pour une suite.
Je donne donc à Snakes on a Plane 3 ninjas qui sont la preuve vivante que le ridicule ne tue pas.
En attendant, allez voir le film et attendez la suite. J'imagine que la machine hollywoodienne a déjà mis en branle des scénarios pour Scorpions on a Train, Spiders on a Boat, Poisonous Toads on a Bike ou encore le terrifiant Rabbit in a Car mettant en vedette l'enfoiré de lapin qui m'a mordu la main gauche, a terrorisé les chats des voisins, a envoyé un chat chez le vétérinaire pour une dizaine de points de suture et mis en fuite le labrador du voisin en lui mordant la langue.
Un jour j'aurai ta peau Lapin, ce sera toi ou moi... et l'avenir me dira si je serai le Rocky de ton Appolo ou l'Elmer Fudd de ton Bugs Bunny.
SoaP raconte l'histoire d'un type qui doit témoigner dans le procès d'un criminel sans pitié de Los Angeles. Le pauvre dont la vie est forfaite s'il ne témoigne pas doit donc prendre l'avion d'Hawaï pour se rendre sur le continent américain. Sauf que le type qui veut l'abattre décide de le faire en relâchant des serpents de toutes sortes dans l'avion qui le transporte (après tout, pourquoi avoir un plan efficace quand un plan farfelu fait tout-à-fait l'affaire?). La plupart de ces serpents sont venimeux mais n'ayez crainte le film ne discrimine en rien et laisse une scène aux serpents constrictors. C'est donc entouré de serpents, de passagers en panique et d'un pilote mordu à mort que le détective Flynn doit ramener son témoin à bon port, coûte que coûte.
Je sors de mon expérience de SoaP étrangement satisfait. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce film et j'ai été agréablement surpris de voir qu'on m'offrait exactement ce qui était annoncé: des serpents dans un avion. Pas de flafla, pas de niaiseries. Le film passe un minimum de temps au sol et se concentre sur ce qui est annoncé: des serpents, un avion et Samuel L. Jackson.
Je me suis mis à me demander en sortant de la projection qu'est-ce qui se passerait si tous les films se mettaient à être annoncés aussi honnêtement. Nous aurions probablement eu droit à des films comme La Guerre des Étoiles Episode II: Mauvais acteurs dans l'espace. Le film Van Helsing se serait sûrement appelé quelque chose du genre Deux heures de pure Misère. Le film Donjons et Dragons, quant à lui, se serait sûrement intitulé La Guerre des Étoiles sauf sur des Dragons et pénible. Imaginez l'argent qu'on économiserait à savoir EXACTEMENT ce que les studios nous livrent dans chaque film.
Je pourrais évidemment disserter sur le ridicule de la prémisse, le manque de rigueur d'un point de vue strictement erpétologique et le fait que l'histoire avait des trous assez béants pour passer un avion au travers. Mais descendre un film aussi peu prétentieux que SoaP, c'est comme rire de Stéphane Gendron, maire de Huntingdon: tellement facile qu'on en tire aucune satisfaction.
Ça ne veut pas dire que tout dans le film était cool. Je me serais passé du bébé bipolaire entre autre (une seconde on le repère parce qu'il pleure. On change de plan pour voir bébé: il est assis gentiment et rit). Le petit product placement de Playstation était aussi un peu superflu. Mais critiquer ces points ne ferait que diminuer l'impact de mon plus gros point.
Le méchant du film est un mafieux asiatique cruel et sadique qui en plus semble maître d'arts martiaux. Selon tous les films que j'ai pu voir où le chef des méchants était un asiatique cruel et sadique qui en plus semble maître des arts martiaux, il aurait du avoir sa propre armée de Ninjas à sa solde. Je vous assure que dans le film Ninjas on a Plane où des ninjas en manque à cause de phéromones dans les fleurs du tapis se ruent sur des passagers innocents dans le but de massacrer un témoin, Samuel L. Jackson n'est pas un Badass: c'est un mauvais cul. Mais j'imagine qu'il fallait se garder des options pour une suite.
Je donne donc à Snakes on a Plane 3 ninjas qui sont la preuve vivante que le ridicule ne tue pas.
En attendant, allez voir le film et attendez la suite. J'imagine que la machine hollywoodienne a déjà mis en branle des scénarios pour Scorpions on a Train, Spiders on a Boat, Poisonous Toads on a Bike ou encore le terrifiant Rabbit in a Car mettant en vedette l'enfoiré de lapin qui m'a mordu la main gauche, a terrorisé les chats des voisins, a envoyé un chat chez le vétérinaire pour une dizaine de points de suture et mis en fuite le labrador du voisin en lui mordant la langue.
Un jour j'aurai ta peau Lapin, ce sera toi ou moi... et l'avenir me dira si je serai le Rocky de ton Appolo ou l'Elmer Fudd de ton Bugs Bunny.
jeudi, août 17, 2006
Ph34r my L33tness
Pour ceux qui ne sont pas à la fine pointe de la pop-culture du web, j'aimerais vous souligner que mon titre de billet ne dévoile pas une dyslexie latente ou une incapacité d'écrire comme du monde. C'est une phrase de "leet-speak", un langage que les jeunes vraiment cools utilisent pour mêler leur parents ou du moins les faire se demander si leur rejetons sont dyslexiques ou sont incapables d'écrire comme du monde.
Mon titre est assez évocateur en fait et somme le lecteur de craindre ma supériorité.
Vous devez la craindre la mienne de supériorité car depuis hier je suis officiellement Certifié (la majuscule est importante). Allez-y. Je vous accorde une seconde pour trembler de peur.
...
...
...
Vous êtes remis(e) de vos émotions?
Ça va?
Évidemment, si vous n'êtes pas du domaine informatique vous vous demandez sûrement qu'est-ce que ça change que je sois certifié. Ben... dans les faits pas grand chose.
Le processus de certification est simple. Un organisme indépendant fourni un cheminement d'études et d'examens sensés mesurer vos connaissances dans un domaine donné et une fois que vous avez passé l'examen vous recevez par la poste un certificat qui vous permet de négocier votre salaire à la hausse parce qu'en théorie vous savez de quoi vous parlez.
C'est un peu comme la cruise au secondaire, quoi. Vous approchez la fille de vos rêves, vous lui demandez de vous prendre comme chum, et là l'une de deux choses se produit: elle vous rit dans votre face pleine d'acné ou encore elle vous prend "à l'essai". Alors pour la convaincre vous commencez à vous tenir avec ses amies jusqu'à ce qu'elles disent que vous êtes cool. Alors elle va commencer à vous donner de l'attention mais armé de votre lettre de "coolness" vous vous trouvez un blonde plus belle et qui va potentiellement vous permettre de la voir nue un jour.
Prenez cette analogie et remplacez la fille de vos rêves par un job, les amies de la fille comme le processus de certification et la possibilité de nudité accrue comme un meilleur salaire et une semaine de vacances de plus et la certification n'aura plus de secret pour vous.
Je soupçonne la certification d'avoir été inventée pour remplacer les buletins scolaires. Quand j'ai cherché ma première job, les employeurs voulaient voir mon buletin pour savoir si j'avais juste l'AIR de savoir de quoi je parlais. Ils leur fallait un bout de papier qui disait "Non-crapet" avec mon nom et un numéro de série me désignant dessus. Maintenant que ça fait des années que je n'ai pas mis mon derrière sur un banc d'école, les employeurs n'ont pas de moyens fiables pour dire que je suis non-crapet alors ils ont deux options: appeller mes anciens employeurs ou encore me demander si j'ai quelqu'un qui pourrait dire que je ne suis pas un crapet et qui est potentiellement fiable.
C'est un peu comme si la méfiance et non le rire serait devenue le propre de l'homme. Après tout, les magasins nous scannent tous car nous avons potentiellement dévalisé la marchandise, les aéroports ne veulent plus qu'on amène de shampoing dans l'avion et le club vidéo demande 2 pièces d'identité avant de vous laisser partir avec Star Trek V: Les limites du tolérable.
Donc dans les faits, le fait que je sois certifié ne change pas grand choses dans ma vie. Peut-être u meilleur salaire à court/moyen terme. Mais au moins j'ai la satisfaction d'avoir réussi quelquechose. Et j'ai eu un sujet pour mon blogue qui a été la première victime de mon manque d'inspiration due à une loooooongue période de travail à la maison.
En attendant, n'oubliez pas: craignez le fait que je suis membre de l'élite...et profitez du fait que vous n'en faites pas partie.
Mon titre est assez évocateur en fait et somme le lecteur de craindre ma supériorité.
Vous devez la craindre la mienne de supériorité car depuis hier je suis officiellement Certifié (la majuscule est importante). Allez-y. Je vous accorde une seconde pour trembler de peur.
...
...
...
Vous êtes remis(e) de vos émotions?
Ça va?
Évidemment, si vous n'êtes pas du domaine informatique vous vous demandez sûrement qu'est-ce que ça change que je sois certifié. Ben... dans les faits pas grand chose.
Le processus de certification est simple. Un organisme indépendant fourni un cheminement d'études et d'examens sensés mesurer vos connaissances dans un domaine donné et une fois que vous avez passé l'examen vous recevez par la poste un certificat qui vous permet de négocier votre salaire à la hausse parce qu'en théorie vous savez de quoi vous parlez.
C'est un peu comme la cruise au secondaire, quoi. Vous approchez la fille de vos rêves, vous lui demandez de vous prendre comme chum, et là l'une de deux choses se produit: elle vous rit dans votre face pleine d'acné ou encore elle vous prend "à l'essai". Alors pour la convaincre vous commencez à vous tenir avec ses amies jusqu'à ce qu'elles disent que vous êtes cool. Alors elle va commencer à vous donner de l'attention mais armé de votre lettre de "coolness" vous vous trouvez un blonde plus belle et qui va potentiellement vous permettre de la voir nue un jour.
Prenez cette analogie et remplacez la fille de vos rêves par un job, les amies de la fille comme le processus de certification et la possibilité de nudité accrue comme un meilleur salaire et une semaine de vacances de plus et la certification n'aura plus de secret pour vous.
Je soupçonne la certification d'avoir été inventée pour remplacer les buletins scolaires. Quand j'ai cherché ma première job, les employeurs voulaient voir mon buletin pour savoir si j'avais juste l'AIR de savoir de quoi je parlais. Ils leur fallait un bout de papier qui disait "Non-crapet" avec mon nom et un numéro de série me désignant dessus. Maintenant que ça fait des années que je n'ai pas mis mon derrière sur un banc d'école, les employeurs n'ont pas de moyens fiables pour dire que je suis non-crapet alors ils ont deux options: appeller mes anciens employeurs ou encore me demander si j'ai quelqu'un qui pourrait dire que je ne suis pas un crapet et qui est potentiellement fiable.
C'est un peu comme si la méfiance et non le rire serait devenue le propre de l'homme. Après tout, les magasins nous scannent tous car nous avons potentiellement dévalisé la marchandise, les aéroports ne veulent plus qu'on amène de shampoing dans l'avion et le club vidéo demande 2 pièces d'identité avant de vous laisser partir avec Star Trek V: Les limites du tolérable.
Donc dans les faits, le fait que je sois certifié ne change pas grand choses dans ma vie. Peut-être u meilleur salaire à court/moyen terme. Mais au moins j'ai la satisfaction d'avoir réussi quelquechose. Et j'ai eu un sujet pour mon blogue qui a été la première victime de mon manque d'inspiration due à une loooooongue période de travail à la maison.
En attendant, n'oubliez pas: craignez le fait que je suis membre de l'élite...et profitez du fait que vous n'en faites pas partie.
dimanche, août 06, 2006
Good flic, mauvais flic
Ça faisait des mois qu'on en entendait parler partout: dans les previews au cinéma, à la télévision, dans les journaux. On en parlait même dans les deux langues. Je voulais savoir qu'est-ce que tout ce brasse-camarade impliquait alors je suis allé voir Bon Cop Bad Cop (BCBC).
BCBC raconte l'histoire de deux policiers (un québécois qui n'a pas grand chose à foutre des règles, joué par Patrick Huard, et un ontarienun peu trop coincé, joué par Colm Feore) qui doivent malgré eux collaborer sur une affaire de meurtre où la victime a été trouvée à la frontière Ontario-Québec. Bref, c'est un "buddy cop movie" tout ce qu'il y a de plus classique qui prend le hockey comme toile de fond.
Si vous avez vu 6 films parmi les 8 suivants, vous avez vu l'essentiel de BCBC:
Le jeu des acteurs est très bien dans le film. Colm Feore est un acteur plus habitué au théâtre qu'à l'écran mais il a une bonne présence quand même. Quand à Patrick huard, même si certains n'aiment pas son humour, il est difficile de ne pas le trouver bon comme acteur. De façon générale, j'ai bien aimé la chimie entre leurs personnages. Je ne sais pas s'ils s'entendaient bien hors de la scène mais à l'écran on sent bien une connexion à l'écran.
Dans l'ensemble, le film est chouette. Louis-José Houde vole chaque scène dans laquelle il se trouve et s'acquitte de sa besogne de "comedy relief" impeccablement. Les jokes sont assez rigolottes pour nous faire sourire et le dénouement assez plein d'action pour nous garder en haleine.
Malgré le fait que le film est présenté comme un film 100% bilingue, la majorité des dialogues sont en français. Les bouts en anglais sont sous-titrés mais il arrive que le texte des sous-titres ne corresponde pas au texte qui est dit ce qui est un peu agaçant. Malgré tout, dans l'ensemble vous n'aurez pas besoin d'être "full-bilingue" pour comprendre le film. Je serais quand même curieux de le revoir en version anglaise pour voir comment ils ont traduit les bouts en français mais ça va attendre la sortie en DVD probablement.
Si j'ai des bémols à mettre sur mon enthousiasme c'est plutôt au niveau du scénario. On dirait que certaines scènes ont été coupées au montage alors on a du mal à comprendre comment, par exemple, Patrick Huard a pu arriver à Toronto dans une scène de crime avant que les enquêteurs aient pu faire leur travail, quand on prend en considération qu'il était à Montréal en partant. J'ai aussi un petit problème avec la façon dont le méchant est introduit dans l'histoire mais je ne peux pas en parler sans vendre de punchs alors je vais me taire sur le sujet.
Je donne donc à BCBC 3 ninjas et demi. Mais ce sont des ninjas bilingues qui s'expriment aussi bien en japonais qu'en mandarin et qui doivent coopérer ensemble pour voir un film. Si vous aimez les buddy movies, vous allez sûrement vouloir voir ce p'tit film et les suites qui vont en découler s'il fait de l'argent, sinon restez à la maison et louez-le un de ces quatres. C'est assez divertissant pour passer un moment amusant.
BCBC raconte l'histoire de deux policiers (un québécois qui n'a pas grand chose à foutre des règles, joué par Patrick Huard, et un ontarienun peu trop coincé, joué par Colm Feore) qui doivent malgré eux collaborer sur une affaire de meurtre où la victime a été trouvée à la frontière Ontario-Québec. Bref, c'est un "buddy cop movie" tout ce qu'il y a de plus classique qui prend le hockey comme toile de fond.
Si vous avez vu 6 films parmi les 8 suivants, vous avez vu l'essentiel de BCBC:
- Lethal Weapon I, II, III ou IV (L'arme fatale)
- Rush Hour 1 ou 2 (Heure Limite)
- 48 hours ou Another 48 hours (48 heures)
Le jeu des acteurs est très bien dans le film. Colm Feore est un acteur plus habitué au théâtre qu'à l'écran mais il a une bonne présence quand même. Quand à Patrick huard, même si certains n'aiment pas son humour, il est difficile de ne pas le trouver bon comme acteur. De façon générale, j'ai bien aimé la chimie entre leurs personnages. Je ne sais pas s'ils s'entendaient bien hors de la scène mais à l'écran on sent bien une connexion à l'écran.
Dans l'ensemble, le film est chouette. Louis-José Houde vole chaque scène dans laquelle il se trouve et s'acquitte de sa besogne de "comedy relief" impeccablement. Les jokes sont assez rigolottes pour nous faire sourire et le dénouement assez plein d'action pour nous garder en haleine.
Malgré le fait que le film est présenté comme un film 100% bilingue, la majorité des dialogues sont en français. Les bouts en anglais sont sous-titrés mais il arrive que le texte des sous-titres ne corresponde pas au texte qui est dit ce qui est un peu agaçant. Malgré tout, dans l'ensemble vous n'aurez pas besoin d'être "full-bilingue" pour comprendre le film. Je serais quand même curieux de le revoir en version anglaise pour voir comment ils ont traduit les bouts en français mais ça va attendre la sortie en DVD probablement.
Si j'ai des bémols à mettre sur mon enthousiasme c'est plutôt au niveau du scénario. On dirait que certaines scènes ont été coupées au montage alors on a du mal à comprendre comment, par exemple, Patrick Huard a pu arriver à Toronto dans une scène de crime avant que les enquêteurs aient pu faire leur travail, quand on prend en considération qu'il était à Montréal en partant. J'ai aussi un petit problème avec la façon dont le méchant est introduit dans l'histoire mais je ne peux pas en parler sans vendre de punchs alors je vais me taire sur le sujet.
Je donne donc à BCBC 3 ninjas et demi. Mais ce sont des ninjas bilingues qui s'expriment aussi bien en japonais qu'en mandarin et qui doivent coopérer ensemble pour voir un film. Si vous aimez les buddy movies, vous allez sûrement vouloir voir ce p'tit film et les suites qui vont en découler s'il fait de l'argent, sinon restez à la maison et louez-le un de ces quatres. C'est assez divertissant pour passer un moment amusant.
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